Jacob BLACK & Allysson WHITE (en réécriture)

Chapitre LXXXXVIII

Juste après avoir dégusté le gâteau, Billy s'approcha de nous et me tendit une petite enveloppe.

- Tiens ma grande, ton père m'a donné ça pour vous.

Je pris l'enveloppe et fis un câlin à Billy.

- Merci Billy!

Je m'éclipsai avec Jacob et ouvris l'enveloppe, elle contenait une lettre.

Ma princesse,

Quel bonheur de t'avoir conduit jusqu'à l'autel et quel bonheur de te voir grandir et t’épanouir, de savoir que tu as trouvé quelqu’un pour veiller sur toi et partager tes joies et tes peines tout au long de ta vie future.
Je me rappelle encore de toi bébé à la maternité et j’ai du mal à réaliser que ce tout petit être que je tenais dans mes bras s’en va aujourd’hui si loin de moi ! Je suis néanmoins rassuré quand je vois l’amour et la complicité qui t’unissent à Jacob. Je sais que votre vie sera heureuse et vous me trouverez toujours à vos côtés pour vous aider et vous soutenir comme j’ai l’habitude de le faire depuis déjà toujours pour toi ma chérie.
Jacob, je te confie ce que j’ai de plus précieux au monde, prends-en grand soin.
J'espère pouvoir être bientôt à vos côtés et voir grandir mon petit-fils.
Je vous souhaite ce qu'il y a de meilleur et en attendant de vous rejoindre enfin, je vous dis à mes bientôt mes enfants, je vous aime...

Chander, ton papa qui t'aime.

Je ne pouvais détacher mes yeux de cette lettre, les larmes coulaient encore une fois le long de mon visage. Jacob me serra contre lui, silencieusement tout en me caressant le dos. Je crois bien n'avoir jamais pleuré autant en une journée. Trop d'émotions c'étaient emparés de moi en ce jour.

J'étais heureuse, je venais d'épouser l'homme que j'aimais le plus au monde, et avec qui bientôt je fonderais une famille, notre famille... Car oui, bientôt nous serons trois, Cameron serait là d'ici quelques mois et j'avais hâte de le prendre dans mes bras.

Je posai doucement ma tête sur l'épaule de Jacob, qui me caressait toujours doucement le dos.

- T'es pas trop fatiguée, ça va? Me demanda t-il.

Je me redressai alors et me mis face à lui.

- Non, ça va.

Je passai mes bras autour de son cou et posai mon front contre le sien.

- Est-ce que je t'ai dis que tu étais très sexy comme ça dans ton beau costume?

- Ah non, ça tu me l'as pas dit.

- Même que si j'étais pas déjà mariée, je crois bien que je te draguerais...

Jacob éclata de rire. Il approcha ses lèvres et m'embrassa passionnément.

- Je t'aime mon chéri...

- Et moi je t'aime encore plus fort...

- Alors embrasse moi.

Il me serra tout contre lui, carressa tendrement mon visage et vint déposer ses lèvres sur les miennes, notre baiser fût de loin le plus passionné de tous. Cela faisait maintenant un bon moment que nous étions là, collés l'un à l'autre lorsqu'Alice nous sortit de notre tête à tête.

- Ah vous êtes là! Est-ce que vous vous rendez compte que tout le monde vous cherche?

Je tournai ma tête vers elle en riant, et vis au loin Seth et Lauriane dans un baiser plus qu'enflammé.

- Non pas tout le monde apparemment! Lui répondis-je en faisant un signe de tête vers Seth et Lauriane.

elle ne tourna même pas la tête et vint nous prendre par la main pour nous emmener avec elle.

- Allez dépêchez-vous !

- C'est bon, c'est bon, on arrive Alice.

Nous fûmes arrivés vers les autres qui  nous attendaient, au loin il y avait une voiture noire garée.

- Alice c'est quoi cette voiture là-bas? Demanda Jacob.

- C'est votre chauffeur!

- Notre quoi?

Alice se tourna, exaspéré par ma question.

- Enfin quoi, vous ne croyez tout de même pas que vous allez passer votre nuit de noce ici quand même?

Je jetai un coup d'oeil vers Jacob qui n'avait pas l'air de trop comprendre lui non plus.

- Allez vous changez, vous partez dans dix minutes.

- Mais pour aller où Alice?

- Ça c'est une surprise ma belle!

Je fus tiré par les filles pour aller me changer tandis que Jacob fut emmené de son côté par les garçons. Dix minutes plus tard nous étions dans la voiture, sans même avoir pris le temps de dire au revoir à tout le monde. La voiture démarra et nous partîmes vers une destination inconnue...