CHAPITRE 70

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" Comment savoir, si se qu'ont sais n'est que abstrait...? "

La semaine avait défilé sans le moindre appel de Yann à mon égard. Ulrich, me transférait des messages qui se voulaient doux, provocateurs, et sensuelles. Les questions de sexe, ont les abordaient presque tous les soirs. Je veux découvrir le monde du sexe avec toi Cathïde, me disait-il. Qu'on devraient s'en donner les opportunités, se voient plus souvent... Pour moi, il était déjà dans ses états excitant. Il devrait chercher inévitablement une personne qui partagerait son appétit. Mais hélas, mon corps, lui, ne répondait plus aux signaux que le siens me balançaient. Même si, je ressentais encore une attraction quelconque, il en restait que de court signalement, de courte durée. Des ondes négligeables. Si les liens de l'attraction venaient à se rompre définitivement, qu'adviendra de notre relation ? Survivra t'elle ? Aucune certitude, l'avenir nous dira, sauf si, elle même n'en a vainement l'idée...

Le réveillon du nouvel an, je le passais au chaud, chez-nous. Dans mes cahiers, puis dans ma couette. Il fallait que je termine mes exercices de vacances et que je me mette à jour sur la lecture et révision de mes cours. L'examen de cet année sera d'une difficulté sans paraître. Il est dit de lui, qu'il recale la plus part des élèves qui franchissent sa porte. Il est considéré comme étant le mur de Berlin. La muraille de Chine, le franchir serait un exploit. Rare sont les personnes avisées qui le passent en un seul tour, elles sont considérées comme des génies. C'est vrai, les fraudes existent, mais le fraudé lui, relève de l'exploit... Et avec mon niveau actuel, j'ai peur de faille devant lui, je n'arriverai pas sûrement à briser ce mur, il est si majestueux et puissants. Et moi, je suis, impuissante, je devrais me résoudre à l'échec... Au moins de cette façon, je ne serais pas déçu lors de la diffusion des résultats par l'Office du baccalauréat camerounais. Pour la plupart des personnes, le probatoire est un examen instauré par l'état pour se remplir les poches et restreindre l'accès aux universités, soient disant, que les campus universitaires sont peu et les élèves sont en taux exorbitants, d'où la nécessité de tamisé et de ne laisser franchir le mur, que celles qui se sont avérés futées, habiles, curieux et intelligents. Donc, il me fallait réunir toutes cette capacité. Les mettre dans un seul corps, mais est-ce que tous l'argent du monde pourrait être contenir dans une seule banque ? Pas sûre...

Quand neuf heures du soir pointes son nez, la silhouette humaine de mon meilleur ami se dessine au raid de ma porte. Vêtis d'un jean moulant noir, une chemise de coloration diverses trônant sur son torse. Une chevelure taillé parfaitement, et un sourire aux lèvres qui se veut toujours charmeur. Il entra, et viens prendre place auprès de moi.

- Alors, qu'est-ce qu'on a bien là ? Des maths ! Le jour de l'an en plus. Tu n'es pas fatiguée ?
- Si le terme fatigue que tu emplois, signifie, épuisée neurologiquement oui, je le suis.
- Voilà ! Je viens te proposer une offre irrefusable .
- Parle toujours,
- Une sortie avec moi. Question de décontracté les neurones grillées.
- Tu sais que si un neurone est endommagé, il ne pourra plus être réparé ? Encore moins remplacer ? On naît avec son stock de neurone, tout comme les femmes naissent avec leurs stocks d'ovules. Dès celle-ci épuisées, elles plongent dans un état second qu'on ne peut guérir, encore moins quitter, c'est la ménopause...

Il tape des mains, et racle sa gorge, pour prendre une voix grave et dominatrice,

- Félicitations à cette petite, elle vient de remporter haut la mains, son probatoire C. C'est une probachelière que nous avons là. Des acclamations dans la salle.
- Arrêt avec ça !
- Ne doute pas, tu réussiras. Tu es douée, tu t'adaptes facilement à toutes les situations, tu as toujours quelque choses à proposer sur n'importe quel sujet qu'on abordent. Ta faculté de réflexion est développée, il te faut juste la conservée et la faire atteindre son paroxysme. J'ai confiance en toi, ton probatoire, tu l'auras haut la main.
- On dirait une personne qui à déjà le siens !
- Tu doutes ?
- Avec l'Office du baccalauréat camerounais, il faut toujours douté, même si tu es sûre à cent pour cent de réussir, enleve un pour cent, et planne le doute.
- C'est vraie, tu as raison, tu vois ce que je disais, tu t'adaptes à tous systèmes.
- Merci.
- Assez les compliments, tu vas prendre la grosse tête. Va changer de vêtement, nous devons nous divertir, c'est quand-même le nouvel an.
- J'arrive tout de suite.

Je me lève du canapé recouvert d'un décoratif noir, et me dirige vers la chambre. Où, je borde sur mon corps, un jean tailleur homme, et un tee-shirt noir. Je vêtis mes pieds, d'une simple chaussures et refait mes mèches d'une queue de cheval. Je ressors et retrouve mon poto, qui avait déjà rangé mes cahiers sur un coins de la table.

- Je suis prête.
- On peut y aller.

Nous arrivons au snack bar non loin de la maison, où, l'odeur qui trône l'air à parcourir d'un soupçon d'alcool, de sueur, et d'une sensualité esquisse. Nous prime une table à l'extérieur et en peu de temps, les bouteilles d'alcool de whisky y étaient portés. On buvaient haut la mains, sans se soucier du lendemain. On vivaient l'instant présent et trinquons à l'amour éphémère qui nous gagne.

C'est à trois heures du matin, que nous regagnons nos domiciles respectifs, aux abois comme des chiens errants. La soirée a été téméraire, belle, remplir de beaux souvenirs... La gueule de bois me gagnait à mon réveil. Il était, trois heures du soir, mais pour moi, je n'avais pas assez reprises mes esprits. Mais hélas, je devais défaire ma chevelure et me refaire inlassablement les six tresses obligatoires pour le lycée. Et terminé mes exercices. Car la rentrée est prévue pour deux jours.

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