Je hurle alors que je marche et que Ron me soutient sinon je risquerais de m'effondrer. Ron me soulève et il me pose sur une chaise.On avait transplané dans un village qu'on a passé il y a longtemps. On était rentré dans une sorte de cabane abandonnée. Ça sentait le renfermé, je n'avais jamais autant sué de toute ma vie et cette odeur de bois pourri me levait le cœur. Les murs étaient verts tellement que ça faisait longtemps que ces quatre murs tenaient. Mes cheveux commençaient à ressembler à ceux de Bellatrix Lestrange à cause de l'humidité. Mes paupières étaient lourdes mais je n'avais aucune envie de dormir.
Ron était nerveux et fébrile, il ne savait pas vraiment quoi faire et la panique ne le laissait pas penser clairement. Je lui crie des instructions et il était plutôt maladroit. Je pense que mon humeur ne l'aidait pas vraiment à se concentrer mais je ne pouvais pas m'en empêcher. J'avais reçu un sortilège de magie noire sur ma cuisse et elle me brûlait comme pas possible. J'avais l'impression qu'on y plantait plusieurs aiguilles et je voulais que ça cesse.
Ron faisait quelques sorts maladroits de guérison et me donnait quelques potions que je lui demandais de me passer mais le calvaire ne s'arrêtait toujours pas.
Ron (en agrippant ses cheveux): J-Je ne sais pas quoi faire, Vickie. Rien ne semble marcher et on dirait même que ça empire.
Moi (haletante): Je vais penser à quelque chose, Ronny. Détends toi, tu es stressé et ça ne m'aide en rien.
Il défait ma ceinture et je ne lui pose pas de question, n'ayant pas la force de demander qu'est-ce qu'il comptait faire. Il s'agenouille et soulève ma cuisse pour enrouler la ceinture autour du tissu - qui provient du t-shirt maintenant déchiré. Je laisse un gémissement de douleur sortir et je mords ma lèvre pour m'empêcher de crier encore une fois.
Il se relève et me fixe quelques instants.
Ron: On ne peut pas vraiment voir la plaie. Je vais devoir déchirer ton pantalon.
Il se rapproche mais je lève mollement la main pour le stopper.
Moi (en essayant de reprendre mon souffle): Non, aide-moi à enlever mon pantalon.
Il fronce les sourcils et je ne peux m'empêcher de laisser un rire faible s'échapper de mes lèvres.
Moi: Vas-y, tu es comme mon frère et ça serait comme si j'étais en maillot de bain.
Il hausse les épaules en murmurant: « comme tu veux. » Il m'aide à me relever et j'essaie de descendre mes jeans - oui, parce qu'évidemment, il fallait que je porte des jeans. Lorsque le soleil s'était levé, je m'étais habillée rapidement et je pense que l'adrénaline masquait un peu la douleur. Mais là c'est carrément de la torture. D'ailleurs, Ron n'a pas dormi de la nuit. Il essayait de stopper l'hémorragie et de me changer les idées même si j'étais dans ma forme lycanthrope.
Ron s'était penché et il m'aide à enlever mon pantalon. Je ressens comme si on venait de déchirer à l'intérieur de ma cuisse donc j'étouffe un gémissement et je plante mes ongles dans les épaules de mon ami. Il se crispe et il laisse un grondement sortir de sa gorge.
Moi (en enlevant mes ongles de sa peau): Je suis désolée.
Ron (en continuant de m'aider): Non, si tu as trop mal, défoule toi sur moi. Et pour qu'on enlève ton pantalon, tu dois te soutenir à moi alors ne t'inquiète pas pour moi.
Moi (me sentant encore un peu mal): Si tu le dis...
Je sens mes jambes trembler sous mon poids et je ne peux m'empêcher de presque m'effondrer sur Ron. Il était rendu à descendre mon pantalon jusqu'à mes mollets et je grinçais des dents à la douleur dû au mouvement. Je plante encore une fois mes ongles sur son dos et je laisse un cri aigu sortir de ma bouche.
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Pouvoirs à Poudlard
FanfictionVictoria Elementa. Elle est comme une rose: elle est sublime mais elle pique si on la touche. Parfois, lorsqu'elle perd le contrôle, elle peut être dangereuse et même...mortelle. Si vous êtes intéressés à lire une histoire qui est longue et que le...