La Lune Mystérieuse

Partie VII Chapitre 1 : Les événements s'enchainent

Bonjour à tous.

J'espère que vous allez bien et que vous avez passé une bonne semaine.

Nous retrouvons aujourd'hui nos amis dans une position assez délicate ... Isil ne va pas bien car enfermée sous terre et l'attaque des gobelins survient. Mais bon ... il y a pire si vous voyez ce que je veux dire ^^'
Un bonus pour les 10K de vues est en cours de préparation. Il ne devrait pas tarder ;)

N'hésitez pas à voter ou commenter ou les deux ^^ et aussi à aller voir mes autres histoires en cours (Selinia et le Phénix d'Espoir ainsi que L'Hibiscus du désert qui vient de démarrer).

Sur ce, je vous laisse. Bonne lecture et bon week-end.

Bisous à tous ;)

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Avec prudence, les membres s'installèrent autour de ce trou en veillant à ne pas trop s'en approcher. Soudain, un grand fracas se fit entendre : Pippin, saisit d'une incompréhensible impulsion, venait de jeter une pierre dans le trou pour voir s'il y avait un fond dans ces ténèbres. La pierre avait atterrit dans un plouf sonore qui s'était ensuite répercuter sur les parois en s'amplifiant jusqu'à arriver à eux.

« Touque stupide, gronda le magicien, ce voyage est sérieux, ce n'est pas une promenade de Hobbit. Jetez-vous dedans la prochaine fois, et ainsi vous ne gênerez plus personne ! Restez tranquille à présent ! »

Le pauvre Pippin se confondit en excuse et retourna auprès de son cousin afin de se faire oublier. Isil soupira en souriant gentiment. Ce pauvre Hobbit était si inconscient et détaché de la réalité que cela le rendait attachant.

« Comment te sens-tu ma douce, lui murmura doucement Legolas en prenant place à ses côtés sans installer de contact physique.

- La présence des arbres me manque et j'ai senti, lorsque le gardien de la porte nous a enfermés dans les Mines, que de nombreuses vies végétales s'étaient éteintes ... Je suppose qu'il les a déracinés puis entassés devant la porte afin de rentre l'accès impossible ... »

Legolas frictionna son épaule dans un geste réconfortant et les deux elfes se sourirent. Enfermés dans leur bulle, ils ne virent pas le regard haineux que jetait Boromir à Legolas. Il l'enviait si fort d'être si proche de cette magnifique elfe. Puis il se souvient. Il n'était qu'un pauvre mortel sans doute dix fois, voire plus, jeune qu'eux. Il se coucha finalement, se détournant du couple, et s'endormit rapidement.

Ce fut Gandalf qui les réveilla. Il fallait avancer car il s'était enfin souvenu du chemin à prendre ... Ou du moins, il avait utilisé son flair : n'aimant pas l'idée de la voie du milieu ni l'odeur de celle de gauche, le magicien avait décidé de prendre la voie de droite afin de recommencer à grimper, pour le plus grand bonheur de la gardienne de Vert-Bois-le-Grand. Ils continuèrent donc leur marche dans le noir total pendant huit bonnes heures en faisant deux brèves haltes. Arrivés dans une immense salle, ils décidèrent de ne pas aller plus loin pour aujourd'hui et se reposèrent dans une alcôve, serrés les uns contre les autres afin de se protéger du vent et du froid. Le lendemain, ils étaient encore épuisés mais Gandalf leur assura qu'il fallait reprendre la route pour ensuite mieux se reposer hors des Mines. Prenant leur courage en mains, les compagnons se relevèrent et reprirent leur interminable marche dans les ténèbres.

Ils passèrent une haute arche de pierre et progressèrent dans un long couloir. Plus ils avançaient et plus la luminosité ambiante augmentait. Ils constatèrent qu'elle venait d'une porte sur leur droite et y entrèrent afin de voir ce qu'elle contenait. Ils dérangèrent une épaisse couche de poussière et constatèrent qu'au centre de la salle se trouvait un bloc oblong surmonté d'une dalle de pierre blanche. En runes étaient gravés les mots : BALIN FILS DE FUNDIN, SEIGNEUR DE LA MORIA.

Les événements s'enchainèrent ensuite avec une rapidité surprenante : Gandalf lu les écrits d'un nain contenus dans un gros cahier ; des pas lourds se firent entendre et Boromir ferma la porte pour ensuite la bloquer ; la porte fut forcée puis elle s'ouvrit lentement, permettant à un être d'une taille immense de s'introduire dans la salle ; un combat sans merci entre la Communauté et des gobelins eu lieu ; Frodon fut mortellement blessé et tous crurent qu'il venait de passer l'arme à gauche, mais protégé par sa côte de mithril, il prit une grande inspiration et tous furent rassurés. Lors d'un moment de répit, les membres de la Communauté prirent leurs jambes à leur cou afin de rallier au plus vite la sortie et de s'échapper de ce traquenard.