CHAPITRE 47

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L'ivresse de l'adolescent conduit à l'immortalité de l'amour...
































Quant une personne découvre pour la première fois, ou à juste un aperçue, d'une chose ou d'un sentiment qui lui était jusqu'ici inconnue, cette dernière s'attache tel un fruit sur son arbre fruitier, pour décoller celle-ci de son ressenti, plusieurs forces doivent être mises en jeu.

Mais, dans mon cas, la somme de ses forces est insensée, voir négligeable et ultra minoritaires.

Après la transmission du télégramme de Franklin laissé par Ulrich, je me dire tel un marathon vers mon petit chez-moi, afin de pouvoir régler le petit mal entendu de la soirée d'hier.

Même si mes souvenirs n'ont pas encore refais surfaces, je suis anxieuse...

Je reste persuadée qu'il a pû voir au delà de ma fierté.

Dans ma chambre, toujours ce mal de tête atroce, je cherche dans ce terrain miné, mon téléphone des yeux.

Je me saisis du téléphone, compose instantanément son numéro, vue que je l'a retenue et conserver dans une place unique de ma ciboule...

Pas de temps à perdre, me dis-je !

Il doit sûrement être inquiet, étant donné mon élongation de sommeil.

Au premier coup de sonnerie, il décroche et sa respiration calme, me fait souffler.

- Bon... Bonsoir, je savais pas que tu étais si proche du téléphone. Ai-je été prise de court

- Salut ! J'attendais juste un signe de vie, vue la façon dont tu te comportais hier ! Alors ça va mieux ? Tu as retrouvée tout tes esprits ? Tu es maintenant dans la capacité de m'apporter des réponses ? Ou peut-être tu aimerais encore garder le silence, et me tromper... Comme tu l'as si bien fait, depuis plus de quatre mois ! Voir plus, alors Cathïde, qu'est-ce que tu as à me dire ?

Le ton qu'il emploi, calme comme lui à la veuille.

J'ai peur, mais c'est différent, je ne suis pas proche de lui, il ne peut rien me faire physiquement comme lui.

Malgré que je sache celà, ma main tremble aussi bien que ma voix.

J'aurais dû l'avouer toute l'histoire la première fois qu'il m'a posé cette question, mais j'ai préférée freiner l'ignorance.

Et actuellement, vue la façon dont il me cause, je suis approximativement, non je suis certaine, il sait.

Il veut me l'entendre dire.

Il veut que j'avoue de ma bouche l'avoir trompée délibérément, avec le mec de ma meilleure amie, l'un de ses amis.

J'ai peur, mais malgré tout, je souffle, je ferme les yeux, et je me laisse porter.

- Ulrich, y'a t'il un problème, ou une discussion laissée sur pause dont je n'ai aucun souvenir ? Parce que là, je ne te suits pas vraiment ? Te mentir ? Te tromper ? Mais où vas-tu chercher pareille ânerie ?

Ne puis-je m'empêcher de dire.

Je n'ai ni la force, ni le courage, ni les tripes et encore moins les ovaires nécessaires pour tout l'avouer.

J'ai peur de ce qu'il pourra penser de moi, et mon mal de crâne n'arrange rien.

Plus j'essaie d'anticiper, mieux je décuple mon malaise.

Les secondes s'écroulent, il respire, ou plutôt il souffle.

Il perds en contenance, je le sens bien, et pourtant il essaie vivement de ne pas s'en porter.

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