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Au réveil, j'ai à peine émergée que je pivote la tête vers le côté, voyant que Carter était toujours la, vautré dans les draps, une mine de petit garçon endormi, je soupire de soulagement, comme si la nuit dernière aurait pu n'être qu'un rêve entièrement imaginé par mon cerveau torturé.

Je balade ma main sur son visage, trait par trait, dessine les contours de sa mâchoire, et profite de chaque centimètres de sa peau caramélisée, je me balade dans ses cheveux, et pivote pour mieux le contempler.

- Quand t'aura fini de baver, tu me passeras mon t-shirt.

Voilà la première phrase qui franchit les lèvres de mon imbécile de petit copain avant même qu'il n'ouvre les yeux.

- Narcisse est de retour, lui lancé-je en lui assénant une tape sur le front.

Il plisse les yeux et pouffe dans un rire de gamin avant de s'étirer et de se redresser.

- Quelle heure est- il? Lance-t-il en bayant.

- Presque dix heures , j'ai honte de descendre et de rencontrer ta mère après avoir débarqué au milieu de la nuit, couché avec son fils jusqu'au petit matin, et dormi jusqu'à pas d'heure.

Après ma tirade accompagnée d'une mine de petite fille effrayée, Carter part dans un rire enrayé, en balançant sa tête en arrière, il attrape mon visage et le compresse dans sa grande main, avant de planter un baiser sur mes lèvres froissées par la pression .

- T'es mignonne quand tu paniques , sourit-il en se levant.

- Tu crois que je pourrais sauter..... Par la fenêtre? Finis-je au ralentit face à l'image digne d'un magazine érotique en face de moi.

Carter dans toute sa splendide nudité se tient debout face à moi, l'air autour de moi se raréfie, et les sensations habituelles renaissent dans mon corps, je le détaille, l'œil sombre, il se retourne sourire aux lèvres et se bloque aussi en remarquant mon regard.

- Tu aimes ce que tu vois Trésor?

Son ton espiègle, et son regard de pervers me procure des frissons sur mon corps nue, enroulé dans les draps, portant toujours les souvenirs de cette nuit qui frôle la perfection. Voyant que mon regard s'intensifiait et se perdait dans des fantasmes indisimulables , Carter se retourne et s'approche de moi, son sexe prône fermement un début d'érection qui arrive à son terme une fois qu'il fit glisser le draps blanc qui couvrait mon corp, il en balaye du regard chaques centimètre, je me redresse poussée pas la puissance de ses pupilles sur moi.

Je me mis à genoux sur le lit, Carter en face de moi se penche afin d'atteindre mes lèvres, il m'embrasse lentement, tendrement, avant de caler sa main sur ma nuque et de me faire basculer en arrière, couchés , en travers du lit, il continue de jouer avec sa langue tandis que son torse frottait contre ma poitrine .

Je pivote sur le côté et me retrouve assise sur lui, je sens son sexe se posé le long du mien, je n'ai qu'une envie c'est de le glisser au fond de moi.

Mais d'autres idées qu'avant je n'aurais jamais pensé avoir me traversent l'esprit, prête à tout aujourd'hui plus que n'importe quel autre fois, je me redresse et lance un regard joueur à Carter qui lui a le regard affamé, il me fixe un bref moment et attend de voir ce que je fais lorsque je me recule légèrement, pour descendre plus bas.

Une fois face à son engin, je dois avouer que je suis assez confuse, aussi étrange que cela puisse paraître dans notre génération d'aujourd'hui, je n'ai jamais pratiqué de felations, et ça peut paraître égoïste lorsqu'on voit la qualité de ce que lui , me fait.

Alors timidement j'attrape son sexe bien dur entre mes mains, le regard brûlant de Carter sur moi me fit prendre plus confiance en ce que je faisais lorsque j'entame de lent va et viens, puis j'accélère de plus en plus, un soupire s'échappe de sa bouche entre-ouverte un léger sourire au coin de la bouche, et il me bouffe du regard comme si l'image de moi lui faisait cela était ce qui lui plaisait le plus, car il n'en loupe pas une miette, il lutte même contre l'envie de fermer les yeux pour continuer de regarder.

- Serre tes doigts ma belle , lâche-t-il entre ses dents serrées et je m'exécute resserrant ma prise.

Maladroitement, je pose mes lèvres sur sa verge, sa chaire est dur mais douce à la fois, je la sens chaude aussi au bout de mes lèvres, je passe dessus ma langue pour humidifier sachant que toute felation sec est douloureuse, ensuite je fis enfin glisser le bout, puis la quasi-totalité dans ma bouche, ou du moins ce qui pouvait entrer, et accompagne ce que ne pouvait pas de ma main.

Cette fois, Carter relâche ses coudes, et retombe en arrière la tête relever en l'air, au deuxième coup je relève les yeux vers lui et découvre que son torse monte et descend dans un rythme irrégulier et que ses soupirs se faisaient plus sonores.

- Plus vite, vas-y, grogne-t-il en plaçant sa main sur ma tête.

Il m'attrape les cheveux tendis que je me donne au maximum dans ma tache, j'accélére le rythme à m'en faire mal à la bouche et au bras, je m'occupe de son sexe mais bizzarement ça se répercute sur le mien qui s'humidifie considérablement, l'idée même de lui donner ainsi du plaisir m'en donne à moi aussi.

Plusieurs coup plus tard, son corp se crispe dans un orgasme qui a l'air à vu d'oeil puissant il se contracte me maintient la tête, et éjacule avec force d'un premier coup, suivis de petite giclés plus faible, m'en versant un peu sur les lèvres, sur les joues, sur mes doigts toujours autours de son membre , et quelques gouttes sur son ventre.

J'attend qu'il reprenne sa respiration avant de remonter vers lui.

- Alors ça, soupire-t-il un sourire de con sur le visage, c'était vraiment le pied, fini-t-il en posant ses yeux sur moi.

- Bon , j'te laisse t'essuyer et je vais prendre une douche, lâché-je en me redressant .

Je lèche mes lèvres, et son regard devient soudain de nouveau brûlant.

- Hey Hey, lance-t-il à la hâte en se redressant et en me rattrapant par le bras.

Tous les deux assis sur le lit il envoi sa main directement vers mon sexe et y insère un doigt, la surprise et l'excitation se mélangent dans un petit crie qui m'échappe, et mon cerveau s'enfuie de nouveau vers le bas.

- Quelle frustration d'être aussi moite, ajoute-t-il lentement en retirant son doigt pour le faire glisser le long de mes chaires sensibles, et de ne pas en jouir, fit-il en jouant avec mon clitoris ce qui me fit haleter .

Il retire soudain sa main, se met debout et me tire par le bras.

- Aller, viens Trésor, nous allons régler ça, lance-t-il fermement en se dirigeant vers la salle de bain.

Vos promesses : HésitationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant