The Running Dead

71. Journée mouvementée

Après avoir passé la nuit à nous raconter nos vis d'avant apocalypse, nous décidons de quitter la cabane. Sous la suggestion de Daryl nous y mettons feu, pour faire signe à nos amis, que nous sommes par là (et surtout une excuse pour tout cramer). Sans se retourner, nous jetons une allumette sur la cabane qui a été imbibée de toute la gnôle qui trainait. Soudain une touffe grise sort des fourrées et je reconnais Doc avec 10K qui en nous voyant devant la cabane en feu, font un grand sourire. 

- Doc ! 10 Milles ! Je m'exclame.

Je cours en leurs directions et tombe dans leurs bras, si heureuse d'avoir retrouvé une partie de ma famille. 

- Petite ! Daryl ! Oh, c'est bon de vous revoir.  Dis Doc.

- Shane vous as pisté jusqu'ici, et il vient de partir de son côté. Dis 10K.

Je comprends alors que mon cher Shane avait pris en maturité et n'allais pas tirer avantage de notre malheur pour revenir dans le groupe.
Merci, mon frère. 
Nous décidons ensemble de reprendre la route et de trouver nos amis, notre meilleure piste et de retrouver à nouveau les rails parce que, c'est la seule chose que nous puissions tous suivre qu'importe notre emplacement.  Durant notre longue marche, nous tombons sur une petite maison de campagne. Nous avions marchés toute la journée sans trouver de rails alors j'avais les pieds en compote. Lorsque nous entrons, c'était une maison, qui même si vide, parait habitée. 

"On prend le strict nécessaire et on attend le retour du propriétaire".
Voilà ce que Daryl venait d'ordonner au groupe. Ce à quoi nous sommes tous d'accord, je suis loin d'être aveugle et cette maison abritait aux dernières nouvelles, un vivant. 

Ce soir-là nous mangions pour la première fois quelque chose de bon et comestible. Nous venions d'aider Daryl à installer des alarmes anti-morts. Alors que nous visitions la maison la cloche de notre alarme raisonne. 

- C'est un chien ! Lance Daryl. Rentre mon vieux ! Non ? Bon. 

Plus tard, la cloche sonne à nouveau, mais cette fois, c'est moi qui ouvre, face à un groupe de marcheurs violents. Je tente de pousser la porte en appelant à l'aide. Daryl prend le relais et nous hurle dessus :

-Allez-vous en par derrière ! 

-JAMAIS ! Je hurle.

- BARRE TOI, IDIOTE ! Crie Daryl.

- Pas sans toi ! Je dis.

- Tu crèveras pas ici de mon vivant ! Barre toi, et fais moi confiance bordel !  Réponds Daryl.

Contrainte et tirée par 10K nous partons par l'arrière de la maison et fuyons à nouveau. J'étais au plus bas sachant que je ne voulais pas le laisser ici mais, pas le choix... Sur la route, une voiture s'arrête, et juste avant que je ne réalise, je vois Randall se faire enlever. NON ! Pas encore, merde  ! Je crie de rage avant de m'affaler par terre, j'étais fatiguée et je n'en pouvais plus. 

Relevée par mes amis, ils me trainent sur la route, par le bras. Je restais muette, certes ils étaient là, mais le trop plein d'émotions m'a littéralement brisé le cœur. Je les ai presque tous perdus et je ne sais pas trop par où commencer ou terminer... 

Après un bon moment de marche dans le noir les rails, nous sourient, tout comme un genre de cabanon de chasse. Après une inspection des lieux, rien à signaler, nous campons là-dedans cette nuit, où du moins ce qu'il en reste. 

- Tu dors dormir petite. Dis Doc.

- Après tout ça, pour me réveiller seule ? Je dis.

- On te laissera pas. Dis 10K.

- C'est pas ça ! Tous mes amis ont disparu ! Je dis.

- Eh ! On est là, nous ! Dis Doc.

- Désolée, j'en peux juste plus...  Je dis.

- On va les trouver. Dis Doc.

Finalement le sommeil l'emporte et à l'aube une main me secoue et me sort de mon sommeil, c'est 10k qui me dit que nous reprenons la route. Nous approchons d'un panneau où du sang est coulé dessus, formant un message et un zombie mort au sol. 

<< Glenn, va au terminus.>> Suivi de l'affiche au-dessus disant : "Terminus, tout droit..."

Je lis ça et souris, Maggie est en vie !  Et elle n'est probablement pas seule. Par contre, ça veux dire qu'elle n'est pas avec Glenn... Je prends ma machette, plante dans le ventre du mort et écris nos noms en bas du panneau pour dire que nous sommes aussi là-bas. Ensuite, nous reprenons la route et j'étais un peu plus rassurée, et énergique. 

Nous arrivons à trouver un raccourci, qui nous évite de passer par un vieux tunnel qui ne m'inspire pas confiance. Nous devions repasser par la forêt.  Au loin nous voyons trois personnes, que je reconnais entre mille !

- RICK,CARL, MICHONNE ! Je crie, heureuse et m'approche d'eux. 

Les serrant dans mes bras, je remarque qu'ils sont épuisés et ont trouvé un véhicule. Nous allons à l'intérieur un instant et c'est là que... 

Un bruit de pas, me sort de mes pensées et je décide d'y aller avec Rick et Michonne. Je murmure à cette dernière de retourner dedans et m'envoyer 10K.  Un homme et son groupe arrivent et pointe son arme sur Rick.

Je pose ma main sur mon pistolet, mais un autre homme m'interpelle.

- Doucement poupée, viens là. Il prend violemment mon bras.

Il sort Carl du camion, ainsi que Michonne et Doc. Un des hommes me prend, son couteau sous ma gorge et déboutonnant son pantalon. J'avais envie de lui faire bouffer ses envies mais, je devais attendre. Soudain, Daryl sort du lot, il était avec ces gens ?!

- Ce sont de bonnes personnes, laisse les, Joe. 

- C'est la preuve que Daryl n'est pas des nôtres. Battez-le à mort. Dis ce Joe.

- Je vais te faire bouffer tes preuves toi et tes chiens en chaleur ! Je grogne.

Joe s'approche de moi et je le fixe, toujours le couteau sous la gorge alors que Daryl se fait massacrer. Soudain, je vois Rick se ruer sur lui et le mordre au cou, tout son sang se vidant alors sur mon visage. Merci, vieux. Vraiment. J'en profite pour me tourner et péter les dents de mon agresseur alors que mes amis s'occupent des autres. Avec ma machette, je dévisage le pauvre homme déjà mort trois fois.  Rick s'affale par terre et Daryl s'approche de moi, prenant ma taille pour m'éloigner de ce cadavre sur lequel je m'acharne. Je me relève et me blottie dans ses bras, rassurée que ça se termine bien. 

Tout ce que j'étais capable de faire était de soupirer longuement de soulagement.

- Ça va aller. J'ai tenu ma promesse.  Réponds Daryl.

- Plus jamais tu me fais ça... Je dis.

- Promis. Il me relâche et va s'assoir à côté de Rick.