CHAPITRE 36

26 7 15
                                    

" Si quelque chose est trop beau pour paraître réel, alors c'est forcément une illusion de la vie..."

POUR MON ÉGAUX

Celà fait maintenant plus de trois mois depuis la rentrée scolaire, trois mois d'absence, trois mois de relations à distance, trois mois à espérer, trois mois à me poser des questions, trois mois à m'imaginer les pires scénarios.

Ulrich, que fais-tu ? Avec qui es-tu ? Où êtes-vous ? Penses-tu à moi ? Toujours les mêmes interogations, toujours le même écot dans ma tête, j'aimerais bien t'avoir près de moi, tenir ta main dans la mienne, j'en viens à perdre le son de ta voix, la douceur de tes paroles, la délicatesse de tes mains sur mon corps, et ton parfum, ce parfum qui m'a marquée dès notre première rencontre. Te souviens-tu encore de notre rencontre ? Penses-tu non seulement aux premières paroles que tu m'avais dites ce jour ? De mon côté, ces souvenirs, sont les seuls qui me rappelle ta personnalité, tu me manques, mais ça, je suppose que tu ne t'en soucis plus, car sûrement, certainement, avec une certitude je peux affirmer que tu as trouvé mieux, tu as trouvé pointure à tes pieds comme on le dit si souvent.

La mélancolie m'en porte, mes émotions s'entremêlent, la douleur de le perdre, le sentiment qu'il s'éloigne de moi, la jalousie que je ressens quand je l'imagine avec une autre, je craque ! À force de trop réfléchir, de trop penser, de trop espérer, de trop y croire, de trop mettre le cœur, j'en finis pas oublier le pourquoi je suis au lycée. Mes notes scolaires se sont vus profondément affectées, je chutais, ou plutôt ma chute était inévitable ! Quoi faire ? Comment y remédier ? À chaque fois que je prenais un cahier pour l'étudier, mon esprit était transporté dans un monde où le seul et unique n'était que lui ! Lui et lui seul. Il occupait l'infime partir de mes pensées, ma concentration était perturbée, déréglée comme une aiguille à l'approche d'un aimant.

- Bonsoir ma petite princesse
- Bonsoir mon roi ! Comme vous êtes ponctuel, je pensais justement à vous !
- C'est normal, nos sentiments et pensées sont condamnés à hérer mains dans la mains, côte à côte. Toujours ensemble et jamais inséparables.
- J'aimerais bien te croire Ulrich, mais cette distance entre nous, cette élongation m'implique des doutes, je me pose des questions auxquelles je ne donne réponse.
- Cathïde, je t'aime tellement que mon amour pour toi pourrais transpercé la muraille de Chine. Écoute mon jolie cœur, que je sois présent de corps ou absent ne changera jamais rien à l'amour que je te porte, tu es ma première, mon premier coup de foudre, et crois moi, cette histoire, notre histoire ira loin, elle sera une longue et unique en son genre, je t'aime.
- je ne peux pas faire taire les rumeurs sur toi, je ne peux pas ignorer mes doutes et faire comme si de rien n'était, moi tous ce que je veux, c'est toi, un toi bien présent, un toi qui me dira je t'aime en fasse et accompagné de notre premier baisé, mon tous premiers car je me préserve pour toi et toi seul. Je te veux près de moi , Ulrich j'ai besoin de toi !
- Et moi, j'ai encore plus besoin de toi. Je serais là pour le réveillon de Noël, on le passera ensemble juste toi et moi, nous deux contre le reste du monde. Je t'aime cathïde
- Je t'aime encore plus Ulrich, bon je dois essayer de réviser, je suis tellement discrète ces derniers temps... Et j'ai peur de chuter !
- Repose toi, je pense que c'est la fatigue, après une bonne soirée tu iras mieux, aller je te laisse, et rappelles toi, je t'aime.

Comment ne pas fondre face à cet afflux de tendresse, de délicatesse,  de considération, d'amour réel, pure et sincère ?

- Bonsoir ma petite folle
- Coucou ma Nadie d'amour, comment vas-tu ?
- Bien, en fait j'aimerais que tu apportes ton téléphone demain, j'ai des photos à faire, s'il te plaît soeurette.
- D'accord et puis ce qui m'appartiens t'appartiens aussi
- Vise versa princesse, bon je te laisse, je suppose que tu dois être fatiguée, n'oublie pas, téléphone chargé, demain matin lycée, bisous.
- Promis

Ce qui l'appartient m'appartiens aussi, donc pourquoi me morfondre ? Pourquoi est-ce que j'ai ce sentiment de culpabilité ?

AMOUR LYCÉENS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant