Introduction- Ne tire pas la tronche Jenna, ce n'est pas si mal que ça de vivre ici, regarde le quartier est sympa je trouve, dis-je à ma petite soeur alors que nous transportions les cartons pleins d'affaires dans cette jolie maison qui était maintenant la nôtre, dans cette petite ville du nom de HillsDale.
Ma petite sœur est d'une humeur massacrante, et ceux, depuis que notre mère nous a annoncé que nous déménagions chez son nouveau mari, je m'y attendais, après tous ses discours sur un nouveau départ et l'envie de repartir à zéro, ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle se décide à le rejoindre, alors je me mettais préparer à cette éventualité , Jenna en revanche ne l'a pas encore bien digérer, elle a laissé son collège, ses amis et je soupçonne même un éventuel petit copain, si on peut appeler ça ainsi à cet âge.
Ma mère aussi, bien que cela soit son idée, était triste de devoir partir mais elle voulait effacer les ardoises et laisser derrière elle tout souvenir indésirable, ce déménagement était nécessaire .
Et moi, et bien triste à dire mais ça m'est complètement égale, si ca peut leur faire du bien , je n'ai pas rechigner, je ne me suis pas pleine du fait de quitter une quelconque vie car celle-ci n'a jamais été des plus palpitantes ou quoi que ce soit, j'ai beau y réfléchir rien ne semblait me retenir , en partant , je n'ai rien laissé derrière moi .
Et ca j'y repense souvent en ce moment.
Mon amie Elie va me manquer c'est certains mais, nous savions toutes les deux qu'elle trainait au lycée avec moi de temps en temps car si non je me retrouverais complètement seul, elle pensait certainement que ça me dérangerais ,et en bonne âme charitable qu'elle est, elle voulait bien faire.
- C'est ça oui, regarde-moi ce quartier qui pue l'argent, on va s'ennuyer à mourir ! se plaint-elle en réponse.
Je ricane, elle n'a fait que ça toute la journée.
- Besoin d'un coup de main les filles ? Résonne la voix de Max, le mari de ma mère alors qu'il se tenait dans l'embrasure de la porte.
- Non, non, je crois que ce sont les derniers, dis-je en montrant d'un léger geste le carton dans mes bras, merci Max.
- Super ! Dépêchez-vous, que je vous montre vos chambres ! Semblait-il ravi.
Jenna soupire, et nous avançons vers la grille pour monter ensuite les escaliers du ponton et pénétrer dans la maison.
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Ma chambre était très belle, vraiment, même trop belle, je n'ai pas l'habitude d'autant d'espace et surtout sa décoration comme je l'avais demandé à Max quelques semaines plus tôt est faite de couleurs et de meubles simples, et t je dois avouer que mieux que ce que j'imaginai, les tons marrons et beiges qui se mélanges accordant le grand lit double, aux murs et aux autres fournitures présentes, c'est à dire, un bureau prêt de la fenêtre en face de moi qui donne vers la rue devant la maison , des petites étagères qui ne demandent qu'à être remplies par mes milliers de livres, et un gros et confortable fauteuil d'une place dans le coin, juste à droite du bureau.
Et je dis confortable car j'y suis justement vautré depuis une dizaine de minutes, au lieu de ranger tout ce grabuge que j'ai ramené. Une fois mes affaires installées, je me douche car oui, maintenant ma salle de bain est dans ma chambre, à dieu les salles de bain communes et les disputes chaque matin pour le timing. Plus tard dans la soirée ma mère m'annonce que je devrais me rendre au lycée seul pour mon premier jour ici, les cours ont débuté depuis maintenant moins d'un mois, mais je pense que je pourrais suivre.
- À ton avis y'a des beaux gosses dans cette ville ? Me demande ma petite sœur alors que nous étions allongées sur mon lit à papoter après avoir mangé à ne plus pouvoir tenir debout.
- Je sais pas, riais-je, tu devrais te soucier de choses plus importantes, comme tes études par exemple.
- Espèce de rabat joie, tu es pire que grand-mère Susie et ses discours sur la prévention contre le vieillissement ! Lance-t-elle en se mettant debout sur le lit, tu mets de la crème Jenna ? Commence-t-elle à imiter la voix de la bonne dame en question, tu es insouciante de ta peau ? Tu vas faner a 40 ans tu ne ressembleras plus à rien, continue-t-elle d'incarner le personnage .
J'attrape le coussin à ma gauche et lui l'envoie en pleine tronche.
- Ne me traite plus jamais de grand-mère Susie, c'est clair ? Lui dis-je un rire dans la voix face à son petit spectacle.
- Ai ! Couine-t-elle en recevant le coup, t'as signé ton arrêt de mort ! hurle-t-elle en me jetant sur moi.
Nous continuons ainsi à rire jusqu'à en pleurer avant d'enfin nous décider à dormir pour affronter la journée qui nous attendait le lendemain, la rentrée.
De toute façon, comme dans toutes les situations gênantes, j'ai la clé, je ne me ferai pas remarquer, et tout se passera bien .
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Vos promesses : Hésitation
TienerfictieTout le monde ici savait, tous, étaient liés par cette histoire, ce passé, ce secret, chacun sa version et chacun sa vision, tous, sauf elle . Okdalina ne se doute pas que son arrivée dans cette nouvelle ville va tant la changée, tant lui a...