CHAPITRE 26

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La distance peut empêcher nos deux corps de s'entrelasser mais jamais éteindre la flamme qui est en nous
































Ulrich a quitté le lycée !

Il est parti.

Il m'a laissé seule

Il m'a lâchement abandonné

Il m'a quitté en lâche

Il a tué une histoire qui n'a malheureusement jamais vue le jour

Il a détruit mes imaginations

Il s'est taché de pourrir mes sincères aspirations sentimentales auprès de lui.

Lâche que tu sois.

Meurtrier que tu puisses être

Je te déteste

Je te hais tellement que j'aurais souhaité ne jamais te rencontrer.

Jamais !

Tu me dégoûte tellement

Mais qu'est-ce que ça fait mal d'être trahir de cette façon, par la personne que l'on aime sincèrement dans ce monde.

L'amour ça blesse, je suis profondément blessée.

Moi qui était si enthousiasme à l'idée de l'avoir auprès de moi pendant neuf mois !

Neuf long mois, je vais encore me retrouver seule !

Après tout la solitude c'est mon monde.

De tout ceci je retiens que je ne suis pas faite pour tout ça.

Et mes pas m'ont conduit auprès d'elles.

Le morale à zéro, ma démarche au par avant assuré, a pris une coloration nonchalante.

Ma jovialité s'est transformée en fureur. J'ai la fougue de cette journée, j'aimerais tellement que ça ne soit qu'un rêve, mais cette douleur au creux de mon cœur, me signale le réalisme de cette journée.

La colère que je ressens, irrite tout ce que je suis de nature.

La tête baissée, les larmes qui inondent mes chaussures, leurs mains qui se posent sur mon épaule,

- Eh ! Ma puce , qu'est-ce que tu as ? Me questionne Nadie

- Ça va pas Ange ? Tu as l'aire... Enchaine Fabiola

- Perturber, triste, on dirait que tu sers juste les larmes, qu'est-ce qui ne vas pas ? Tu sais que tu peux tous nous dire !  Me rassure Marie

Et le courant se déverse
J

e ne parviens plus à me contenir, j'éclate en larme, et elles me ramènent dans leurs bras.

La douleur s'intensifie plus leurs câlins se décuplent.

Putain, j'ai excessivement mal


- Alors parle qu'est-ce que tu as ? Me murmure Farida

- Ulrich... Chuchote-je en redoublant l'intensité de mes pleurs

Et je fonde littéralement en larme dans leurs bras.

Je pleure des sanglots comme ci j'ai perdu un membre cher.

N'est-ce pas le cas ?

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