L'amour n'est qu'un sentiment infâme, maladif et addictif !
Et que dire de la passion ... ?Frustré !
Limite irrité !
Je crois que je vais péter un câble !
Trop tard, je suis déjà sous les pétards !
À moi !?
Me faire ça à moi !?
Sérieusement !?
Pour qui se prends t'il pour se permettre de telles libertés ?
Après m'avoir vachement excitée, il s'en va sous le prétexte que je ne veux pas de lui !
Comment ça je ne veux pas de lui ?
Il n'est pas sérieux tout de même ?
Ah ! Visiblement si, au vue qu'il est réellement entrain de s'en aller.
Et que je moi, je reste accrocher là, comme si l'on m'a seulement collé à ce mur.
Ma chemise est encore entre ouverte, je ressens encore la sensation de ses lèvres sur mon cou.
Et instinctivement, mes doigts effleurent cette partie de mon anatomie.
Je serre les jambes, car je ressens encore les battements de mes lèvres intimes.
Je sens ma culotte mouillée.
Il n'est pas allé de main morte, me dis-je en me mordant la lèvre inférieure
L'homme est un spécimen très imprévisible, mais faut reconnaître, il a vraiment des ressources pour faire plié une femme.
Je sais, face à lui, je perds mes moyens.
Il a ce truc nocif qui m'attire, ce truc de sombre que j'aimerais explorer.
Ce n'est pas la première fois qu'il se permet autant de liberté sur mon corps.
Pour lui, je suis sa chose, et il peut faire de moi, ce que bon lui semble. Et bizarrement, celà ne me dérange pas, car j'aime et je suis consentante, pour tout ce qui peut advenir entre nous.
Égarée dans les pensées, je n'ai pas entendu les autres revenir de leurs exploration de la cantine.
Toujours dans les vagues, j'ai juste à peine le temps de voir Tores passer la porte au compagnie de Marie toute joyeuse, que je me précipite sur mon chemiser, question de refaire ma boutonnière.
Le cœur battant, comme si l'on vient de m'attraper après une bêtise, j'ai les mains moites, plus j'essaie de refaire ma boutonnière, mieux j'en pire la situation.
Alors, j'abandonne l'idée de me boutonnée entière et gagne avec précipitation ma table.
Il a le mérite de me faire perdre mes repères au sens propre de la chose.
- Ange, mais où vas-tu ? Me questionne Nadie
- Je rentre, je ne me sens pas bien. Je suis comme à l'étroit, je n'arrive plus à respirer, c'est trop pour moi. Dis-je en empilant mes cahiers, les uns sur les autres
- C'est quoi concrètement ? Tu es malade ? S'inquiète Fabiola
- Pharel t'a fait un moment plan ? Intervient Tores
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AMOUR LYCÉENS
Teen FictionLe LYCÉE ! Un univers de folie, de dingueri. Et surtout se sont les années qui nous rappellent nos peines et nos tristesses. C'est le seul endroit où tout nos rêves les plus fous ont vu le jour. Du moins c'est le cas de cathïde. Alors qui peut pré...