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     Je me redresse et me met à croupie près de ce garçon allongé sur le dos, j'ignore les piqûres de douleurs que m'envoie mon bras, je crois que ce jeûne homme est plus dans la merde que moi , et c'est ma faute.

- Oh mon Dieu ça va? Est-ce vous m'entendez? J'appelle les secours?

Plusieurs petits soupirs plaintifs sortent de sa bouche, mais il finit par se retourner, les vêtements poussiéreux à cause de la chute.

- Ça va, pas de panique, je vais bien, dit-il entre ses dents, aide moi juste à me relever.

Il me tend sa main, et je me mis sur pied et le relève, un assez grand garçon , mince au longs cheveux marron, il passe sa main dedans car ils tombaient sur son front et entame de dépoussiérer son gilet au niveau du torse puis ses cuisses et genoux , il semble aller bien en apparence et je suis un peu rassurée .

- Je suis vraiment désolée, vous avez mal quelque part? On va à l'infirmerie ou....

- Vous savez pas vous poussez quand il faut ou quoi? Lâche une voix stridente et pâteuse derrière moi,

Je me retourne, la foule d'élèves autours de nous laisse passer le connard en chef, je me disais bien que ça pouvait être que lui cette voix de plouc ivrogne.

Fred

Le maigrichon aux cheveux gras nous toise d'un air mauvais comme si en plus de ça, c'était nous les fautifs.

- Vous avez pas le droit de rouler à cette vitesse je vous signale que vous êtes.... Commençai-je doucement.

- Répète un peu pour voir? M'interrompt la voix calme de mon sauveur du jour dans ma tirade à l'intention du maigrichon .

- J'ai dis que vous devriez apprendre à bouger vos p'tis culs quand il le faut! T'es sourd ?

Le maigrichon fait un pas, et mon "sauveur" s'approche de lui dangereusement.

- Vous auriez pu tuer plusieurs personnes ! Articule le grand type à côté de moi.

- On est désolé, lâche le deuxième shadow qui lui semble savoir qu'ils ont vraiment merdé , allez mec on se casse....

- On faisait la course, y'a pas de mal à ça, et puis elle est vivante, Monsieur le héros, ajoute cet imbécile en fixant son interlocuteur dans les yeux ignorant son ami qui semble plus raisonnable que lui.

- C'est toi qui sera pas vivant si tu continues à avancer, lui rétorque le brun apparemment nullement effrayé par le cuir sur le dos du connard signifiant que c'est un shadow, d'un ton calme qui ne concorde pas vraiment avec ses propos violents.

- Tu me provoques la canne à pêche? Lui rétorque l'autre un sourire mauvais plaqué à la gueule.

Le brun à ma droite debout droit comme un pique ne cille pas et soutiens le regard menaçant de ce connard de Fred .

À cet instant des vrombissements fendent l'air évidemment moins effrayants et dangereusement rapide comme les deux derniers arrivistes, mais quand même assez présent en vue du silence qui régnait dans la cour, tous captivés par l'échange qui s'y passait.

Toutes les têtes sont tournés vers la place de parkings ou une dizaine de motos aussi belles, flamboyantes et customisées les une que les autres, se sont soigneusement alignées.

Puis des gants d'un marron foncé que nul autre ne possèdent , se plaquent contre un casque noir et le retire avec force, les yeux de Cameron jaissent comme des flames de l'enfer, si il pouvait tirer avec, il aurait abattue la foule d'un vas et viens rapide et efficace.

Vos promesses : HésitationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant