Des bruits. Des cris.Mes parents et elle.
J'ai aucune putain d'idée de ce qui est en train de se passer, mais j'ai le dos collé au sol et une douleur de chien qui m'arrache le ventre. Je suis incapable de bouger, mais pendant quelques putains de secondes, je revois mes parents. Le sourire de ma mère, le regard froid de mon père et le visage d'ange de ma sœur, Kate.
Il faut que je me lève, bordel !
Je peux pas rester allongé ici sans savoir où est mon souffle, ma putain de raison de vivre.
Diviya.
Je dois la protéger comme je lui ai promis. Je dois être là pour elle, et il est hors de question que je reste faible et au sol.
Alors je les ouvre, ces putains de yeux, et la première chose que je vois, c'est une lumière blanche aveuglante.
Merde !
J'ai du mal à bouger. Mes jambes pèsent des tonnes et les fourmillements dans mes bras sont pires que putain de désagréables.
C'est quoi ce bordel ? C'est quoi tous ces putains de fils, et c'est quoi cette robe de merde que je porte ?
Sans réfléchir, j'arrache les fils qui me perforent le bras, tout comme ceux qui sont patchés sur mon torse, et je me lève. Mais à peine je fais ce mouvement que je sens mes genoux flancher sous mon poids, et je me rattrape in extremis avec mes mains sur le lit.
Un bip répétitif résonne dans la chambre, et c'est là que je capte que je suis dans une putain de chambre d'hôpital.
Putain ! Ça fait combien de temps que je poireaute ici ? Et c'est là qu'une putain de dizaine de personnes en blouse blanche débarque dans la chambre.
- Monsieur Hernandez, vous devez vous rallonger. Calmez-vous.
- Qu'est-ce que je fous ici ? Je demande.
- Un médecin va vous expliquer, gardez votre calme.
Garder mon calme ? Alors que là, j'ai juste envie d'une putain de chose, c'est d'en savoir plus sur elle, si elle va bien.
- Diviya ? Elle va bien ? Je demande sonné.
Ouais, parce que c'est au moment où ils me font rassoir que je commence à être pris d'un vertige putain de horrible.
- Je suppose, oui. Vos proches viendront vous voir, on va juste prendre le temps de discuter avec vous de la situation calmement avant, d'accord ?
Je réponds pas à cette putain de femme qui se précipite pour me brancher de nouveau.
Richardson.
Il m'a envoyé ses putains d'hommes pour me butter.
En sortant de ce château après que moi et Diviya...
Putain de merde !
Elle doit être effrayée.
Il faut que je la voie, que je la trouve.
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Trésor d'une vie (T1 + T2) | En pause
RomanceJe m'appelle Diviya Taller. Un prénom très cambodgien pour une américaine n'est-ce pas ? Ma vie c'est mon épreuve et chaque jour, je lutte pour oublier ces douleurs qui me tourmentent depuis mes six ans. J'ai été abandonné par ma maman, Rama. En p...