|-Chapitre 58-|

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_.Chapitre 58._

La fin de la semaine arrive enfin et je n'ai pas reparlé à Grant.

De toute façon, il a sûrement dû être occupé avec sa petite amie.

J'ai juste envie de débouler pendant un de leurs rendez-vous pour leur dire que nous nous embrassés mais au final, Caillie n'est pas mieux que nous.

Puis peut être qu'ils vont bien ensemble, deux beaux égoïstes.

Je déteste soudainement Grant alors qu'au final il a fait ce que je n'ai pas eu le courage de faire, agir raisonnablement.

Ou peut être alors que le baiser ne voulait rien dire pour lui, mais je ne comprends pas alors pourquoi il m'a embrassé.

C'était si évident que ça que je brûlais de désir à ce point ?

Je déteste tout remettre en question pourtant c'est la seule chose que j'arrive à faire.

— Tu m'écoutes ? Me demande Phil.

Je hoche la tête.

— Désolé, soupirais-je.

— Un truc qui ne va pas ? Tu es à l'ouest depuis que tu as parlé à Grant.

Je n'ai pas vraiment dit la vérité à Phil, il était si fière de moi que je sois partie parler à Grant que je n'ai pas voulu le décevoir, j'aimerai être celle que j'étais avant, celle qui n'a pas peur du jugement des autres. Maintenant j'ai juste peur de moi, de la réaction que je peux avoir et tout dépend de Grant et seulement de lui.

— Il t'a reparlé depuis ? Me demande-t-il.

— Non, nous sommes amis. Et ça me convient parfaitement, mentais-je.

— Je pensais que tu serais déçu, tu avais l'air d'être vraiment attaché à lui, me confie-t-il.

— Si tu veux mon avis, je pense que j'étais encore un peu blessé par ma rupture avec mon dernier copain et j'ai voulu trouver une nouvelle attache et c'est tombé sur Grant, mentais-je.

Je n'ai jamais été blessé par l'une des relations amoureuses puisque je n'ai pas vraiment eu de relations amoureuses, seulement pour s'amuser, rien de sérieux.

Jusqu'à ce que Grant arrive et me percute de plein fouet comme un camion, qu'il me change en la personne que je voulais éviter d'être le plus.

— Oh, du moment que tu trouves ton compte, me dit-il en écrivant ce que dicte le professeur.

Cette semaine, à chaque fois que j'ai eu à le croiser, je sentais mon cœur se serrer, ses paroles me revenir en mémoire, notre baiser me faire augmenter mon rythme cardiaque.

Durant la semaine, la directrice a été exécrable, nous donnant des discours plus vénéneux les uns que les autres.

Quand la sonnerie retentit, je sors de la salle de cours et l'on me donne un coup d'épaule.

Je me tourne vers la personne pour voir Caillie qui me fusille du regard.

Elle continue sa route sans s'arrêter.

Je décide d'ignorer cet incident pour me diriger vers la cantine.

Quand j'arrive dans la salle en question, mon estomac grogne d'impatience.

Je m'installe à une table suivie de Phil et Dustin.

La directrice se dépêche de venir nous parler à nouveau mais je ne prends même plus la peine de l'écouter, ce n'est pas de la haine et de la violence dans sa bouche.

Wesley GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant