Le baby-sitter

Chapitre 55

- Jungkook ?

- ...

- jungkoook ?

- Huh ?

- Kook reveille-toi !

Mes yeux s'ouvrent lentement et entrent en contact avec une forte lumière, je m'adapte et aperçois Taehyung devant moi.

- Taehyung qu'est-ce que tu fais là ?

- Je viens répondre à ta déclaration.

- Quoi !? Non ! Je...

- Tu sais...je m'y attendait pas du tout...

- Je...

- Mais sérieusement...tu pensais que je pourrais t'aimer ?

- Que...

- TU N'AS AUCUNES CHANCES AVEC MOI !

- HAAA

Je me réveille brusquement, en sueur, dans mon lit, j'ai une larme qui coule le long de ma joue que je m'empresse d'essuyer. J'essaie de récupéré une respiration normale mais difficilement.

Ce n'était qu'un-

- Rêve ?

Oui, c'est sa, un rêve... non plutôt un cauchemar, un affreux cauchemar. Jimin !

Je regarde autour de moi mais aucunes traces de mon meilleur ami, je me lève alors de mon lit et sors de ma chambre. Je descend les escaliers et rejoins le salon mais là non plus il n'y est pas. Je vais alors dans la cuisine mais il n'y a que la gentille cuisinière âgée d'un certain âge, je dirais septante ans...

Je soupire.

- Monsieur ? Votre ami est partit il y a une dizaines de minutes. Il a dit qu'il allait voir un certain...Yoo-Yoongi ? A-t-il dit... dit la cuisinière.

- Haaa c'est deux là...merci de m'avoir prévenus...

- Ça ne va pas monsieur ? Me demande-t-elle

- Je vous raconte si vous me préparer du Tteokbokki !

- D'accord je vous prépare cela. Dit elle avec un grand sourire aux lèvres.

Elle chercher alors les aliments dans le frigo puis de mets devant le plan de travail.

- Vous avez déjà avoué vos sentiments a une personne puis vous enfuir sans attendre sa réponse Madame Lee ? Dis-je

- Cela ne m'es jamais arrivé mais à une ancienne amie oui.

- Comment cela s'est passé pour elle ? Demandais-je

- Je me souviens, nous étions au lycée en dernière année. Elle aimait un garçon de sa classe mais ils ne se parlaient pas énormément. Il avait l'air assez gentil et un jour elle a décidée de lui avouer. Arrivé devant lui elle s'est déclarée mais à cause de la peur elle est partie se réfugier dans les toilettes des filles sans entendre sa réponse. Le lendemain, le garçon l'a arrêté dans un couloir et l'a pris dans ses bras. De la à commencé une formidable histoire d'amour. Des années plus tard ils ont eu un enfant, une fille mais ils se sont séparé peu de temps après.

Cette histoire...c'est la même que ma grand-mère...

- Dites...comment s'appelle votre amie ? Demandais-Je

- Elle s'appelait Eun Jung, monsieur...

- Pardon !?

Elle se retourne vers moi et je me lève précipitamment en ouvrant grand les yeux.

- Elle s'appelait ?!

- Oui...elle est décédée il y a peu de temps, quelques mois déjà.

- C'est...ma grand-mère...Je vais y aller madame Lee...

- Prenez votre tteokbokki !

Je le prend en soufflant un merci et quitte précipitamment la maison, je marche alors dans la rue avec un petit sac où se trouve une boîte de tteokbokki et des baguettes. Je marche jusqu'à rejoindre la ville et là, je rentre dans le parc et m'assois sur un banc. Je sors ma nourriture et commence à la manger rapidement par frustration.

Après avoir manger tout le plat, je repose la petite boîte, penche à tête en arrière et ferme les yeux.

J'arrive pas à croire que madame Lee était la meilleure amie de ma grand-mère...c'est juste fou !

Je me lève et retourne chez moi, en ayant assez de rester dehors, dans ce parc où il n'y a jamais personne. En passant la porte d'entrée, mes parents m'attendent avec les bras croisés et un air sérieux, froid, de colère sur le visage.

- JE PEUX SAVOIR OÙ TU ÉTAIS JEUNE HOMME !? Commence mon père.

- Dehors, en ville...

- On t'a pourtant interdit de quitter la maison !! Comme sa sa prend ses aises !? Dit ma mère

- Ho C'est bon vous saoulez là ! Dis-je exaspéré de leur comportement plus que débile.

- JE VAIS T'APPRENDRE LES BONNES MANIÈRES MOI ! Crie une nouvelle fois mon père.

Maintenant il s'approche de moi dangereusement et agrippe mon bras, il me tire jusqu'à l'étage, plus précisément dans ma chambre. Il me pousse de dos contre un des murs et je peux l'entendre enlever sa ceinture. S'il vous plaît tout mais pas sa...

- PREMIÈREMENT TU N'AS PAS LE DROIT QUE QUITTER LA MAISON SANS NOTRE PERMISSION ! Commence-t-il

Il m'afflige un premier coup puissant, je couine mais ne crie pas encore.

- DEUXIÈMEMENT TU NE RÉPOND NI À TA MÈRE NI À MOI !

Et un deuxième...

Je ferme fortement les yeux et je serre les dents pour ne pas expulser un son.

Puis sans aucune raison valable il me donne de nouveaux coups de ceinture, je devrais plus dire qu'il se défoule sur moi, voilà c'est le mot : se défouler. La je commence à crier de douleur du aux trop nombreux coups.

Je penses que je sens même quelques chose couler le long de mon dos.