Vos promesses : Hésitation

57 :

    D'un geste habile Carter me tire et me fait reculer jusqu'à ce que je sente l'évier en pierre au creux de mes reins , je pose dessus mes deux mains lorsqu'il entreprend de descendre en glissant ses grandes mains sur tout mon corps.

Une fois à genoux ses mains se frayent un chemin sous ma robe de mes chevilles à ma culotte qu'il retire sans attendre, et jette sur le côté, il commence à relever ma robe sur mes cuisse en me regardant d'un regard qui pourrait à lui seul me faire jouir, puis il passe sa tête sous la fine laine qui recouvre mon corp.

Seulement à cet instant précis, je me crispe, la sueur, l'alcool, l'excitation inconsciemment j'avais des doutes sur l'état de mon intimité a ce moment là et comme à chaque fois, je me demande si c'est une bonne idée de le laisser continuer, je ne voudrais en aucun cas le laissé posé la langue sur moi dans ce genrs de situations.

- Carte je ....

Il s'arrête et relève la tête vers moi, le regard tout de même impatient.

- Je transpire comme un porc tu es certain de vouloir...

Il roule phénoménalement des yeux, et avant que je ne finisse ma phrase il plonge la tête en premier vers mon intimité qui l'attendait apparemment avec impatience car à la seconde ou sa langue rencontre l'endroit qui pulse depuis que nous sommes dans cette salle de bain, ma tête s'oriente vers le haut, bouche ouverte, je succombe encore à la douceur de ses caresses humides, plus aucune trace de gêne ou de muscles qui crispés, le plaisir que cela semble lui procurer se répercute directement sur le mien.

Je m'agrippe à l'évier derrière moi, je respire fort, mais en moins ça m'empêche de crier au risque que quelqu'un nous entende, un pied sur son épaule, je me perd que ce soit cette situation au sommet de l'érotisme, ou son savoir faire à -littéralement- couper le souffle, ou encore les vagues qui parcourent mon corp.... Mais je me perds, petit à petit je m'approche du sommet et m'apprête à plonger dans la jouissance lorsque Carter se remit debout, et plaqua violemment ses lèvres aux miennes, elles ont encore le goût de mes chaires intimes, son baiser est féroce, demandeur et impatient.

- Tourne-toi, m'ordonne-t-il de sa voix enrayée en essuyant son menton.

Je m'exécute, et lui tourne le dos , une fois de face à cet évier d'un bleu sombre un grand miroir me renvoie une image dont je n'arrive pas à détourner les yeux, moi agrippée au rebord les cheveux en bataille , collés à un front luisant de sueur , une masse imposante derrière moi agrippant ma taille, ma robe relevée jusqu'au cuisse, Carter mort le lobe de mon oreille, et nos regards se croisent dans le miroir.

Un soupire bestiale lui échappe, et s'écrase sur mon coup pour se répercuter dans tout mon corp, impatiente et surtout incapable de résister à l'appel de l'éréction qui présse contre mes fesses, je lance une main à la recherche de la ceinture de son jean il s'empresse de remettre la remettre à sa place, c'est à dire sur l'evier et se charge lui même de retirer sa ceinture, j'entend le zip de sa braguette, puis a travers le miroir je le vois se faire les poches , il ne se balade quand même pas avec.....et si, il retire un préservatif de sa poche et en déchire l'aluminium avec ses dents, pour le faire glissé sur son membre dressé.

Puis ses mains replie encore ma robe, jusqu'au dessus de la taille, il pose sa main sur ma fesse et la fait glisser jusqu'a l'entrée de mon sexe mise en évidence .Il plaque une main sur mon dos et de l'autre il tire ma jambe m'insitant à cambrer d'avantage, ce que je fis avec une grande hâte.

Et la je sens le bout de son sexe se positioné à l'entrée du mien, je retiens mon souffle une seconde, le premier contact est toujours etrange, etant encore débutante je sens toujours cette intrusion, néanmoins en commençant doucement et en augmetant ensuite la cadence un soupire de soulagement franchis mes lèvres lorsqu'il amorce des vas et vient, lents et profonds , Oh !

Il fait suivre son mouvement par d'autre similaires plusieurs fois d'affilée, augmentant le rythme à chaque fois, je me cramponne du mieux que je peux à l'évier, Carter me saisit par l'épaule, et continue sans relâche alors que je suis presque allongée sur l'évier, des grognements lui échappe à lui aussi , je ferme les yeux et me mords les lèvres, appréciant de céder à mes pulsions primaires, les coups se font plus rapides encore, pour ralentire soudain , m'obligeant à relever la tête, et cette image que me revoit la glace me trouble , je n'arrive pas à croire que c'est moi, je ne réalise pas que ça m'arrive, je suis tellement à fond dans mes sensations qu'il n'y a plus de place pour la gêne ou pour la pudeur, Carter reprit de nouveau un rythme infernale, et tout mon corp se charge d'une fine pellicule de Sueur, ainsi que la sienne, il me tient ensuite par les cheveux pour tirer légèrement en arrière , ce qui m'arrache un crie de plaisir malgré moi, je ravale les autres en me mordant violemment la lèvre inférieur.

- Lâche toi Trésor, ne te retiens pas de crier, me somme Carter d'une voix étouffée par l'effort.

- Mais.... Tentis-je misérablement d'articuler entre les coups de reins que je recevais.

- La musique Trésor, personne ne t'entendra!

Sa voix est un grognement , je me rends quand même compte qu'il avait raison, je relève de nouveau les yeux , cette vision de nous ainsi n'aura de cesse de me donner toutes sortes de sensations. Mes gémissements commencent à affluer, ensuite quand le désire monte d'un cran il se transforment en cris, des petits cris, qui résonnent comme étant plaintifs mais qui en vrai sont loin de l'être, qui se calent et qui résonnent au rythme du claquement de nos deux peaux qui s'entrechoquent.

- Voilà, c'est ça, grogne-t-il de nouveau en accélérant.

Mes cries s'accélèrent avec le rythme, sa main qui remonte le long de mon dos puis pivote de l'autre côté pour plonger la main dans mon soutif et prend fermement mon sein en main, ainsi que ses coups de reins parfait et ses soupires ératiquent , tout ça contribue au gonflement du ballon de désire en moi.

Ça monte , encore et encore, et mes cris se font plus fort et incontrôlables , les siens se mêlent aux miens et un ultime coup de rein suivit surtout de ses doigts m'aidant à aller plus loin en me stimulant de l'extérieur , et je bascule dans un orgasme agréable et graduelle.

Mon dernier cri est long et fort, et il amorce avec lui celui de Carter qui deux coups plus tard se vide dans le latex, et se retire de moi.

Essoufflée , je pris un temps à me ressaisir et redresser mon corps, Carter cale son front à mon épaule tandis que mes bras tremblaient de sur l'évier et nous restâmes ainsi un moment encore.

- Descendons, avant que quelqu'un ne remarque notre absence, Monsieur j'ai-des-capotes-dans-ma-poche, plaisantais-je en me retournant.

Carter me fixe un moment, un sourire sur le visage puis nous partons dans un fou rire .

Après nous êtres habillés en quatrième vitesse, arrangé nos vêtements , et cheveux, pour ma part je les attachent en queue de cheval haute avec l'élastique que j'ai toujours au poignet - car il n'y avait vraiment plus rien à sauver - , nous sortons enfin de la salle de bain, et je manque de très peu l'arrêt cardiaque en voyant trois personnes que je ne connais pas, mais que j'ai vu en bas nous fixer, à la fois amusées et gênées. Ils nous toisent ainsi, silencieux.

- Vous avez fini avec la salle de bain? Nous demande timidement l'un d'eux voyant que nous étions pétrifiés devant la porte.

Enfin, j'étais pétrifiée, Carter lui est très détendu , il pouffe même d'un petit rire de gorge, Bordel c'est pas drôle. Toutes ces personnes nous ont entendues , quelle honte !

- Oui elle est toute à vous , lance Carter d'une voix amusée en me tirant par le bras, merci pour votre patience, fit-il les faisant ainsi rire.

Nous longeons le couloir et je pose une main sur mon front en fermant les yeux, Carter continue de rire et plaque un baiser sur ma joue qui vire vers le rouge tomate .

- C'est pas grave Trésor, ils ont pris un cours, rit-il en passant son bras sur mes épaules.