Le Pouvoir Solitaire - Tome 2

Chapitre 6 pdv Lucie

Lucie prit le soin de s'asseoir correctement sur le sol en respirant un grand coup.

— Tu as mal quelque part ? fit-il en le remarquant.

— En ce moment, partout, répondit-elle en grimaçant.

— Tu as trop forcé pour venir jusqu'ici, gronda-t-il gentiment.

— Je savais que Harry avait la pierre, je devais juste savoir ce qu'il en avait fait. J'imaginais qu'il la gardait quelque part...

— Il a dû se rendre compte que ce n'était pas une bonne chose de l'avoir...

— Si, contredit-elle, elle m'a permis de te voir encore une fois. Pour que ma dernière image de toi ne soit pas ton corps immobile...

— C'est sûr que mon fantôme c'est beaucoup mieux comme image, railla-t-il en lui faisant un clin d'œil. J'aurai pu faire ça tient ! Devenir un vrai fantôme ! J'aurai hanté Poudlard pour l'éternité avec Peeves, Rusard aurait été content de me voir !

Lucie sourit tristement, elle n'arrivait pas à le faire pleinement. Mais elle aimait le voir réagir comme il l'aurait fait autrefois, faire des plaisanteries comme avant. Il lui raconta comment il aurait pu faire vivre un enfer au concierge pendant ses dernières années de vie ou comment il aurait pu terroriser les premières années dès leur entrée au château, pour que chaque élève, chaque enseignant, se souviennent à jamais de Fred Weasley.

— Mais je ne pourrais pas faire ça, se désola-t-il théâtralement.

— Pourquoi ? s'enquit-elle emportée par son récit.

— Durant ma vie bien remplie de mortel, j'ai côtoyé une sorcière absolument fantastique, qui m'a appris que le monde des vivants n'était pas fait pour les morts.

— Cette sorcière avait des idées vraiment bizarre...

— Je ne l'ai jamais vu avoir tort, glissa-t-il malicieusement.

Lucie se força à respirer de nouveau assaillit par la même douleur qui l'avait fait s'asseoir.

— Pars pas, je t'en prie, supplia-t-elle douloureusement en soufflant deux grands coups.

— Tu ne me verras pas mais je serais à jamais près de toi, 95% du temps du moins, il faut bien que j'aille voir George de temps en temps.

Mort et toujours capable de la faire rire, jamais elle n'arriverait à vivre sans lui. Ni à faire ça sans lui.

— Tu peux le faire, comprit-il sous son regard.

— Je veux que tu reviennes...

— Je ne pars pas, je reste là, affirma-t-il sincèrement. Jusqu'au bout.

— Je n'y arriverai pas, je ne veux pas... Pas sans toi...

Elle fit une nouvelle grimace de douleur et ses larmes se remirent à couler pas seulement à cause de la douleur mais aussi de la tristesse. Elle avait besoin de lui serrer la main, elle avait besoin qu'il l'embrasse sur le front.

— Argh ! cria-t-elle sous une nouvelle contraction.

Elle serra les dents et rouvrit les yeux aussi vite que possible, pour être sûr de le garder en visuel.

— Tu vas y arriver ! encouragea-t-il.

Elle voyait dans son visage qu'il était autant heureux qu'inquiet. Heureux de voir ce moment arriver, inquiet de n'être là que partiellement.

Elle le fixait dans les yeux quand elle se contracta une nouvelle fois. Lucie fut tellement soulagée que la contraction prenne fin qu'elle desserra sa main, laissant tomber la pierre. Elle ne s'aperçut de sa disparition que lorsqu'elle rouvrit les yeux. Lucie s'affola immédiatement en vérifiant à droite et à gauche s'il ne s'était pas déplacé.

— Fred ! haleta-t-elle, FRED !

Non, non, non, elle n'avait pas besoin de ça, pas maintenant, pas là ! Personne ne lui répondait, elle était seule dans la forêt, au beau milieu de la nuit. D'un mouvement incertain, elle tâtonna le sol à la recherche de la pierre mais rien ne se produisit quand elle fit tourner celle-ci trois fois entre ses doigts. Elle l'appela encore de toute ses forces, le suppliant de revenir.

— S'il te plait ! Une dernière fois, rien qu'une !

Lucie entendit un craquement derrière elle et s'apprêta à sourire croyant le savoir de nouveau avec elle. Mais, à la place, elle ne découvrit que le troupeau des centaures.

— Fille des étoiles ? s'étonna l'un d'eux en la reconnaissant.

Elle ne put leur répondre, ses contractions étaient de plus en plus rapprochées et douloureuse. Comme cela avait été le cas pour Tonks à la naissance de Teddy.

— Elle est en train d'accoucher, confirma l'un d'eux.

Des femmes s'approchèrent immédiatement, prête à l'aider immédiatement. Les hommes restèrent à l'écart mais formèrent comme un cercle autour d'elle. Lucie s'entêtait à chercher Fred des yeux. Il avait dit qu'il serait là, il avait dit qu'il serait toujours auprès d'elle. Il était peut-être tout près, à la regarder, à lui souffler des encouragements inaudibles ou bien il posait sa main sur la sienne. Il était forcément là. Il devait être là, car elle ne pouvait pas le faire sans lui.

— Lucie ! appela quelqu'un au loin.

— N'approche pas sorcier ! prévint l'un des centaures en lui bloquant la route.

— Charlie... reconnu-t-elle en regardant dans sa direction.

— Chuut, murmura l'une des centaures qui s'était accroupie à ses côtés, calme-toi ne t'agites pas. Les hommes ne sont pas admis lors des naissances.

Fred l'était. Il l'était forcément. Mais personne ne pouvait le voir.

— C'est des conneries ! grommela Charlie énervé. Laissez-moi passer !

On le repoussa sans lui faire de mal mais Lucie n'entendit plus ce qu'ils se disaient. Avoir un enfant été nettement plus terrible que ce que Tonks lui avait raconté.

— Regarde le ciel, Fille des étoiles, conseilla une autre d'entre elle. Les astres sont avec toi.

Lucie releva la tête pour se concentrer sur autre chose. Le ciel était noir, certes, mais parsemé de rond brillant et étincelant qui illuminaient l'espace. La forêt n'avait rien d'inquiétant sous la lumière de ces milliers d'étoiles.

Il lui sembla que la suite dura un temps interminable, beaucoup plus long que l'accouchement de Tonks. Elle suivit chacune de leurs instructions à la lettre et, finalement, un bébé fut déposé dans ses bras, accompagné des mêmes cris qu'avait poussé Teddy

— Une merveilleuse petite fille...

— Une fille ? répéta-t-elle étonnée.

Elle ne put s'empêcher de sourire joyeusement mais seulement parce qu'elle imaginait très bien Fred en train de sauter de joie, criant à qui voulait l'entendre qu'il avait eu raison, depuis le début. 

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Question n°1: la finale de coupe du monde de Quidditch de 2010 dure combien de temps ? 

Certains d'entre vous envisage de participer aux Wattys de cette année ?

L'année dernière j'avais présenté cette fanfic et j'étais allée jusqu'à l'étape des présélections ! Je suis en train de relire tout le tome 1 pour pouvoir le présenter de nouveau avec quelques modifications mineures (orthographes ou syntaxe pas de changement au niveau de l'histoire)

Je me demande aussi si je ne pourrais pas présenter un autre roman car le prix est très intéressant cette année ! XD