III

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Point de vue: Harry

Harry, Fleur et Bill marchèrent, leurs baguettes sorties, prêts à se défendre s'ils croiseraient un danger quelconque.

Harry s'arrêta devant le manoir et le regarda d'un air triste. Les parents de Victoria lui avaient fait une chambre afin qu'il puisse s'y installer durant ses visites au manoir. Harry aimait beaucoup ses parents. Après les Weasley, c'était l'une des seules familles où il sentait qu'il y faisait vraiment parties. Il se sentait chez lui. Mary et Luka lui manquaient terriblement. C'était les personnes les plus généreuses et humbles qu'il connaissait. Le cœur serré, il pénétra dans le manoir désormais froid à jamais due à leur absence.

Harry monta les escaliers et ses pas le menèrent à la chambre de Victoria. Il s'arrêta devant et il avait un sentiment de déjà-vu lorsqu'il entra dans l'ancienne chambre de sa douce. Ses murs blancs étaient couverts de cadres et d'étagères de livres. Une couche de poussière couvrait les meubles de bois, où il y voyait des boîtes à bijoux et des pierres qu'elle collectionnait de chacun de ses voyages autour de monde. Puis, ses yeux s'arrêtent à son lit au couvre-chef gris et il sourit tristement lorsqu'il vit un ourson en peluche tricoté qui était assis contre ses nombreuses oreillers sur son lit.

**

Harry cogna à la porte trois fois avant que la brune de l'autre côté lui ouvre la porte d'un simple mouvement de main, sans avoir à utiliser sa baguette. Elle était assise sur sa chaise de bureau et elle était en train de lire un bouquin épais et l'air antique. Elle leva la tête et sourit en voyant son ami.

— coucou! ça va?

— oui, et toi? tu lis quoi?

— juste un vieux livre de ma famille. c'est intéressant, ça parle de- attends, qu'est-ce que tu as derrière le dos?

Les lèvres du garçon s'étirent et, soudain, il se sentit gêné. Il sentit la chaleur lui monter aux oreilles, ce que Victoria ne manqua pas de remarquer.

— Harry? est-ce que ça va? lui demanda-t-elle en fermant son livre et en s'approchant de lui

— Oui, oui. lui assura-t-il en se raclant la gorge J'aimerais t'offrir quelque chose que j'ai vu lorsqu'on était en Grèce.

Un grand sourire se dessina sur le visage de Victoria. Elle sembla très excitée tout d'un coup. Harry, avec un petit sourire gêne, lui montra un petit ours en peluche bleu au nez et aux pattes blanches, les couleurs du drapeau de la Grèce. Puis, sur son torse, c'était écrit: « éternellement ».

Victoria le prit dans ses mains et le serra contre elle en souriant de plus belle, ce qui réchauffa le cœur du garçon aux yeux émeraudes. Il craignait qu'elle ne l'aime pas autant ou qu'elle ne le trouve pas si beau.

— Donc, tu l'aimes? demanda-t-il avec hésitation

— Je l'adore! Merci beaucoup, Harry, c'est trop mignon.

Puis, à sa surprise, elle lui sauta dans les bras et le serra dans ses bras d'une façon qui a pour effet de couper le souffle d'Harry. Non pas parce qu'elle l'étouffait, mais parce qu'il sentit son ventre se contracter et ses membres se ramollir à l'affection de la belle brune.

Lorsqu'elle se détacha, à la déception du brun qui trouvait que c'était une étreinte trop courte, elle le déposa sur son lit avant de retourner s'asseoir sur sa chaise de bureau. Il prit une autre chaise qui était dans le coin de chambre pour s'asseoir à côté d'elle. Il prit une grande inspiration et il put humer son parfum floral qu'il aimait tant. Ça le déstabilisait, ça chamboulait ses sens d'une façon si délicieuse et dévastatrice. Il pourrait reconnaître son odeur si facilement que ça en est presque étrange.

— Donc, tu lis quoi? l'interrogea-t-il en se ressaisissant

— Un vieux livre des Elementa, c'est fascinant comment notre famille avait presque un pouvoir absolu...je me demande si un jour j'aurai ce type de pouvoir entre mes mains...je ne sais pas si l'idée m'enchante ou me terrifie. Ça doit être un grand fardeau à porter sur les épaules.

— S'il y a quelqu'un qui serait capable de me porter, ça serait toi. Tu es la fille la plus forte que je connaisse. dit-il en lui posant un main sur sur le haut de son dos

Elle lui fit un petit sourire reconnaissant et secoua la tête en changeant de sujet.

— Savais-tu qu'il y a eu plusieurs jumeaux et même triplets dans ma famille? J'ai des oncles, Ernesto et Domenico, qui sont des jumeaux identiques. Puis, ce qui est encore plus intéressant, c'est que les jumeaux dans ma famille sont ceux qui ont été les plus puissants. Lorsqu'ils combinent leurs forces, ils peuvent faire des ravages dévastateurs. Toutefois, s'ils décident de se battre entre eux, ils peuvent se détruire et même se tuer!

***

C'est à ce moment là qu'Harry réalise que Victoria lui avait donné la réponse à sa question dans le passé: le comment la réanimer. Il n'avait qu'à trouver le bouquin qu'elle lisait! S'il pouvait, il l'embrasserait tellement qu'il était heureux de finalement avoir une piste sur la manière de l'aider et la revoir réveillée.

Il courut à la bibliothèque du manoir, qui était plus grande que la maison des Dursley, où Bill et Fleur feuilletait les livres. Ils avaient l'air d'avoir un long chemin à faire. Heureusement, Harry venait de les sauver de longues heures de recherches en quelques minutes.

— J'ai trouvé le livre qui pourrait aider Victoria. dit-il avec fébrilité et essoufflé après avoir couru jusqu'à eux

Les mariés arrêtent leur lecture instantanément et écarquille les yeux.

— C'est lequel? demanda Bill

Il leur fait signe de le suivre et ils se ramassèrent tous de retour à la chambre de Victoria. Puis lorsqu'il allait leur montrer le livre, il se rendit compte que tous les livres sur les étagères de Victoria avait la même couverture marron et sans titre. Il y eut un moment de silence avant que Fleur le brise.

— Prenons les tous, on n'a pas de temps à perdre.

Puis, c'est ce qu'ils firent: ils prirent tous les bouquins pesants et les mettent dans un sac à Fleur qui était comme celui d'Hermione et de Victoria. Elle y avait mis un sortilège d'extension indétectable.

Sur un coup de tête, Harry prit l'ourson et le déposa dans le sac à Fleur. Les nouveaux époux ne disent rien à propos de cela, ce qui soulage Harry, ne voulant pas se lancer sur une explication de la signification de la peluche tricotée.

Soudain, ils entendirent des voix en dessous. Curieux et paniqué, Harry s'avança lentement vers la sortie de la chambre pour voir ce qui se passait en bas, malgré les grands signes non verbaux des deux adultes.

— Il ne semble avoir personne sur les terrains, monsieur le ministre, on a cherché partout. fit une voix

— allez vérifier s'il y a quelqu'un dans tout le manoir, je ne veux pas que vous partez sans être aller voir toutes les pièces de ce manoir. ordonna le ministre

Comprenant à quel point il fallait qu'ils déguerpissent au plus vite, Harry se dépêcha de revenir à la chambre pour retourner au cottage. Cependant, en se dépêchant ainsi, il accrocha un vase qui valait probablement plus que tout ce qu'il possédait, le faisant tomber et éclater en mille morceaux, ce qui créa un bruit assourdissant.

Le Survivant entendit les voix s'élever et les pas lourds des Aurors se dépêcher de monter les escaliers, puis lorsqu'il retourne dans la chambre de sa copine, Bill et Fleur n'y étaient plus. Un sentiment d'angoisse s'empara de lui et il figea pendant quelques secondes avant de se rappeler qu'il avait des gens du ministère à ses trousses.

Il quitta la chambre une dernière fois avant de se mettre à leur recherche. Il n'avait pas à les chercher longtemps lorsqu'ils les voient se battre avec les Aurors. Fleur aperçut Harry qui tentait de se protéger si bien que mal contre les stupéfix qu'il recevait.

— Harry!! prends ma main! s'écria la française

Bill lança finalement un « Protego Maxima » avant de prendre la main de Fleur et que tous les trois disparaissent.

À suivre.....🥀⚡️

Pouvoirs à PoudlardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant