|-Chapitre 68-|

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_.Chapitre 68._

Le bruit d'une serrure que l'on déverrouille résonne dans la cellule et me réveille.

Je tombe nez à nez avec Finn qui me regarde, assis en tailleur.

Je n'ai pas le temps de lui demander la raison pour laquelle il me fixe que la porte s'ouvre.

Je me relève rapidement et recule de quelques pas en voyant des personnes, dont John, entrer dans la pièce en nous jaugeant du regard.

Je tourne ma tête vers Finn qui me regarde en haussant les épaules.

Une silhouette plus petite pousse tout le monde pour entrer dans la pièce.

Je ne mets pas longtemps à reconnaitre ses talons.

« — Viens avec nous. » Dit-elle d'un ton exigeant.

Je jette un dernier coup d'œil à Finn qui me sourit puis sors enfin de la cellule.

Je parcours des yeux les nombreuses cellules qui m'entourent et mon regard se pose à nouveau sur cette blonde qui me fixe, je pourrais parier ma main que c'est Ginny.

— Tu vas aller dans une de ces cellules, m'annonce-t-elle.

— Finalement vous avez renoncé à l'idée de me faire vivre seule pour le restant de mes jours, lui dis-je.

— Ne me fais pas regretter cette acte de gentillesse, me menace-t-elle avant de faire signe aux autres de m'enfermer.

Elle quitte la pièce et claque la porte qui nous sépare du monde extérieur en sortant.

John ouvre l'une des cellules vides et me pousse à l'intérieur avant de la refermer de sortir en suivant les pas de la directrice.

Quelques secondes plus tard, le calme revient dans la pièce et tout le monde commence à me dévisager.

Je tourne ma tête vers la supposée blonde.

— On se connait non ? Lui demandais-je sous les yeux curieux de mes colocataires.

— Oui tu es Avery, me dit-il.

— Et tu es ? Lui demandais-je.

— Ginny, je devais partager la chambre avec toi, me rappelle-t-elle depuis la cellule d'en face.

— J'en étais sûre. La directrice a dit à tes parents que tu étais morte, lui annonçais en oubliant d'y aller avec les pincettes.

Elle baisse la tête et quand son regard croise le mien à nouveau j'ai envie de la prendre dans les bras.

Elle est ici depuis longtemps et je ne comprends pas pourquoi elle est toujours là. Aux yeux du monde, Ginny est morte, ce qui veut dire qu'elle ne verra plus ses parents.

— Moi c'est Rachel ! Intervient une fille en levant la main.

— Tu as été attrapée en même temps que moi non ? Lui demandais-je.

Elle hoche la tête.

— Vous savez ce qu'on va nous faire ? M'inquiétais-je.

— On va sûrement nous tuer, propose un gars dans la cellule à côté de moi.

Je fronce les sourcils, c'est celui qui était avec Ginny la dernière fois que je l'ai vue.

Donc ils sont tous ici.

— Et tu es là pour quoi ? Demande Ginny en s'agrippant aux barreaux de sa cellule.

— La directrice me déteste depuis que je suis arrivée, elle a juste trouvé une manière de se débarrasser de moi, lui dis-je en haussant les épaules.

Wesley GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant