Pendant qu'Harry partait voir le diadème de Serdaigle sur le tableau dans la salle commune de ces derniers, d'autre membre de l'Ordre arrivèrent. La salle sur demande, dont l'apparence avait beaucoup changé depuis la dernière fois qu'elle y était venue, devenait de plus en plus peuplé.
Harry finit par revenir et l'arriver imminent de Voldemort mit tout le monde en ébulition.Sur son passage, beaucoup s'enthousiasmait de voir qu'elle serait bientôt maman d'autant plus quand les futurs parents annonçaient qu'ils étaient déjà mariés. La nouvelle avait dû faire le tour de Poudlard et des membres de l'Ordre, son petit ventre rond n'aidait pas à camoufler quoi que ce soit. Lucie en oublia qu'une guerre se préparait et que le papa qu'on félicitait si chaudement ne serait jamais père.
Cependant, Molly se chargea de la ramener à la réalité quand elle s'aperçut que ses deux fils avaient ramené non seulement sa fille mineure sur le champ de bataille mais aussi sa belle-fille enceinte de quatre mois.
— Mais à quoi pensiez-vous ! leur cria-t-elle à plusieurs reprises.
— Peut-être qu'elles peuvent rester ici, intervint Lupin, elles seront en sécurité dans la salle sur demande.
Ginny s'apprêta à protester, voulant certainement dire qu'elle souhaitait aussi se battre mais Lucie la pinça subtilement dans le dos, ce que personne ne remarqua. La jeune Weasley acquiesça de manière très convaincante à l'ordre de ses parents et alla s'asseoir sur une chaise.
Fred prit Lucie à part dans un coin où personne ne pouvait les entendre.
— Je suis rassuré que tu restes ici, confia-t-il.
— C'était ce que tu voulais, que les autres nous empêche de nous battre, devina-t-elle tandis qu'il se cachait derrière un sourire.
N'y tenant plus, ni l'un, ni l'autre, ils s'embrassèrent et Lucie se dit que c'était celui-là le dernier baiser. Elle posa ses mains dans son cou pour l'attirer à lui. Il posa une main derrière son dos et l'autre sur le côté de son ventre. Tout doucement, il s'approcha de son oreille et murmura :
— Tu lui diras que son père l'aime de toutes ses forces autant qu'il aime sa maman...
Lucie écarquilla les yeux, remplis d'horreur. Il avait deviné. George appela son frère à l'autre bout de la pièce. Il l'attendait avec Percy qui avait finalement décidé de quitter le ministère pour retrouver sa famille. Avant que Lucie ne puisse dire quoi que ce soit, Fred l'embrassa à nouveau, lui souffla un je t'aime douloureux et s'en alla rejoindre son frère jumeau.
La salle se vida petit à petit de tous ses occupants, laissant le temps à Lucie d'assimiler qu'elle venait de le laisser partir sans lui dire une dernière fois qu'elle l'aimait. Quand le lui avait-elle dit pour la dernière fois ? Ce matin ? Non, peut-être pas. Elle ne se souvenait pas de lui avoir dit aujourd'hui, ni même hier. Qu'allait-il penser ? Elle aurait dû lui dire durant toutes les minutes, toutes les secondes qu'elle avait pu partager avec lui. Elle attrapa son pendentif pour lui envoyer un message, le dernier avant que la bataille ne commence. Immédiatement, elle reçut un appel de lui, comme une réponse. Cela lui arracha un sanglot.
— Qu'est-ce qu'on fait, on va où ? demanda Ginny immédiatement après que la dernière personne fut sortie.
— On doit se rendre utile, expliqua Lucie en tentant de se concentrer, mais on doit bien agir.
— Tu ne me dis pas que je dois rester ici pour ma protection ? Tu fais une belle-sœur pitoyable, s'amusa-t-elle.
— Je suis enceinte, je te rappelle, rétorqua-t-elle dans le même sourire. C'est toi la futur tante pitoyable qui pousse une maman sur le champ de bataille. Laisse-moi une seconde.
Tous les autres se trouvaient dans la grande salle, préparant l'évacuation des élèves en bonne et due forme. Elles ne pouvaient pas les rejoindre où ils les renverraient illico patienter dans la salle sur demande durant la totalité des combats.
— Je sais que vous vous préparez à combattre, lança une voix qu'elles reconnurent immédiatement.
La voix de Voldemort résonnait dans la pièce, sifflante, terrifiante, menaçante. En cet instant, Lucie aurait tout donné pour pouvoir serrer la main de Fred. Elle lui envoya encore un autre appel auquel il répondit. En serrant le collier, elle avait l'impression de le sentir juste à côté d'elle et elle se demanda s'il s'agissait juste de son imagination ou si le collier avait aussi cette particularité.
Le seigneur des ténèbres leur laissait jusqu'à minuit pour livrer Harry.
— Comme si on allait laisser faire ça, railla Ginny l'air mauvais.
— Hors de question, confirma Lucie.
Lucie suivit ses marques qui s'éparpillaient dans le château, prenant place à des endroits stratégique. Une demi-heure, il leur restait une demi-heure. Elle suivit Fred. Il s'éloignait à une vitesse folle et aucune porte n'était disponible, le seigneur des ténèbres avait dû mettre en place les mêmes protections que dans la demeure des Malfoy. Elle ne pouvait pas transplaner pour le rejoindre et le temps qu'elle s'y rende à pied, il serait déjà trop tard, tout aurait déjà commencé.
— On doit se séparer, indiqua-t-elle. Il faut que tu te rendes là où tu seras le plus utile mais où tu ne seras pas trop exposée, comme les couloirs du troisième étage, tu sais, celui qui finit en impasse, ils ne pourront pas t'attaquer par derrière et tu les verras venir avant qu'ils ne te voient.
— D'accord et toi tu iras où ? acquiesça-t-elle
— Dans un endroit utile où je serais parfaitement exposée.
Ginny haussa un sourcil peu convaincu, craignant les conséquences de sa position.
— Je les attire, il s'approche et je déclenche ma crise, expliqua Lucie. Je l'ai déjà fait, c'est radical mais efficace. Plus ils se concentreront sur moi, moins ils seront dans le château.
— Tu veux dire que tu vas sortir de l'enceinte de Poudlard ? s'étonna-t-elle horrifiée.
— C'est exactement ça, indiqua-t-elle en attachant ses cheveux en queue de cheval. Je ne crains rien du tout, assura-t-elle devant la mine de sa belle-sœur.
— Et si je venais avec toi ?
— Je ne pourrais pas faire autant de dégâts si tu es dans les parages, contredit Lucie.
Elle la prit dans ses bras, juste pour se donner du courage et elles offrirent un parfait visage déterminé, toutes les deux. Quoi qu'en disent les membres de l'AD et de l'Ordre, elles étaient prêtes à se battre, autant l'une que l'autre.
Lucie se dirigea par le passage secret qui la mènerait à la tête de sanglier, le bar d'Abelforth, puis elle se retourna au dernier moment, juste quand Ginny allait passer la porte de la salle sur demande.
— He Gin ! appela-t-elle et elle se retourna dans un tourbillon de cheveux rouge. Bas-toi comme une Gryffondor, encouragea-t-elle dans un sourire.
— Toi aussi, indiqua Ginny sur le même ton, et fait attention à mon neveu !
________________________________________
Bon j'ai un peu mal calculé quand j'ai dit qu'il restait que deux chapitres avant que vous ne sachiez le destin de Fred mais la c'est pour de vrai vous saurez tout samedi ! (si je n'oublie pas de poster car je ne suis pas chez moi de la journée... je le ferai peut-être vendredi soir pour être sur de ne pas oublier!)
Question n°41 : Alors Fred en vie ou pas ?
VOUS LISEZ
Le Pouvoir Solitaire - Tome 2
Fiksi PenggemarTOME 2 !!! Adieu l'enfance et bonjour l'âge l'adulte! La vie à Poudlard est désormais terminée pour Lucie et les jumeaux mais la guerre arrive à grand pas. Lucie devra, plus que jamais, maitriser ses pouvoirs pour protéger ses proches et arriver à v...