i m p o s t e u r |61|

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TW : violence

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TW : violence

PDV Aguir

Lâchant un râle, je roule sur mon dos. Les couleurs criardes attaquent mes yeux. Un mur vert, des décorations aux couleurs pétillantes, un lit aux draps rouges. Il y a une porte en bois et des rideaux tirés, jaune fluo. Le lit est accolé au mur et sur la face peinte de vert pomme se trouvent des lignes rouges. Sans doute pour compter le nombre de jours passés ici.

Et puis il y a des roses partout, elles saturent l'air de leur parfum velouté. L'ambiance est glauque mais la chambre est d'assez bon goût, je dois dire.

-What...

D'entre mes paupières à peine fermées, je distingue une forme se tortiller devant moi. L'asticot qui a la bougeotte, c'est Aspen. Tout comme moi, il est au sol, les mains liées dans le dos.

L'américain émerge du sommeil, une trainée de sang sur sa tempe. Faute de pouvoir le frapper, je plante mon pied dans ses côtes.

-On est où ? C'est un des prank douteux à la mode dans ton pays ? Je trouve pas ça drôle.

Il revient petit à petit à lui-même.

-The hell ? Est-ce que je me mettrais dans un état pareil pour un prank ?

-Vous avez des goûts douteux. Je te rappelle que c'est un américain qui a créé les tartes à la citrouille.

-Est-ce que c'est le moment ? Where the hell are we ? fait-il en essayant de défaire ses bras reliés.

En observant la chambre, son regard s'alourdit d'incompréhension.

-What the fuck ? C'est la chambre à qui ?

-Alors, c'est vraiment pas une blague à toi ? dis-je en sentant la panique affluer.

Je suis dans la fleur de l'âge, je ne peux pas mourir maintenant ! Quoi que... si je meurs dans mon état actuel, ma beauté froide sera conservée et je serai épargné du fléau qu'est la vieillesse.

-Tu ne te souviens pas comment t'es arrivé ici ? demandé-je en frottant mes poignets l'un contre l'autre.

Aspen, le souffle lourd, perd de plus en plus son sang-froid.

-No, no, no, no. Hell no.

Je lui donne un coup de tête.

-Reste avec moi. Si tu me lâches, nos chances de nous en sortir seront définitivement pulvérisées.

Il contracte ses gros biceps, ce qui me fait le jalouser légèrement. C'est très swag. Les miens ne sont pas aussi gros. Mais on peut les utiliser pour nous sortir de là.

-Tu t'es calmé ? dis-je à un Aspen au bord de la syncope. Regagne ton sang-froid.

Sa respiration saccadée retrouve un rythme normal.

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