Ce jour-là je rejoins Rick dehors, avec les autres. Il était en train de s'approcher d'Alex et Oscar que nous avions isolés depuis un bon moment sans qu'il n'y ait le moindre problème.
- Nous avons un accord, vous n'êtes pas autorisé à sortir ici. Dis Rick sèchement et fermement.
- S'il vous plait ! On sait qu'on a un accord mais, on ne peut plus vivre seuls là-dedans. Les corps, le sang et tout... Dis Alex, terrorisé.
- Bougez les corps ailleurs, brûlez les ? Je dis en arrivant aux côtés de Rick.
- On a essayé... Dis Alex, coupé par Oscar : La barrière de l'autre côté de la prison est tombé et à chaque fois qu'on sort un corps, ça les attire tos. C'est impossible...
- Regardez on n'a rien à voir avec Tomas, on n'est pas fait pour ça nous ! Supplie Alex.
Je connais ce regard, ce même regard que Randall avais le jour où il devait être exécuté. Ce regard honnête et apeuré. Celui de l'homme perdu qui mettrait sa vie dans celle d'un inconnu s'il n'avait plus rien à perdre, pas même sa dignité. Et je savais que j'allais faire une connerie et me remettre la bande à dos en disant ça...
- C'est non négociable. Dis Rick, que je coupe dans sa lancée.
- Attends. Je me porte garante encore une fois. Une réinsertion, ça se faisait avant tu le sais bien. Ce seront mes stagiaires ! Tu sais bien que je ne risque rien... Et que de toute manière, vous n'êtes jamais loin. Je dis alors, sûre de moi.
Rick me regarde en soupirant et me lance, l'air confiant :
- Bon. Imaginons que vous lui fassiez du mal, je vous tuerais. Désormais votre périmètre de circulation, c'est elle. Océane, tu es responsable d'eux. Vous logerez dans la cellule à côté de la sienne et elle sera fermée à clé la nuit. Je vais en parler aux autres. Bougez pas...
Rick s'en va et je soupire de soulagement alors que le pauvre Alex s'enjoue et me remercie. Oscar, moins joyeux me remercie juste de servir de baby-sitter. J'entends alors au loin les esprits s'échauffer, mais je crois comprendre que T-Dog et Maggie sont de mon côté, à même titre que Dale et c'est déjà pas mal.
Je vois Rick revenir vers moins 5 bonnes minutes après pour me confirmer ma décision et décide de prendre les devant.
-Bon, v'nez donc on va vous installer.
-Eh attends. Carl ! Randall ! Allez avec elle. Ordonne Rick.
Nous partons en petit groupe vers le bloc des prisonniers pour qu'ils récupèrent leurs affaires. Le trajet fut presque morbide tant il fut silencieux. À l'entrée du bloc je les laisse aller récupérer leurs sacs et me fis presque gronder par Carl :
- C'est une connerie, de les garder. Dis Carl.
- Ton langage, Carl. Puis ce ne sont pas tes affaires. Je réponds.
- Arrête ! C'est des prisonniers ! Dis Carl.
- Comme moi à l'époque.... Dis Randall, à voix basse.
- Ils sont plus que deux, et ce sont les plus faibles ! Dis Carl.
- Vaut mieux être seul que mal accompagné, pas vrai ? Je réponds.
- Je me demande bien où il est ton père ! Il t'aurait interdit de faire ça. Il saurais ce qu'il ne va pas chez toi. Dis Carl.
-T'abuses Carl. Je réponds.
- Bah quoi ? T'es arrivée seule après tout. Dis Carl.
- Un sacré papa. Il est mort à Atlanta. Je réponds.
Après un long blanc, il s'excuse et les deux reviennent. Moi, je vois en boucle cette scène :
~~ FLASHBACK CHAPITRE 3 ~~
Je ne compris pas sur le moment, sauf quand je sentis le cheval accélérer vers une autre rue... Menant sur une horde de zombies. Réflexe oblige je l'arrête et descends à la suite de Rick. Le sac d'armes tombe au sol alors que nous cherchons un refuge...
En face de moi, je vis l'horreur. Un cauchemar, une preuve que la vie n'allais plus être possible. Ne tenant pas comptes des cris de douleur du cheval se faisant manger vif, l'un des morts vivants arrivant vers moi : mon père.
-Océane ! Sous le char, vite ! Dis Rick.
Reconnaissable entre mille avec sa coupe et sa couleur de cheveux grisonnante. Le temps s'arrête. Je cherche ma mère, mais elle n'y est pas ! Comment ? Pourquoi ? Elle l'a abandonné ? Je n'avais pas de bons rapports avec lui, mais j'avais juste envie de hurler ma colère.
Je me souviens de ce jour de fin du monde ou il m'a interdit expressément de sortir de la maison même et me disant que j'allais apprendre à me servir d'une arme blanche au cas où. Nous avions des avis si différents de cette situation-là, que nous nous étions disputés.
-Allez viens ! Dis Rick.
~~ FIN FLASHBACK ~~
- Allez, Océ. On rentre. Dis Randall en attrapant mon poignet.
Je suis la petite troupe, l'air plus renfermé après la dispute avec Carl qui avais réveillé de vieux démons en moi. Une fois à notre bloc, déjà quelques-uns du groupe étaient attroupés à la cellule d'Hershel pour voir son état. Je montre la cellule à Alex et Oscar, pendant que Randall et T-Dog déménagent à leur droite. De mon côté, je suis encore à gauche dans la cellule avec Daryl.
Alors que chacun prends part à un peu de repos, les hommes partent mettre de l'ordre à l'avant de la prison, dehors, afin de prendre nos marques sur les lieux.
Adossé a la porte de la cellule d'Alex et Oscar, qui sont dedans, le petit roux me dit :
- Alors euh, ta famille est ici ? Tu as l'air plus jeune que la moyenne de tes amis. Dis Alex.
- Non. Je suis arrivée avec Rick dans le groupe, que je ne connaissais pas. Je dis.
- Ils sont...? Dis Alex, coupé par son ami...
- Arrête Alex. Dis Oscar.J'entends Hershel annoncer qu'il avait besoin d'air frais et me tourne vers eux. Moi, j'étais encore très atteinte par cette dispute et j'avais l'esprit ailleurs. On m'avait laissé seule avec les deux prisonniers et, comparé à Randall qui est fin, eux, sont plus capables de me maitriser. Autant le dire : je suis sur les nerfs et la fatigue de ces derniers jours n'arrangent rien.
Le temps passe alors je décide avec les deux hommes d'aller voir dehors ce qu'ils font. Soudain, dans les couloirs une alarme retentis et très peu après des râles horribles de tout cotés se font entendre, en écho même, tant ils semblent nombreux.
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The Running Dead
FanfictionTriangle amoureux Daryl x OC x Randall. Fanfiction / Trigger warning violence, zombies, sang. Histoire reprise de The Walking Dead. Un virus mortel transforme les humains en zombies... Le monde est désormais aux morts et aux malhonn...