f a i s - m o i c o n f i a n c e |12|

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Je reconnais les draps dans lesquels je suis enveloppée

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Je reconnais les draps dans lesquels je suis enveloppée. Ce sont les miens. Je suis dans ma chambre. Je n'ai aucune idée de la façon dont je suis arrivée ici.

Je n'ai plus très froid, à vrai dire. Ma fièvre semble être passée. Je sors de ma chambre pour aller au salon.

-Atona ! Pourquoi tu es sortie de ton lit ?

On m'écrase dans une étreinte chaleureuse et je serre papa dans mes bras. L'emplacement de mes cicatrices me démange. Je serre papa plus fort, me sentant bien en reconnaissant son odeur familière et sa voix apaisante.

-Tu as dormi pendant plusieurs heures, tu as bien récupéré on dirait. Ta fièvre a complètement disparue.

J'acquiesce et papa s'écarte en me regardant avec inquiétude. Quand je vois quelqu'un sur le canapé, je hausse les sourcils et papa se retourne.

-Ah oui. Ton camarade de classe Alire était très-

-C'est Aguir, Monsieur.

-Guiguirre-

-Aguir.

-Tirelire était très inquiet pour toi et il a tenu à rester ici jusqu'à ce que tu te réveilles.

Amusée, je souris en regardant mon père prendre une posture intimidante devant mon copain. Il a l'air d'un dur comme ça mais en vrai, il n'est même pas capable de brancher un micro-ondes sans faire sauter les plombs de tout l'immeuble.

-Je vais te préparer un plat rempli de tous les nutriments dont tu as besoin, ma chérie, dit papa en tapotant mon dos.

-Essaye de ne rien exploser.

Il va dans la cuisine et aussitôt qu'il disparaît, Aguir saute par dessus le canapé et m'emprisonne dans ses bras. Je manque de perdre l'équilibre et le serre fort en retour.

-Je suis désolé de t'avoir laissée seule. C'est de ma faute. Tu as du avoir très peur. D'après l'infirmière, c'est ta fièvre beaucoup trop élevée qui t'as fait... disjoncter.

-De quoi tu parles, Aguir ?

Disjoncter ?

-Bah, ta grosse crise dans l'infirmerie. Tu ne te souviens pas ? fait-il avec de grands yeux.

-Quand mes crises sont violentes, je ne me souviens plus de rien au réveil. C'est comme un ordinateur qui surchauffe avant d'exploser, tu vois ? Et je préfère ne pas y penser. J'ai dit des trucs bizarres ?

J'essaie de me concentrer pour me remémorer de ce dont on me parle, mais au plus j'y pense, au plus le détails deviennent flous. C'est comme si j'essayais de ramasser du sable dans mes mains mais qu'il me glissait sans arrêt entre les doigts. Aguir ébouriffe mes cheveux et sourit.

InceptionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant