CHAPITRE 46

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" Dans ce monde, tu ne trouveras pas de lumière sans ombre, elles sont indissociables comme l'amour et la haine... "

Je miroitais sur le lit, me tortillais tel une anguille dans son étang. Les rayonnements lumineux de la journée finissaient leurs échafaudages directement sur mon visage. Je soulevais peut à peux les sourcils, l'éclat brillante de la journée me les renfermaient aussitôt. Et dans ma tête, un trou noir absolue ! Et que dire du mal de crâne ? Il est juste insupportable... Je pris la résolution de me lever, à fin de prendre un calmant pour essayer de palier à cet horrible migraine. Mais, qu'avais-je fais pour, avoir aussi mal à la tête ?
J'avais de la peine à me déplacer, ma vision se troublait, mes repères déréglés, comme si, une aiguille était placée face devant, émettant ses ondes... Et si soudainement j'entendis une voix, des plus familières

- Ne détruit pas ma maison ! Quant on vous parle, vous agissez comme des encyclopédies, non, vous n'écoutez pas, pour vous, vous avez le monopole du savoir ! Maintenant qui subir ?
- Bonjour Mum' je peux t'emprunter quelques calmants ? J'ai hyper mal au crâne !
- Les conséquences d'une soirée, trop exorbitantes. Remercie Franklin d'être venue te déposer...
- Quoi ? Franklin est de retour ?
- Il m'a dit avoir passé la soirée avec toi, hier soir lorsqu'il te couchait ! C'est clair qu'il te manque une partie de ta réflexion...
- Non... Je rigole, je voulais juste voir ta réaction, je viens, je dois aller prendre... Non plutôt passer un message à Franklin...
- Et tes calmants ?
- Je les prends tout à l'heure !
- La jeunesse ? Vous ne savez vraiment pas ce que vous voulez ! Elle dit avoir mal à la tête, et quand tu proposes un médicament, elle se sauve ! Vraiment...

Cette femme, qu'est-ce qu'elle avait de jacassée à ce point ? Moi j'ai de grave problème à gérer ! À quel heure Franklin est-il arrivé ? À quel moment de la soirée, j'étais sensée être avec lui ? Comment se fait-il que, c'est lui qui m'est raccompagné ? Pourquoi je ne me souviens de rien ? J'ai vraiment exagérée ? Est-ce que j'ai fait d'énormes bêtises ? Ma tête ! Réfléchis ! Pourquoi subitement ce trou noir ? Qu'ai-je bien pû faire ?

Mon chemin était juste porté des interrogations totales, auxquelles seul Franklin avait des réponses concrètes et fiables ! Il fallait à tous prix qu'il m'explique et me retire cet amnésie rétrograde...

- Cathïde ? Quel est cette démarche d' impérialiste ? Est-ce que tu as trouvée un nouveau territoire à colonisé ?
- Trop drôle Franklin, ne te moques pas de moi ! J'ai un gros problème, et seul toi, à des réponses concrètes à m'apporter ! Donc, j'aimerais que tu me racontes, avec détails, détaillants ce qui s'est passé hier soir.
- Quoi ? Maintenant ?
- Je ressemble à une personne qui a l'art de la patience ? Même un Moine dans ma situation ne peux pas être patient, donc parle...
- D'accord, en fait je ne sais pas trop ce qui s'est passé entre l'intervalle sept heures du soir et onze heures ! Je ne suis qu'arriver à douze heures, parceque comme tu dois te doutée, je devais divertir mes petits, du coup, c'est à cet heure de la soirée que j'ai terminé... Quand suis arrivé, j'ai trouvé Ulrich et Franck entrain de se disputer farouchement...
- Attend Ulrich ? Franck ? Dispute ? Je n'ai aucun souvenir de celà !
- Normal, tu étais déjà en piteux état ! L'alcool avait pris le contrôle... Je ne sais pas trop ce qu'ils se disaient, mais une seule chose est sûre, tu étais le centre influent de cette disputent !
- J'ai des vaques fragments de souvenirs de cette disputent, la partie dont j'aimerais savoir, c'est comment j'ai atterri sur mon lit ?
- En gros, après la dispute, Ulrich ta ramener, il te causait, mais tu étais trop dans les vailles pour entendre un seul mot, du coup lorsque vous êtes arrivés à votre entrée, il m'a fait signe de vous rejoindre et m'a confié la charge de te ramener dans ton lit, je n'ai fait qu'exécuter les ordres du colonel chef ! Mais d'après l'expression de son visage, il était vraiment en colère contre toi !
- À ce point ?
- Plus en colère que ça, je n'ai pas encore vue ! C'est sûr que tu vas passer un sal quart d'heure... Avant que je n'oublie, il m'a demandé de te dire de l'appeler dès ton réveil !
- Pourquoi tu n'as pas commencé par là ?
- Mais... Tu disais vouloir le flambeau de l'histoire...
- Il faut que je me grouille, il est déjà une heure du soir... J'ai trop dormis.

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