CHAPITRE 47

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" L'ivresse de l'adolescent conduit à l'immortalité de l'amour... "

Quant une personne découvre pour la première fois, ou à juste un aperçue, d'une chose ou d'un sentiment qui lui était jusqu'ici inconnue, cette dernière s'attache tel un fruit sur son arbre fruitier, pour décoller celle-ci de son ressenti, plusieurs forces doivent être mises en jeu ! Mais, dans mon cas, la somme de ses forces était insensée, voir négligeable et ultra minoritaires .

Après la transmission du télégramme de Franklin laissé par Ulrich, je me dirais tel un marathon vers mon petit chez-moi, afin de pouvoir régler le petit mal entendu de la soirée d'hier. Même si mes souvenirs n'avaient pas encore fait surfaces, j'étais... Je restais persuadée qu'Ulrich avait pu voir au delà de ma fierté.
Je me saisi du téléphone, composa instantanément son numéro, vue que je l'avais retenue et conserver dans une place unique de ma ciboule... Pas de temps à perdre, me disais-je ! Il doit sûrement être inquiet, étant donné mon élongation de sommeil.

- Bon... Bonsoir, je savais pas que tu étais si proche du téléphone !
- Salut ! J'attendais juste un signe de vie, vue la façon dont tu te comportais hier ! Alors ça va mieux ? Tu as retrouvée tous tes esprits ? Tu es maintenant dans la capacité de m'apporter des réponses ? Ou peut-être tu aimerais encore garder le silence, et me tromper... Comme tu l'as si bien fait, depuis plus de quatre mois ! Voir plus, alors Cathïde, qu'est-ce que tu as à me dire ?

- Ulrich, y'a t'il un problème, ou une discussion laissée sur pause dont je n'ai aucun souvenir ? Parce-que là, je ne te suis pas vraiment ? Te mentir ? Te tromper ? Mais où vas-tu chercher pareille ânerie ?
- Des âneries ? Cathïde, je croyais que tu Valais mieux, je voyais en toi, une personne simple, réservée, persévérante, oh sa oui, tu es persévérante, vue que ta bêtise a excédé, tu as eu ce que tu voulais ! J'arrive pas, à croire que tu sois là même personne, la même fille dont je suis tombé amoureux ! Quand as-tu changée à ce point ?
- Si tu fais référence à la soirée d'hier, je voulais juste me défouler et...
- Arrêt ! Veux-tu bien arrêter cette Amnesie ? Tu pensais que je n'aurais jamais su ? Ange comment as-tu pu me trahir de la sorte ?
- Trahison ? J'ai fais une telle chose ? Quand ? À quel moment de la soirée ?
- Je parle de ta liaison avec Bobo ! Oui, le même Bobo qui est le petit ami de ta meilleure amie ! Je parle de cette trahison haute voltige !
- Comment tu as su ? Qui t'a raconté pareille chose ?
- Donc tu croyais que j'étais attardé mental ? Ou peut-être sous et aveugle ? Tu me déçois terriblement !
- Laisse moi, t'apporter des explications auxquelles je suis sûre que tu ignores l'existence, laisse moi te raconter la vraie version des choses ! J'ai quand même droit à une défense...
- N'essaie pas de me raisonner, pour toi j'ai tout donné, je ne t'ai jamais négligé, mêmes quand j'étais hors de ta porté, j'essayais d'être présent d'esprit, pour toi je me suis investi. Mais tu t'ai jouée de moi.
- Ulrich, je t'en supplie, laisse moi t'expliquer, en fait bobo et moi, n'a jamais vue le jour, même si, nous nous sommes affichés dans plusieurs endroits, ce n'était juste que du business, jamais plus qu' un pari, donc j'ai acceptée en voulant faire du bien...
- Du bien ? Mais qu'elle est ce bien qui régi de la souffrance ? De la trahison ? Du mensonge ? De l'hypocrisie ?
- Nos parents ne nous mentent-ils pas des fois pour nous préserver d'une vérité, qui nous fera plus de mal que de bien ? Tel était mes agitations ! Je voulais aider et non détruire...
- J'entends ce que tu dis, mais tu déconne ! Tous tes arguments tu peux les gardés pour toi, j'en ai assez de prêté l'oreille à des justificatifs à dormir debout ! Je suis au bout de la limite.
- Tu crois que tu me facilites la tâche ? J'aime pas les projets que tu délimites, j'ai tant besoin de toi à mes côtés, je m'en veux tant d'avoir fauté , pardonne moi de t'avoir mis de côté, ta douleurs laisse moi la hotée . Je t'en pris, fait moi confiance, mes mots auront un sens, si tu me laisses te les démontrer.
- Mes sentiments sont claires, mes paroles se sont faites entendre, je pense que tu as assez de réflexion pour en déduire ce qui suivra !
- Ne laisse pas la colère aveuglée ton jugement, ne laisse pas la rage dirigée tes paroles, je t'en pris, trouve un seuil de bonté en toi, pour pouvoir apaiser ton cœur, je ne fais que renouée, mais je ne peux pas effacer ce qui s'est passé et je ne peux pas accepter qu'entre nous, ça soit cassée, je ne veux pas te voir me remplacer... Ulrich je t'aime
- Si ton amour, si jamais cet amour, tu dis ressentir pour moi, était ne serais qu'une ose de vérité, jamais tu n'aurais pu me tromper avec l'un de mes amis, qui est aussi le tiens et qui plus est, le petit amis à ta meilleure amie ! Je sais que la distance entre nous, est aussi un facteur de fissure, même si tu étais en droit de me tromper, tu aurai pu le faire avec un autre ! Une autre personne, mais pas une connaissance ! J'ai eu l'occasion, maintenant fois une opportunité de sortie avec plusieurs filles, mais je me souciais toujours de toi ! Au fond de moi, je ne voulais pas blessé cette fille, cette personne inocente qui n'avait pas demandée à tomber amoureux de moi... Je t'ai toujours respecté malgré la distance, mais toi... Je suis à bout ! Cathïde laisse moi le temps de me remettre les idées en places !
- Ulrich ! Cette phrase me fait du mal ! Tes paroles me détruits, ta colère me piétine, te savoir si déçu me fait vivre un calvaire !
- Je vis un enfer ! Et que dire de la soirée d'hier ? Tu m'as complètement rédiculisé , tu m'as fais passer pour un faible, un idiot, un mouton devant tous mes amis ! Ils se monquaient de moi, et ne laissaient même pas faire une illusion de semblant, non ! Ils s'en donnaient à cœur joie ! Et tout ça pourquoi ? Pour une fille ? Alors qu'elles sont pleines dehors ? Qu'elles ne demandent qu'un homme pour un plaisir ? Ou même seraient-elles prêtes à le partager ! Moi pendant ce temps, je meurs pour une fille qui n'a rien à foudre de moi ! Non je ne peux pas laisser cette humiliation passée ! Tu m'as brisé, détruit, je suis fatigué ! Fatigué de toi Cathïde.
C'est finis entre nous, mets-toi ça dans le crâne ! Fin .

Il me raccroche au nez, quelques instants après, je me rends compte qu'il m'a complètement bloqué et signalé. Je n'avais plus aucun moyen de le joindre, plus rien, sur tous les réseau sociaux, j'étais devenu un microbe donc son pare feu devait interdit l'accès.

J'avais si mal ! Que je me couchais, les larmes prient le dessus... Mon cœur saigne ! J'ai perdue ma raison, ma liberté, je suis devenue fugitive de mon propre corps ! Il ne me répond plus... J'entendis ma mère faire son entrée dans la chambre, j'avais tellement mal que je n'étais même pas dans son rapport.
- Ange, est-ce toujours ton mal de crâne ?

Devrais-je le lui dire ? Devrais-je tout raconter ? Serait-elle en mesure de me comprendre ? Quel importance ? Ça ne sert plus à rien, il est parti... Et c'est la seule vérité

- Oui maman ! J'ai terriblement mal !
- Repose toi, je vais aller te chercher un calmant...

Qu'aurait pu t'elle dire d'autre ?

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