AMOUR LYCÉENS

CHAPITRE 50

" Parfois il faut passer par le pire pour obtenir le meilleur... "

La visite de Franklin m'avait fait du bien, un très grand bien qui me remit sur pied.

J'ai passée cinq jours et cinq nuits dans cet état déplorable, à me lamenter sur cette rupture qui n'avait point de sens, à quoi bon continuer dans cet élan de désespoir ? Si c'est la fin, alors soit !

Je me lève, me dirige vers ses rideaux bleues blancs, qui recouvraient entièrement la pièce, et là rendaient vraiment desesperante, ce corps qui allait déjà vers la momification, se voit revivre... J'allais prendre une douche, la sensation de l'eau sur mon corps était tel inexplicable, jamais je n'avais eux autant plaisir à prendre une douche, l'effet sur mon corps me faisait revivre, l'amour, c'est vraiment un virus mortel.

Ça fait exactement cinq jours, donc actuellement nous sommes le trente un décembre, et demain, c'est le premier janvier ! Cinq jours que j'ai laissée bobo dans les vailles, cinq jours et moi qui les avaient vues comme une éternité, à croire qu'il va penser du mal de moi. Je me décidée de l'envoyer un message...

- Bonsoir Bobo
- Bonsoir Cath, comment vas-tu ? J'ai appris pour ton état de santé, alors comment tu te portes ?
- Ça va, merci de t'être inquiété, et je m'excuse pour cet absence prolongée
- Pas besoin, tu étais très mal au point, et je ne pouvais pas t'oublier à être présente, et ton programme de demain ?
- Non, désolée je suis en convalescence et je ne peux pas mettre de l'alcool dans mon organisme, tu peux comprendre ?
- Oui, désolée de t'avoir demander ça, c'était complètement déplacer de ma part
- T'inquiète pas, on pourra se faire une sortie, quand j'irais mieux.
- Merci Cath, je t'aime, prends soin de toi, et bonne année par anticipation mon petit cœur
- Merci, meilleure à toi .

Malgré tous, il est amoureux de moi, amoureux de cette fille qui n'a pas hésité à lui laisser pour un autre, à jouir de son meilleur ami, juste pour susciter en lui de la jalousie.

La nouvelle année, qu'elle année vraiment incomprise, difficile, je vais la débuter sans toi, sans mon essentiel, je serais comme un soldat jetté au front, qui ne sait ni qui est son ennemie, encore moins ses alliés.

Pour cette année, juste celle-çi, j'aimerais faire le vœu qu'il me revienne, je veux qu'il m'illumine de sa lumière blanche afin que le prisme de mon cœur continue à la décomposer en une multitude d'onde transversale qui parcouriront l'infine partie de mon corps jusqu'à' atteindre le point excitant. Je le souhaite au plus profond de mon cœur.

J'arrive au salon, avec un sourire des plus performant, ma mère m'admire sans rien dire, elle est sans mot, l'expression de son visage reflète une joie étonnante, je m'approche d'elle, l'étreinte...

- Maman, j'ai envie de changer d'air, je vais un peu marché
- Ton amis Franklin a fait du bon boulot, te voilà remise sur pied comme par acharnement, vous avez vraiment un lien indestructible... Merci à lui, merci qu'il soit présent.

Elle avait raison, ça visite et ses paroles m'avaient changer, du moins il m'avait apporté ce que nul n'avait pu le faire, pas même la science, encore moins les pratiques religieuses et religiones. Il n'est pas médecin, encore moins un tradi-praticiens, non, il est juste Franklin, un être humain, simplement mais qui a sauvé la vie d'un autre.
Il y'a pas qu'en médecine qu'on peut prétendre sauvé la vie d'une personne, seulement à travers ses actes, ses paroles, sa présence et son amour l'on en sauve plus chaque jour, à chaque instant. À vrai dire, pour moi l'amitié est le meilleur médicament contre tous.

Je réalisé aujourd'hui que l'amitié vaut de l'or, et en se premier jour du nouvel ans, je prends la ferme résolution de ne plus squatter les rues de la peine, car l'amour ça tue, surtout quand tu te démaines.

Je passais cette journée à la maison, à regarder mes mangas préférés et tout en s'apprêtant pour la journée de lundi. La fameuse journée du lundi après les fêtes, cordialement surnommé "la journée des potins" mon nom fera la unes ! Que dis-je, je serais la risée de toutes le genre féminine.