AMOUR LYCÉENS

CHAPITRE 81

On se retrouvera, qu'importe le temps que ça prendra, et tu sais pourquoi ?
Nous sommes liés, à la vie à la muerter

Vous êtes t'il déjà arrivé de vous faire votre introspection ?

Vous me direz tous oui sans exception.

Je l'ai fais et vous savez quoi ? Je suis plus fière et séduite par la personne que je suis, est-ce sûrement une montée exponentielle d'hormones qui me fait me sentir aussi bien dans ma peau, l'importance c'est d'aimer qui on est.

Bien-sûr l'image qu'on reflète de soit, est celle que tous dicteront pour nous décrire, et puis on en vient à ne plus savoir qui l'on est réellement, tellement nous nous sommes forgés des inepties, des idolâtrale de notre propre personnalité, nous sommes matérialisé comme la société voudrait que nous soyons, et au final pourquoi ?

Pour plaire à son prochain, pour ne pas être un bug dans le système, pour juste se coller l'étiquette, je fais partie du lot, je me dois d'être ainsi, je suis comme je suis, car la société est comme elle est.

C'est tellement absurde d'être ce que l'on souhaite que nous soyons, où est passé le libre arbitre de soi ?

S'il l'on commet des fautes, serais-ce peut-être de la faute du système qui voudrait que nous soyons comme la plupart de nos semblables ? À l'identique, extérieurement comme intérieurement !? Soit le reflet de l'un et de l'autre.

Libre, libre on nous répète tant ce mot, or la liberté n'est qu'envie et aspiration, car personne n'est soit disant libre, nous sommes tous affranchis par ce qu'il appelle corde pénal.

Sans lui, sans cette fichue restrictions, certe le monde irait droit vers l'anarchie totale, mais au moins nous serons libres d'exposer, d'extérioriser au grand jour, notre véritable personnalité.

- À quoi est-ce que tu peux bien penser, percher ici !? Dit-elle tout en prenant place au près de moi.

Assise, le regard perché vers l'horizon, admirant cette flore en pleine expansion, ces enfants qui croient que le monde se résume à la naïveté, me fais intérieure rire, car il y'a à peine quatre ans, j'étais comme eux, insoucieux, ébloui par tout et par rien, mais aujourd'hui, que puis-je dire ?

La vie m'a montré des couleurs, des couloirs auxquels je ne m'y attendais pas, comme quoi il faut vivre ce monde pour espérer le comprendre.

Elle est là, assise à mes côtés, me souriant de sa dentition parfaite.

Fragile.

Sourire c'est un signe de fragilité, je suis bien placée pour le savoir, car à une époque, je souriais tellement que je pourrais faire un infarctus joviale.

Kezi, jolie prénom, beau physique, forme généreuse, où il faut quand il faut, comparer à elle, je suis un cuire-dent.

Débrouillard, qu'importe la matière, elle s'y fait, elle ne fait pas dans la demi-mesure, elle est là, pour obtenir son diplôme, son baccalauréat scientifique et j'espère que tu l'auras, crois-moi l'université est prêt à t'accueillir, car tu as le profil recherché.

- Rien d'intéressant, j'admire juste. Dis-je en détournant le regard de son visage

- Qu'est-ce qu'il y'a ? Je sais que je ne suis pas ton amie et que ça fait à peine deux semaines qu'on se connait, mais en ce laps de temps, je dois bien l'avouer tu es aussi mystérieuse que la philosophie l'est.