CHAPITRE 79

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" À l'encre de l'amitié, l'amour frappe à ta porte... "

L'évaluation du dit probatoire officiel s'achevait ce samedi, avec l'exécution de l'épreuve facultatif, qui pouvait être, le dessin, l'épreuve travail manuel écrit. Il ne restait plus qu'une seule heures, pour achever son épreuve. Nos élèves avaient été réparti sur une seule classe, nous étions là seule première C du lycée, et étions en nombre réduit. Pour nous, s'était juste un simple examen de passage. Lorsque la sonnerie retentit son dernier sifflement, nous nous levons et laissons circuler entre les bancs les professeurs qui récupéraient nos feuilles d'examens. Des ceci terminé, nous étions libres. L'année scolaire était achevée.

Au fil du temps, nous avons toujours eux, cette habitude de nous agglutinés en un seul espace, à fin de débattre sur les exercices proposés sur les diverses épreuves qui nous ont été fournis. Mais, cette énième agglutination, ne mettaient pas en exergue un débat sur feuilles, plutôt sur nos passe temps, que chacun allaient effectuer en attendant la proclamation des résultats. Je ne m'étais pas levée de mon siège, j'y étais toujours, leurs regardant au bout de la classe débattre, tout en souriant. Mon attention première était porté sur Yann. La probabilité qu'il aille faire ses études de Terminale à Yaoundé était grande, que son désire d'aller retrouver sa bien-aimée pourrait entaché son jugement de terminer, où, il a commencé. Je l'admirais sans dire aucun mots, je contemplais avec dévotion et envie sa beauté, le charme de ses lèvres à chaque fois, qu'elles articulaient, je me voyais les prélasser dans les miennes, les entrecoupées dans un choc de passion et de désir commun.

Je ne pouvais plus supporter être relayée au simple rang d'amis. Je voulais plus de lui que de l'amitié, j'aspirais à un futur amour communément partager entre nous, j'étais tellement submergée par mes pensées adoratrices sur sa personne, que je n'avais pas entendu qu'une personne souffrait de la prononciation répétitif de mon prénom, au point de claquer entre ses doigts pour me faire revenir à la réalité et à donner de l'importance à sa présence.

- Bon sens Cathïde, avoue-le tes sentiments et passe à autre chose, c'est exaspérant de te voir bavé sur lui de la sorte.
- Je n'ai pas envie de gâcher notre amitié, par le simple fait que je n'ai pas pû m'en tenir à l'amour amical qu'il me porte.
- Si tu n l'avoue pas maintenant, tu souffriras éternellement de ne l'avoir dit quant il se faisait encore temps.

Visiblement Siefried avait raison, si je l'avoue maintenant , je ne perdrais rien, au contraire, je gagnerais tout en étant fixée sur ses sentiments envers moi, si lui aussi il ressent les mêmes émotions en mon égard, ou simplement il ne voit en moi qu'une simple amie. Ni plus, ni moins. Mais, au plus profond de moi, je sais pertinemment, dans la mesure d'une réponse non favorable, je ne pourrais plus aimé. J'ai aimée au fil du temps, au point d'en perdre mes repères, et vue l'état de mon statut émotionnel, je  pourrais n'avoir plus, la faculté d'aimer sans rien demander, je me propulserais dans le monde matérialiste, où, l'amour est une morale d'intérêt.

- Je vais le faire, croise les doigts pour moi.
- Déjà.

Je me lève, d'un pas décisif, je m'élance vers sa direction, mon corps tout entier était parcourir de frison de peur. Pourquoi avais-je peur ? J'allais simplement pour le lui dire, prononcer ses quelques mots " Yann je t'aime, pas seulement en tout amitié, mais au delà." Ce n'était pas les paroles qui me faisais peur, mais sa réaction, allait-il se moquer publiquement de mes aveux ? Allait-il simplement m'ignorer ? Allait-il me rejetter farouchement ? Qu'allait-il dire ? Serais-ce possible qu'il m'acceptes ? Mon âme avait touchée le plafond le plus haut des interrogations partielles. Arrivé à l'arrière de lui, j'agis une légère pression sur sa tenue, et il arrêt ses dires, se tourne vers ma direction,

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