CHAPITRE 44

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Plus dur sera la chute...




























La soirée vient à peine de commencer, qu'elle affiche déjà un elong de curiosité.

Alors comment tout ceci va se terminer ?

Qui de Ulrich ou de Bobo va craquer en premier ?

Suis-je capable de continuer ce petit jeu pendant toute la soirée ?

Autant de questionnement pour peu de réponses, voir aucune.

J'avance à l'aveuglette, tel un aveugle sans sa canne.

Son regard ne me lâche pas, en fait leurs regards ne me quittent pas d'une semelle.

Je suis épuiée qu'importe le mouvement que je fais, je suis observée, dans leurs collimateur.

Et j'ai beau faire les pires folies, aucun d'eux ne me visé, aucune balle ne sort de leurs projectiles.

À croire qu'ils observent sans réellement voir.

Frustrée ?

Bien-sûr que je le suis, j'ai beau me tordre à la tâche pour leurs rendre jaloux, mais j'ai plus l'impression que je me rends naturellement jalouse du fait qu'aucun d'eux ne veuillent m'accorder de l'importance et de l'intérêt.

À croire que je me suis fais toutes seules des scénarios improbables et irréaliste.

Peut-être je n'ai été qu'un simple jouets, ceci justifie bien, leurs agissements.

Sûrement ils ont mieux et moi je ne suis que le passe temps de service, cette chose qu'on use lorsque la maîtresse des lieux n'est pas disposée.

Verre sur verre, j'enchaîne, déception sous dépression, mes verres ne me permettent pas d'assouvir cette rage qui bouillonne en moi.

Je ne suis pas un larbin de service, je suis celle qui doit avoir le premier rôle, je déteste être le second plans, ils le savent pourtant, et pourquoi ils font les ignorants ?

Vous voulez que j'explose ?

C'est ça !?

Voilà vous êtes servît ! Parce que là, je ne réponds plus de moi.

Suis-je soûle ? Non, l'alcool n'a jamais dicté un comportement, il démontre plutôt l'envergure de notre véritable personnalité.

Je sens l'adrénaline me monter au cerveau.

Je peux toutes les sensations de mon corps s'aiguisées, j'ai l'impression d'être plus leste qu'une feuille et cette bosse qui se prononce de plus en plus sous mes fesses, me signale que mes jeux de reins ne le laisse pas indifférent.

S'il est déjà dans cet état, que dire d'Ulrich et bobo ?

Sont-ils affectés par ce que je fais de mon corps ?

Voient-ils au moins tout le mal que je me donne pour leurs rendre fou ?

Sérieusement, qu'est-ce qu'il y'a de si difficile à faire !?

Je ne demande pas la lune non plus !

Et merde, l'un d'eux ne peut pas tout simplement prendre ses couilles en mains et se lever en homme, primitifs de ses émotions pour m'arracher des bras de Franck comme l'a fait Brice y'a à peine quelques minutes ?

Donc, seul Brice possède des couilles sur cette terre !?

Non mais, sérieusement je leurs mâche les aliments, mais il faut toujours que je crache dans leurs bouches et que je les incite à avaler.

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