|-Chapitre 8-|

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_Chapitre 8_

Je me tourne vers lui et retire mon bras de son empire en lui lançant un regard noir.

— Quoi ? La directrice veut encore me parler ? Demandais-je en ricanant amèrement.

Il me fixe et sans rien dire me répond :

— Pour ce midi, c'était un simple accident.

— Bien sûr, tu croyais quoi ? Répondis-je d'un ton agressif avant de rentrer dans la chambre et de fermer la porte.

Je soupire en me glissant le long de la porte pour me retrouver contre le parquet froid qui me ramène immédiatement à la réalité.

Je souffle en passant une main sur mon front.

Mes paroles arrivent telles des flashs dans ma tête et réalise enfin.

Une douleur intense se propage dans mon cœur alors que nos dernières phrases échangées s'installent dans mon crâne.

Est-ce que j'étais sincère ou ai-je parlé sous l'influence de la colère ?

Je grogne en me rendant compte que cet homme m'épuise littéralement.

Je me redresse et me glisse dans mon lit.

Un bruit intense me réveille mais je donne un coup sur mon réveil qui s'éteint immédiatement.

Je me rendors, bercer par les bruits de pas dans le couloir.

Quelqu'un entre dans ma chambre, j'ouvre les yeux difficilement et je vois Dustin qui se tient devant moi.

— Tu veux quoi ? Soufflais-je.

— Te réveiller, si tu ne viens pas tu auras des ennuis.

Je lui fais signe de partir et il n'ajoute rien de plus.

La porte se referme et je m'endors réellement.

Des bruits de pas résonnent dans le couloir et j'essaye de me concentrer sur mon sommeil pour oublier ces bruits mais il se rapproche.

Des rires me sortent complètement de mon sommeil.

Je soupire, énervée qu'on m'ait réveillé puis jette un coup d'œil sur mon réveil alors que les personnes dans le couloir s'éloignent.

Je jette un coup d'œil sur le lit de Ginny mais elle n'est toujours pas là, à vrai dire elle est peut être en cours.

Je sors du lit et enlève mon pyjama pour laisser l'air frais rafraichir mon corps.

Je lâche un soupir de soulagement quand la chaleur s'évapore.

Je me baisse ensuite pour attraper mes vêtements, je compte bien faire une journée complètement tranquille, pas d'uniforme stupide et pas de cours.

Alors que je cherche dans ma valise depuis une dizaine de minute, la porte s'ouvre et je sursaute en poussant un cri.

Je me relève et regarde droit dans les yeux la personne juste devant moi.

Grant.

Il me fixe aussi dans les yeux et petit à petit son regard dévie vers mon corps.

Une chaleur incontrôlable me prend soudainement quand je me rappelle que je suis en sous-vêtement.

Je me précipite de l'autre côté du lit pour me cacher.

— Dégage de là, espèce d'idiot. Dis-je en le regardant.

Wesley GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant