À mon arrivée du lycée, je me suis effondrée sur mon lit, cette journée à été rude, déjà la tension avec carter, la confrontation avec Cameron , sa menace mise à exécution, mais le plus dure était de réconforter Stacy, elle ne veut même pas les dénoncer de peur de représailles plus grandes, et je la comprend .
J'ai passé toute la journée avec elle, Kate était présente lors de cette scène horrible dans le coeur, mais elle a mis ça sur le compte de la connerie des shadows qui ne cesse de croître, et surtout elle n'a rien dit a carter.
J'avais tellement honte , comment lui expliquer que tout ça est de ma faute? Que c'est à cause de moi si ils lui ont fait ça?
Mais j'ai pris une décision je poserais à Cameron quelques questions et je négocierais avec lui pour tout le reste et je lui rendrais son machin à la con, suite de quoi, je ne veux plus jamais entendre parler de lui.
Après avoir tapé un somme de deux bonnes heures, je sors d'une longue et chaude douche, m'habille et replonge sur le lit, allongée sur le ventre, la tête dans les coussins je ne veux plus bouger du tout.
Mais soudain, un bruit résonne dans la rue je l'entend par la fenêtre alors qu'elle est fermée , je relève la tête soudain les yeux grand ouverts, et je l'entend de nouveau un bruit lointain qui se précise de plus en plus , je connais ce bruit , et depuis que je vis dans ce quartier je ne l'ai jamais entendu....
Je ne l'ai jamais entendu pour la simple et bonne raison que dans ce quartier de vieux riches snobinards, personne ne roule en motos !
Le bruit se stoppe et le moteur se coupe au moment où je me précipite vers la fenêtre
- Non non non non, ça peut pas être ça , Répétai-je à voix basse.
J'ouvre la fenêtre d'un geste rapide et brusque, je maintiens les deux vitres à bout de bras, je lance alors un regard à la rue au trottoir en face de moi.
C'est une blague? Non je rêve ce n'est pas possible, je referme la fenêtre d'un geste aussi rapide qu'à l'ouverture et maintiens toujours mes mains dessus, je ferme les yeux et respire, c'est sûrement un mirage, une divagation de mon pauvre cerveau traumatisé.
Oui c'est sûrement ça, Cameron ne peut pas être adossé à sa moto en train de s'allumer une cigarette en dessous de chez moi ? Non c'est impossible .
Je souris même, tant je suis désespérément convaincue de cette idée.
J'ouvre de nouveau la fenêtre,cette fois c'est sûr, je vais m'évanouir, mon stupide sourire retombe. Le concerné relève la tête vers ma fenêtre, une main dans sa poche, il retire de l'autre la cigarette qu'il a au bec , et en recrachant la fumée. Sa bouche se dessine de nouveau avec ce stupide sourire à la con !
Il me fit un signe de la tête comme on saluerait un ami pour enfoncer cette folie encore plus loin, je serre les dents et plisse les yeux, espèce de psychopathe arrogant et dégoûtant!
Ma mère? Ma mère vas peut-etre le voir, ou même Max? Merde!
Je referme les vitres brusquement, j'enfile mes pantoufles, je chope un gilet que je balance par-dessus mon débardeur et mon bas de survet' et cours vers le bas, j'essaye de faire le moins de bruit possible tout en allant vite, quelle galère!
Arrivée à la porte je tends l'oreille pour savoir si tout le monde était dans la cuisine, lorsque leurs voix me parviennent j'ouvre la porte doucement, tout en regardant du côté de la cuisine, un pas puis l'autre je sors les yeux rivés en direction de l'intérieur.
Je referme enfin la porte derrière moi, personne ne m'a remarqué, je me retourne en vitesse avec l'idée de courir vers le trottoir d'en face mais je bute contre un torse dur, j'étouffe un crie dans ma main et loupe de vraiment très peu la crise cardiaque.
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Vos promesses : Hésitation
أدب المراهقينTout le monde ici savait, tous, étaient liés par cette histoire, ce passé, ce secret, chacun sa version et chacun sa vision, tous, sauf elle . Okdalina ne se doute pas que son arrivée dans cette nouvelle ville va tant la changée, tant lui a...