" l'ascenseur du mensonge va bien plus vite que l'escalier de la vérité... "
L'amour est éphémère. L'amour peut être considéré comme un péché plus grave encore que les sept péchés capitaux. Évidemment , c'est par amour que l'on commet les pires crimes, pour ce même ressentir d'amour que l'on se donne la mort, c'est par lui et pour lui que l'on cède à des pires caprices de son être et bien plus. Aujourd'hui, je haïe cette enfant que j'étais, aveuglée par ce ressentir empoisonné, certe je l'ai connue, je l'ai partagée, je l'ai sentie s'engouffrer dans la moindre parcelle de mon corps, je l'ai vue exploser mon cœur. Cependant, qu'ai-je reçu en retour ? Haine, désolation, regrets, amertume, solitude... Cet amour que nous chérissons tout, que nous espérons tous ressentir, n'est qu'en réalité une maladie, une addiction, une obsession, un poison, qui vous entraîne dans un soupçon de plaisir, un mythe de bien plaisance, peu à peu il vous dévoile la noirceur de votre âme, l'agonie de haine de votre espace, et à la fin vous récoltez la mort.
Cinq ans de ma vie à vouée un culte pathétique à ce ressentir. Cinq longue années à me répéter que le vrai amour, le pur et le sincère de tout amour existe. Que chacun a droit, que toutes personnes désireuses le connaître devraient se laisser guider par ses vague... Mais aujourd'hui, je n'y crois plus. L'amour est l'essence même de la haine, et la haine est sa finalité première et décisive. Pourquoi me suis-je longuement et longtemps leurrer par cette utopie ?
- Bonjour,
Avais-je eût à assimiler. Lentement je décline le regard longtemps enivré par ce paysage antique. Mon lobe crânien soutenus par la paume de ma droite, mise en évidence sous l'action de mon coude. Je ne pouvais plus déclinée le regard sur cette personnalité dès l'instant où j'ai accommodée sur elle. Les éclats des rayonnements du soleil de cette matinée frappaient sur elle, on aurait dit une forme d'aurore divine. Délibérément, je ne peux que remarquée son teint brum qui semble être mit en évidence par l'action des rayonnements solaires, son regard légèrement égaré cependant pétillant, ses lèvres pulpeuses rose, une poitrine des plus prononcée et généreuse. Quelle chance a-t-elle. Une longue jupe, mais mettant tout de même ses atouts en évidence. Vivement je reporte mon regard sur elle,
- Bonjour.
- J'aimerais savoir, si nous sommes bien en terminale scientifique, spécialement en C ?
- Tu ne t'es pas trompée de salle.Contre toute attente, je réussis à arracher de juste mon probatoire général. Certe, cette année a été désastreuse pour la spécialisation C, car sur la liste des vingt-deux élèves admis au cours de l'année, seul huit d'entre nous avions réussi cet examen, aussi inutile qu'il est dans la société. Aujourd'hui, nous sommes le premier jour de la rentrée, je suis en terminale, ma dernière année au lycée. Moi qui me leurrais que cette année allait être spécialement particulière, je suis très vite déçu, de me retrouver là, dans cette salle de classe, à me remémorer mes précédentes déceptions amoureuses, pendant que le nouveau proviseur perpétue la tradition quotidienne du lundi de chaque rentrée scolaire.
Je soupire de ma déception, et porte un regard surpris sur mon assaillante, pourquoi n'a t'elle pas dégagée ? Elle a bien reçue ce qu'elle voulait ?
- Autre chose ?
- Cette place, est-elle déjà occupée ?
- Fais-toi plaisir.Sans plus tarder, elle prend ses marques près de moi, pose son cartable sur la table, sa bouteille d'eau au sol, et projette un sourire vers ma direction. Je ne pourrai concrètement expliquer le rebondissements de mon cœur à cet instant. Son sourire me procure instantanément un climat de sérénité, de paix intérieure, je me sens comme apaiser, légère, en un fragment de seconde, j'oublie tout autour de moi, y compris mes problèmes et émotions négatives, je me permets d'admirer cette fille, de me demander pourquoi je ressens ce calme en sa présence, et pourtant notre rencontre ne date que de quelques fragments de seconde. Plus mon regard s'accentue sur elle, et plus je remarque ses fossettes, lentement ça devient obsédant, elle est belle. Tellement belle, je me soupçonne même enviée sa beauté,
- Kezy, c'est mon prénom. Et le tiens ?
- Cathïde.
- Je n'avais jamais eut à écouter ce style de prénom. Il est très charmeur. Mais j'ai peur de l'écorché à chaque fois que je le prononcerai.
- T'inquiète, c'est naturel. Pour ne pas te turlupiner avec la prononciation, le mieux serait de m'appeler Cath, c'est le diminutif.
- Cath, c'est très facile, mais on pourrait directement faire le rapprochement entre le chat.
- Je sais. Ça fait ça à chaque fois que je donne le diminutif, mais le miens à un H à la fin.
- La prononciation laisse à désirer.
- Il y'a tout de même un H
- Je reste persuadée qu'ils ne l'entendent pas sûrement. La chat.
- Je ne suis pas une bordelle...Avant que je n'eut la possibilité de terminer ma phrase que mes bestie déambulent dans la pièce comme des folles furieuses, j'oublie très rapidement, ce sont des folles en furies. À leurs approchent, Kezy se lève en laissant libre circulation dans la table banc. Ces dernières viennent presque m'asphyxier avec leurs câlin.
- ( Farida) Alors ma bordelle, comme tu vas ? Et tes vacances ? Vous réussissez au probatoire et vous faîtes déjà les grandes ?
- Désolée ma minette, je n'avais plus de téléphone.
- ( Nadie ) Devrais-je te croire ?
- Tu te méfie de moi ?
- ( Nadie ) Il faut toujours se méfier de tout et de rien, après tout tu m'as bien fait retenir la leçon.Elle lâche cette parole avec un sourire au lèvres, et sous son écoute, j'ai comme un pincement au cœur. Ça fait deux ans, et pourtant elle ne m'as toujours pas pardonner.
- ( Farida ) Tu ne nous présente pas ta nouvelle complice ?
- Elle s'appelle Kezy. Kezy, voici mes folles furieuses, elle c'est Nadie, ne te fie pas directement à son sourire, c'est une vraie peste, elle est plus collante qu'un paquet de colle. Elle, c'est Farida. Musulmane de naissance mais détraquée, figure-toi que cette jeune demoiselle bafoue Allah en mangeant du porc.Lâchait-je en riant au éclats. Elles l'accompagnaient tout sous ce faux rires, bien que mon rire n'était qu'hypocrisie, je le maintenais pour qu'il sonne vraie.
- ( Farida ) Ne l'écoute pas, c'est une folle, ondoyante cette fille, elle peut te sourire et préparer ta mort juste devant toi, sans que tu le sage. Mais elle reste la meilleure personne sur qui tu peux te reposer, crois-moi, l'avoir comme amie on ne s'ennuie jamais, surtout avec ses escapades amoureux...
- Trop drôle Farida, va plutôt t'occuper de tes piteux clients, vieux et dégoûtant.
- Au moins eux, ils paient. Tes relations t'ont apportées quoi de nouveau ? Rien. Pas d'argent, encore moins du réconfort, juste des sensations fortes, de l'adrénaline nocif, un poison d'amertume, une haine... J'espère vraiment que, quand tu seras à l'université, tout changera.
- ( Kezy ) À vous entendre vous chamailler, on dirait que vous êtes amies depuis la naissance.
- ( Nadie ) On s'est toutes rencontrées ici .
- Ne dit-on pas que, c'est sur les bancs qu'on se tissent des liens solides ?
- ( Nadie ) Encore faudraient qu'ils survivent.C'est clair. Nadie m'en veut toujours.
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AMOUR LYCÉENS
Roman pour AdolescentsLe LYCÉE ! Un univers de folie, de dingueri. Et surtout se sont les années qui nous rappellent nos peines et nos tristesses. C'est le seul endroit où tout nos rêves les plus fous ont vu le jour. Du moins c'est le cas de cathïde. Alors qui peut pré...