|-Chapitre 78-|

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_.Chapitre 78._

Alors que l'ours fait irruption derrière les arbres, Ethan met en joue son arme mais des tirs qui proviennent d'autre part encerclent l'ours pour l'effrayer et il finit par battre en retraite.

Tout le monde fixe Ethan qui ne bouge pas, ne comprenant pas réellement ce qu'il vient de se passer.

Un homme assez âgé sort des buissons pour s'approcher et le regard d'Ethan s'illumine.

Je comprends alors que c'est le chasseur.

— Comme vous mettiez du temps, je suis venu vous chercher, nous explique-t-il pas le moins du monde choqué par ce qu'il vient de se passer.

Il nous regarde un par un avant de s'éclaircir la voix.

— Je suis le chasseur, à partir de maintenant vous allez tous m'obéir si vous voulez rester en vie. En échange de ma protection, vous allez travailler pour moi. Je vais vous former à tirer, à survivre au cas où si un jour vous vous perdez et vous ne retrouvez pas le chemin, nous explique-t-il.

Tout le monde reste silencieux et écoute l'homme qui va nous permettre de rester en vie.

Quand nous arrivons enfin à ce qui semble être la cabane du chasseur, nous restons tous un peu perplexe.

Comment peut-on tous tenir dans une si petite cabane ?

— On va dormir où ? Demande un élève.

Le chasseur ricane comme si la question était idiote.

— Dans le dortoir, nous répond-il.

Je tourne ma tête dans tous les sens mais je ne vois rien qui ressemble à un dortoir.

— Quel dortoir ? Continue la même personne.

— Ah les riches, soupire le chasseur avant de jeter un regard à Ethan.

Tout le monde est fatigué par le trajet et l'humour n'est pas vraiment la bienvenue mais je suppose que nous devons faire bonne figure.

— Le dortoir que vous allez construire aujourd'hui, vous avez tout le bois qu'il vous faut autour de vous, je vais vous donner des haches pour pouvoir couper les troncs, nous informe-t-il alors que je regarde les arbres qui nous surplombent

Comment veut-il qu'on abatte des arbres qui font trois fois la taille d'un immeuble ?

Il revient avec un sac plein de haches et d'autres outils puis tire Ethan par le bras pour aller dans sa cabane.

Nous restons tous perplexe puis je me décide à prendre une hache puis essaye de repérer des troncs qui sont tombés ou qui seront assez fin.

Alors que le soleil est en train de céder sa place à la Lune et que nous retenons des cris de douleurs à cause de nos membres endoloris, le chasseur et Ethan refont surface.

Nous avons pratiquement fini le dortoir, en réalité c'est juste une pièce composée de mur faite avec des brindilles, des bouts de bois, tout ce qui nous passait sous la main puis nous avons essayé de les faire tenir avec des branches plus flexible, je suis sûr qu'en soufflant dessus, tout s'effondre.

Le chasseur nous fixe, les bras croisés.

— Bon vous pouvez détruire tout ça, ça me fera du bois pour le prochain hiver, annonce-t-il.

Tout le monde le fixe pour être sûr qu'il a réellement dit cela et quand un sourire se dessine, tout le monde se retient pour ne pas lui sauter dessus.

— J'ai des tentes pliables dans la cabane, y'en a pas assez pour tout le monde mais si vous vous collez ça fera l'affaire, nous prévient-il.

— Pourquoi nous avoir fait perdre une après midi si c'était pour tout démolir après en sachant que vous aviez des tentes ? Demande Rachel avec ses cheveux en bataille qui casse avec son physique habituellement irréprochable.

— Vous aviez d'autre chose de prévu cette après-midi ? Vous devriez me remercier pour vous avoir occupé au lieu de vous plaindre ! S'exclame-t-il en retournant dans sa cabane.

Je me demande comment Ethan a fait pour le supporter.

Mais bon, c'est sûrement une manière pour lui de créer des liens, je ne sais pas, cela fait longtemps qu'il a dû avoir de la visite et d'avoir de réel discussion.

Il n'est sûrement plus habitué à cela.

Alors que le chasseur est en train de sortir les tentes, un téléphone sonne.

Ethan sort le portable jetable pour décrocher et au fur et à mesure de la conversation, son visage devient livide.

Quand il raccroche, nous retenons tous notre respiration.

— La directrice est au courant que nous ne sommes pas morts, lâche-t-il.

J'ai l'impression qu'un poids s'ajoute sur mes épaules.

Un des points essentiel pour notre survie était que la directrice ne soit pas au courant que nous sommes en vie.

— Comment cela se fait ? Demandais-je.

— Apparemment un des patrouilleurs a réussi à s'échapper et il a réussi à revenir à l'école, nous annonce-t-il.

Je me tourne vers les patrouilleurs qui sont installés contre un tronc d'arbre et effectivement il manque Joe.

Il a sûrement dû profiter du moment avec l'ours pour s'échapper et malgré notre dure journée de travail, je pense que c'est cette nouvelle qui vient de nous refroidir sur place.

Joe lui a sûrement déjà dit que nous allions dans la forêt, il peut même balancer Grant et Jessica et ils vont être en danger.

J'espère réellement qu'ils ne vont rien leur arriver.

Je crois que c'est le plus court chapitre que j'ai écrit, j'ai de plus en plus de mal à écrire pour histoire mais bon je vais continuer et essayer de faire une fin qui sera assez correct :) En plus j'ai de la famille chez moi en ce moment mais bon sinon prochain chapitre en début de semaine prochaine en espérant que vous serez toujours là ♥

Wesley GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant