Elle ?
Elle se fiche de tout. Elle ne veut dépendre de personne. Elle récolte autant de regards curieux que de conquêtes. Son but est d'oublier, d'enterrer son passé tortueux le plus profondément possible.
Lui ?
"Lui" ne pense qu'à elle. Il dépend...
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𝕃𝕦𝕟𝕕𝕚
Prout, alias Bruce, s'entraîne tous les jours pour le match de vendredi. Alors en ce début de semaine, j'ai jugé plus divertissant de mettre de la crème à épiler dans son shampoing. Quelle était sa surprise quand ses cheveux ont commencés à se détacher de son crâne. Résultat : il est chauve par endroit.
Il a désormais un sex-apple qui fait jalouser tous les garçons de l'école.
𝕄𝕒𝕣𝕕𝕚
J'ai mis de la colle forte sous ses baskets, elles se sont collées au sol du vestiaire et il n'a pas pu les utiliser. Puisqu'il m'en restait, j'en ai également mis dans son caleçon, juste là où sa bite fripée doit se poser. Elle est restée collée là. Il a du aller à l'infirmerie pour que l'infirmière découpe son caleçon de sa bite foireuse.
J'ai aussi réussi à accrocher ses vêtements au panier de basket pendant qu'il prenait sa douche. Enfin, quand je dis "je", c'est plutôt Aguir. Moi, je ne sais pas faire de paniers du premier coup.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas laissé court à mon imagination. La gamine qui est en moi... jubile. Et le meilleur reste à venir.
𝕄𝕖𝕣𝕔𝕣𝕖𝕕𝕚
J'ai déchiré ses vêtements puis les ai bien soigneusement repliés dans son casier. J'ai bien sûr particulièrement fait attention à faire de grands trous au niveau de sa quéquette. Sinon, c'est pas drôle.
J'ai aussi foutu un paquet de punaises dans ses baskets. Et dans son sac à dos. Je l'ai entendu crier comme une mauviette depuis le couloir.
𝕁𝕖𝕦𝕕𝕚
J'ai tout spécialement séché la matinée, donc histoire et biologie. Il le faut. Pour Lid. D'ailleurs, elle n'arrête pas de me rabâcher les oreilles pour que j'arrête de tourmenter Bruce. Mais encore une fois, il le faut ! Si moi je ne le fais pas, qui le fera ? Il continuera de baiser ses poufiasses en toute impunité, comme si rien ne s'était passé !
-Bad boy... lumière, dis-je d'une voix lugubre.
Une ombre se meut dans la pénombre. On entend un farfouillis, comme un bruit d'objets qui s'entrechoquent, puis le son d'une prise branchée.
-Que la lumière soit, fait une voix grave.
Une lampe rose Hello Kitty illumine la classe dans laquelle nous sommes. Aguir a volé la clé du local pour qu'on puisse agir en paix. On aurait préféré un placard bien glauque, mais ma claustrophobie ne le permet pas.
Je regarde les motifs Hello Kitty diffusés sur le mur et je frappe mon front. Loki tient la lampe en l'air, la capuche rabattue sur sa tête pour se donner un air mystérieux de "putain de bad boy".
