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J'en. Peux. Plus.

Je me laisse tomber sur le sol en béton de la salle. Je suis épuisée. Je ne sens plus mes jambes ni mes bras. Je ne suis pas faite pour ça, bon sang. Quand je repense à mes entraînements avec John, ça n'a plus rien à voir avec ce que je vis maintenant avec Denis.

Je ne comprends pas comment il fait pour passer des heures à s'entraîner. D'où puise-t-il cette force ? Il n'est pas humain.

C'était ça que cette pièce cachait. Une salle d'entraînement avec tout un tas d'instruments pour se battre, faire du sport. Une véritable torture.

- Debout, lâche Denis d'un ton ferme.

Voilà, ça fait des heures qu'il me donne des ordres comme un vrai tyran. Il ne me ménage pas, loin de là, et je me demande si tout cela n'a pas à voir avec le fait que je l'ai repoussé au restaurant hier. Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. Nous avons passé notre nuit à nous entraîner. Il ne m'a même pas laissé le temps de prévenir mes parents que je ne passerais pas la nuit à la maison.

Je me relève difficilement pour me positionner en face de Denis.

- Je suis épuisée, lui dis-je.

- Tu ne l'es pas, me répond-il.

Il plaisante, c'est pas possible.

- Quoi ?

- Tu n'es pas épuisée, Diviya. Si tu l'étais, tu serais allongée au sol.

- Attends, tu attends que je tombe dans les pommes pour arrêter, Denis. T'es malade !

Denis se rapproche de moi d'un mouvement vif et expert. D'un geste rapide, il enlace mes bras derrière mon dos, maintenant fermement mes poignets dans une prise d'étau. Son corps puissant se presse contre le mien, me piégeant contre lui. Je peux sentir chaque centimètre de sa force, chaque muscle tendu contre moi.

Sa prise est ferme et inébranlable, me laissant peu d'espace pour me mouvoir. Je sens son souffle chaud dans mon cou, sa présence intimidante qui fait naître un mélange de peur et d'excitation en moi. Mes tentatives pour me libérer sont vaines, car il maintient son emprise avec une maîtrise totale.

La tension est palpable alors que je lutte contre cette prise implacable. Mes muscles se contractent sous l'effort, mais ses bras solides restent inébranlables. Chaque mouvement que je fais est capturé et neutralisé par sa force dominante. La résistance m'épuise, tandis que la pression de son corps contre le mien m'envahit de sensations contradictoires.

Dans cette lutte contre sa prise, je ressens un mélange de frustration et d'admiration. Frustration d'être à sa merci, de ne pas pouvoir me libérer de son emprise, mais aussi admiration pour sa technique et sa maîtrise du combat. Alors que je me débats, mes pensées se bousculent, oscillant entre la volonté de me libérer et une étrange fascination pour sa domination.

- Débat-toi, souffle-t-il près de mon oreille.

Sa respiration saccadée résonne dans mon esprit, me rappelant la proximité troublante de nos corps. Je ravale ma gêne et me concentre sur la situation, déterminée à me libérer de son emprise.

Je fais appel à mes dernières réserves d'énergie et me débats avec ferveur. Je bouge mon corps dans tous les sens, cherchant le point faible dans sa prise solide. Mes muscles brûlent sous l'effort, mais je refuse de céder.

Soudain, une idée me traverse l'esprit. Je saisis l'occasion et effectue un mouvement rapide, utilisant ma souplesse et ma vivacité. Je glisse mon bras entre le sien, libérant ainsi une partie de mon corps de sa prise étouffante. Puis, d'un geste fluide et puissant, je me dégage complètement de son emprise, me tenant à une certaine distance.

Trésor d'une vie (T1 + T2)  | En pause Où les histoires vivent. Découvrez maintenant