Elle ?
Elle se fiche de tout. Elle ne veut dépendre de personne. Elle récolte autant de regards curieux que de conquêtes. Son but est d'oublier, d'enterrer son passé tortueux le plus profondément possible.
Lui ?
"Lui" ne pense qu'à elle. Il dépend...
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Pour la première fois depuis des mois, j'ai dormi sans faire de cauchemars. C'est un putain de miracle, j'ai dormi comme un puceau après sa première visite dans la grotte aux merveilles.
Je m'étire longuement en bayant bruyamment puis m'assieds confortablement en regardant autour de moi. Ah oui, je suis dans la chambre du sénile. Doucement, je tourne la tête vers lui et quand je le vois, je pouffe de rire sans aucune raison. Je me mets sur mes genoux pour l'observer. Il est avachi sur son ventre, prend trois quarts du lit et ronfle. Bah putain, j'imaginais pas ça comme ça, un Ethan endormi. Je suppose qu'on ne peut pas être parfait en toutes circonstances finalement.
Du bout du doigt, je soulève une mèche pour voir ses paupières fermées. Il ronfle fort putain, très fort, heureusement que j'ai le sommeil lourd. J'effleure son nez du petit doigt avant de me lever pour faire ma toilette. Je trouve une brosse à dents fournie par l'hôtel dans un tiroir et utilise le dentifrice d'Ethan, ainsi que sa brosse à cheveux. Après m'être assurée que je ne puais plus de la gueule, je retourne sur le lit comme si de rien n'était. Il manquerait plus que ça, qu'Ethan se réveille et me trouve dans mon état naturel du réveil. J'ai une image à entretenir.
Je m'assieds en tailleur près de lui. En me levant il y a quelques minutes, je lui ai presque retiré toute la couverture. Je lève les yeux au ciel et m'apprête à couvrir le chacal quand je le vois...
Son cul rebondi. Oh, oui.
Je devine les jolis contours sous son jogging gris. j'imagine la texture, le rebondissement au toucher, ou peut-être que ce sera dur ? Dieu bénisse celui qui a inventé les jogging gris. Rien ne met plus un garçon à son avantage, pour peu qu'il y ait quelque chose à mettre en avantage.
Alors, cul mou ou cul dur ?
Du bout du doigt, je touche la joue d'Ethan. Il ne cille pas. Bon. Mon yeux se posent sur sa colline. Question pour les empiristes, que fait-on pour vérifier une théorie ? Réponse : on fait une expérience. Et c'est pourquoi, en toute objectivité, au nom de la science, je me sacrifie ; j'enfonce mon doigt sur sa fesse. Je grogne façon cochon et tente une deuxième fois. C'est magique. Quelle texture incroyable. Excellent. Je tente cette fois avec les deux doigts. Orgasmique. Je pouffe en étouffant ma bouche. C'est génial.
Et les gagnants sont ceux qui avaient supposé que c'était un cul dur ! Je m'apprête à mettre toute ma main à la pâte quand un grognement me fait sursauter.
-Mais qu'est-ce que tu fais ?
Je hurle et tombe à la renverse. Au sol, je ne bouge pas, priant pour qu'Ethan n'ait rien senti. Ou qu'il croie avoir rêvé. Ou qu'il se rendorme. J'entends du mouvement sur le lit et la tête d'Ethan dépasse du matelas.
-J'ai pas fait exprès, ok ! Je voulais attraper la couverture et mes doigts ont atterri sur ton p'tit- sur tes fesses.
Ethan, encore dans les vapes, se gratte l'œil avant de me fixer. Il n'a peut-être rien senti ?
