Love on lie

Chapitre 49

Nessa

    Je sors enfin du casino avec mes affaires en main et Taehyung s'apprête à quitter l'entrée de l'établissement avec sa voiture. Il s'arrête devant moi puis il baisse la fenêtre côté passager.

« Monte dans la voiture avant que quelqu'un ne sorte. »

    Je ne me fais pas prier et le rejoins. Il démarre mais je remarque qu'il conduit plutôt vite.

« T'es pressé de rentrer ?

— J'avais oublié que Jungkook devait passer à mon appartement. J'avais des trucs à régler et j'ai carrément oublié. »

    Il adopte un air soucieux et je le vois ralentir.

« Nessa, j'ai quelque chose à te demander qui me trotte dans la tête.

— Dis-moi.

— Si tu ne veux pas répondre, tu n'as qu'à me le dire et je ne te reposerais plus la question.

— D'accord. »

    Sa question m'inquiète un peu.

« Meï-Li m'a dit plusieurs fois que tu m'aimais plus que bien et j'ai l'impression que je te plais. Je me fais des idées ou j'ai raison ? »

    Je crois tomber dans le coma. Je savais que c'était visible mais je ne pensais pas qu'il me poserait la question. Et puis il n'est pas passé par quatre chemins.

« Tu n'es pas obligée de répondre. »

***

Taehyung

    Je la vois quasiment se décomposer sur son siège et je regrette presque d'avoir posé la question. J'aurais peut-être dû demander avec plus de subtilité ?

« Ça serait mal ? »

    Le ton de sa voix me fait sourire. Sa façon de réagir me confirme que je lui plais.

« Ça serait effectivement mal. Tu ne peux pas te permettre de fantasmer sur ton patron. » je ris.

    Je vois qu'elle est gênée alors j'essaie d'emmener ça sur de l'humour. J'essaie vraiment mais la pauvre. Je crois qu'elle songe à sauter de la voiture pendant que je roule.

« Je peux donc en déduire que je te plais ?

— Peut-être. elle regarde par la fenêtre.

— Je ne ferai pas le premier pas avec toi. »

    Nessa fronce les sourcils.

« Tu ne feras pas le premier pas avec moi ?

— Non, je ne le ferai pas. Si je te demande une réponse honnête, je dois l'être avec toi. Je dois t'avouer que beaucoup de choses chez toi me plaisent. Physiquement, tu es loin de me laisser indifférent mais comme tu le sais, j'ai quelques petits problèmes avec l'une de mes addictions. S'il doit y avoir un premier pas, je préfère que tu le fasses de toi-même quand tu seras sûre que tu auras assez de patience pour me supporter. Je ne veux rien brusquer. Je ne te mets pas un râteau et je ne te demande pas de te mettre en couple, non plus. Je te dis simplement que je te laisse du temps pour être sûre de ce que tu veux et je me laisse aussi du temps.

— Donc je te plais ?

— Peut-être. » je reprends sa réponse.

    Mon petit stratagème pour la faire rire fonctionne enfin.