CHAPITRE 1

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On dit que l'amour vient à point à celui qui sait le chercher...


















J'ai beaucoup du mal à relever mes paupières, elles sont très lourdes ce matin.

Et quand j'y parviens, mon regard est directement dirigé vers cette horloge qui affiche déjà six heures et quart du matin !

Et merde

Je retourne le regard et le remets sous la couette.

À dieu la grâce mât

Aucune motivation ne m'anime, malgré que le jour que j'ai tant chéri est arrivé.

Même s'il ne débute pas réellement ici, je peux me satisfaire de le vivre une seconde fois.

Alors pourquoi ai-je ce sentiment ?

Je balance ma tête des deux sens pour effacer rapidement ces pensées, et profiter délibérément de ce petit moment de détente.

Visiblement détente n'est pas adéquat, car à peine ai-je fermée à nouveau les yeux que les grincement de la porte  et la figurante voix de ma mère me font la leçon.

Maman !!!


- Aller debout, c'est ton premier jour de cours et il ne faudrait pas que tu y arrives en retard.

Qui dit nouveau lycée, dit faire de nouvelles rencontres, nouveaux professeurs, plusieurs exercices, examen, révision, des réveils matinales, et des retours tardifs sous la couette.

Ma veine


De plus, ces regards et ces chuchotements absurdes sur tes origines, ta provenance, pourquoi ce changement d'établissement, sans oublier les méfiances, les persécutions de la part des anciens vétérans de la classe...

Et au passage sûrement...

Non, ne pense pas à ça Ange.

Tout de même.


- Dépêches-toi ne me fais pas me répéter !

Je frappe ma tête contre l'oreiller et me lève. Quand la cheffe parle, autant d'exécuter sur le champ et direction la salle de bain.

Mais lorsque mon reflet fait abstraction dans la glace, et que j'entre en collision visuel avec celui-ci. Je suis directement portée sous une forme de trance perturbatrice qui ne tarde pas à faire naître des craintes et aussi rapidement des questionnaires.

Que diront-ils quant il faudra faire cours d'éducation physique pratique, et que mon corps recouvert de cicatrices sera mit à nue ?

Au simple fait d'appréhender leurs réactions me fige aussitôt car elles font resurgir des traumas que je pensais meurtri depuis fort.

Dès lors, mon regard ne quitte plus mon reflet, instinctivement mon corps reflète ma peur sous une tremblote les plus prononcée, dans le mental, une guerre fait rade.

- Ange ! Mais...

Une main, celle de ma mère se pose sur mon épaule, et ce simple contact suffit à me tirer de ma trance.

- Ma puce, ne tiens pas compte de ça, tu verras que tout ceci disparaîtra le moment propice et puis tu es encore très jeune et tu n'as que treize ans donc je pense qu'avec le temps, ceci ne sera plus visible, sois en sûrs.

AMOUR LYCÉENS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant