CHAPITRE 10

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Comme chaque rentrée et chaque lundi de chaque semaine que comprends les douze mois de chaque années ! Le proviseur s'amuse à nous donner des instructions claires et fermes pour le compte de l'année !

Quant à moi, je voulais qu'il termine son racontage et son discours de chaque lundi matin, pour pouvoir aller goûter au fruit défendu ! Je baignais dans une rivière d'amour sans savoir que le courant, bien qu'il soit si doux finirait à un moment par me conduire dans la mer ! Où sans brouette de sauvetage je finirais noyée !

Et puis il ya cette citation de RABELET qui dit "sciences sans conscience n'est que ruines et larme " je vivais l'amour sans même savoir la tonalité de ce mot! De sur quoi une eau calme, douce est celle qui est très probablement la plus profonde et la plus dangereuse !

Mon âme était en parfaite excitation ! Elle réclamait Ulrich et que dire de mon corps ? Je ne parvenais plus à faire le point entre la maladie de ma mère et l'amour que je portais à ce garçon !

- Vous pouvez regagner vos salles de classe ! Un surveillant passera dans chacune des classes pour vous faire un bilan sur le règlement intérieur du lycée, car avec le climat qui règne en ce moment, il est impossible que nous puissions finir à tant ! Sur ceux bonne rentrée académique et bienvenue aux nouveaux bleus ...

Les nouveaux bleus sont en fait les élèves ayant obtenus leur certificat d'études primaires et le concours d'entrée en sixième, cette année, c'est problématique une génération enfantine, car en fonction des âges, ont le peux certifiées.

Tout la foule remercièrent monsieur le proviseur !

- Tu viens ? On doit être sur les premiers bancs cette année !
- Comme tu veux ! Ça n'a pas d'importance !
- Parce-qu'il n'est pas dans ta salle cette année ?
- Qui ça ! Ulrich ? Non... Ce n'est pas celà, jusque... Tu te fais trop de films Marie !

Je m'avançais pour qu'elle ne puisse pas savoir qu'elle avait raison. Et puis pourquoi devrais-je me précipiter ? Il n'est plus là ! Alors je ne vois pas la nécessité de disputer un banc qui n'aura rien de particulier à m'apporter !

- Tu traînes Marie, n'est-ce pas toi qui voulais un Banc au premier rang ? Maintenant tu veux les derniers ?
- Non ! Allons y !

Après maintes hésitations, nous avons finis par prendre place au deuxième banc de la rangée du milieu ! De là, la vue était magnifique, car la cour pleine de gazon était à frapper d'œil, nous étions face l'administration, cela nous donnaient un avantage, pour les aller et retour des différents professeurs. Et puis c'était une place stratégique pour voir les aller et retour des élèves de la quatrième Allemand !

- Alors on s'assoient là !
- Oui, et le banc qui suit, sera celui de Fabiola et celle qu'elle aura choisi pour nous accompagner !
- Oui tu as raison ! Et si on allait à sa recherche ?
- ( Fabiola ) Que je suis perdue ? Mais encore, que je suis en voir d'extension ?
- Toujours à prendre les choses du mauvaise sens !

Nadie entra, s'écria " Ma sœur " elle venait et finissait sa course sur ma poitrine en plein évolution !

- ( Nadie ) Prend un peu de ma chaleur, je sais que je t'ai manquée !

Elle me câlinais et fit de même avec Marie et Fabiola ! Mes poteaux entraient et vins directement nous faire des allégations sur ce comportement, qu'ils qualifient s'attarder lesbiennes, on se défendaient farouchement ! Ils disaient que normalement, la chaleur de Nadie et de toute autre fille confondu leur appartenaient ! Mais bon ils avaient raison sur un point et tord sur un autre car je n'étais pas une attardé lesbienne, car j'avais bien des ressentis pour un sex opposé, un mec, et pas n'importe lequel, un vrai de chez vrai !

En fin, les discussions ont durées des heures ! J'étais en pleine contre thèse qu'une personne avait lancé, soit disant que " les filles ne devraient plus être assises entre elles, elles devraient être séparées et repartir chacune avec un garçon comme ça, le taux de lesbianisme sera en baisse !" J'étais en pleine action, j'agissais comme une vraie meneuse, j'étais vraiment à fond dans mon rôle de chef de classe, quand je le vis, je ne pû m'empêcher de sourire, d'arrêter tout ce que je faisais pour aller à sa rencontre !

J'étais comme attirée, vers un pôle . Comme un métal qui cherche désespérément un pôle pour se lier. Je ne répondais plus de rien, ma raison et mon raisonnement s'étaient aller, laissant une coquille vide ! Sans réflexion et sans logique ! Une seule phrase en tête "va vers lui, vas vers ton sauveur, ton maître ton amant, ton rivale et ton homme " alors je me dirigeais vers lui sans prêté attention à ce qui pouvait se dire, se penser, pour moi, rien n'avais plus d'importance quant il est là, peu importe l'endroit, le résultat serait toujours le même, j'irais constamment vers lui !

J'avançais, le regard toujours plongé dans le sien, j'avais peu, qu'un simple petit battement de cil, fait en sorte qu'il ne soit plus visible, alors, je restais perché dans ce regard comme un singe sur son arbre.

- Salut !
- Salut cathïde ! Ta matinée a été ?
- Maintenant que tu es présent, elle se porte mille fois bien
- Tu es très drôle , Tu sais
- C'est ta présence qui me procure cette sensation.

Je veux toujours apercevoir cette tendance de lui, dans son regard, je veux que cette façon qu'il a de me regarder, ne s'éteigne point.

- Ton sourire réveil mon impuissant, quand tu le fais j'aimerais être impuissant, que tu ne t'arrête jamais, j'aimerais à chaque fois être celui qui te fera toujours sourire !

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