CHAPITRE 20

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C'est à travers le sourire d'un Homme qu'on reconnaît sa beauté...































Plusieurs semaines se sont déjà écoulées depuis le mois de septembre, qui était le mois des reprises des cours.

Depuis le fameux jour de la rentrée et ce fameux baiser au frond et ce paquet de friandises, Ulrich m'a complètement oublié.

Pas une seule fois, il a perdu son chemin pour celui de mon bâtiment.

C'était comme si, on ne s'était jamais connus , jamais vues...

Même si parfois, très parfois, nous nous croisons à la cantine, il n'avait pas mon temps, c'était comme si je n'avais jamais existé, comme si ma présence ne l'affecte pas.

Et mon cœur se serait à chaque rejet. Même après m'être fait autant recaler, je n'ai pas pour le moins capituler, dès que j'avais la possibilité de l'apercevoir que ça soit de loin ou de prêt, je souriais toujours autant, et de la même façon, il passait toujours comme si je n'existe guerre.

Je l'admirais se balader bras dessus, bras dessous avec cette fille, certe elle était plus charismatique que moi, elle avait tout en mieux que moi, poitrine, un corps taillé tel un mannequin...

Quant à moi, j'ai la possibilité d'être très heureuse, de vivre une vie de princesse, de duchesse, de reine auprès de David.

Il sais être attentif à tout mes états d'âme, il prend mes caprices en cœur, il satisfait tout mes moindres désirs, il prend en considération les détails et il est très protecteur.

Jamais je n'aurais rêvé mieux, il est parfait en tant que petite ami,  meilleur ami et qui plus est, peut être sera-t-il un excellent fiancé et voir un meilleur partenaire à vie.

Mais c'était pas Ulrich et c'était ça le plus gros problème.

Je force malgré tout d'être dans son univers, car, oui, j'ai accepté d'être sienne, à contre corps, par jalousie, par cupidité, par manipulation et ceci juste parce que je voulais faire ressentir à Ulrich ce qu'il m'a fait ressentir et continue à me faire endurée.

Les semaines défilent comme un courant d'eau qui s'écoule dans la mer, sans que nous nous en rendons compte, nous étions à mille chemin pour l'examen final.

Le brevet d'étude du premier cycle.

- Salut mon ange... Alors ton weekend a été ?

- Oui et le tiens David ?

En me donnant un tendre et doux câlins, qui est un peu trop prolongé à mon goût, mais je ne dis rien.

Car c'est David, il peut bien profiter de si peu, surtout que je ne lui donne rien d'aussi consistant que lui m'offre.

- Je voulais que sa coule vite, pour pouvoir être avec toi... Tu m'as terriblement manqué.

- À ce point ?

- Oui et bien plus encore, je t'ai apporté tes friandises, j'ai plutôt pris ceux dont tu raffoles, avec en surplus ça...

Il me donne un baiser à la joue, et me regarde longtemps dans les yeux, il s'approche peu à peu vers moi, le regard plongé dans le miens.

J'ai donnée mon approbation au cas contraire j'aurais détourner le regard, pour lui dire que je ne suis pas prête, mais non, je le laisse avancer, me désirer.

Dire que ceci va être mon tout premier baiser, moi qui le voyait autrement, avec une tout autre personne, et ceci qu'importe le lieu, tant que c'était avec lui, ça ne me dérangeait pas.

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