Le Pouvoir Solitaire - Tome 2

Chapitre 16 pdv Lucie

Dans la cuisine, Lucie attendait avec impatience le retour de Ron et Harry. Elle avait prévu une petite surprise pour eux deux mais nul doute que Ron serait le plus content des deux. Lorsqu'elle entendit la porte d'entrée s'ouvrir, Lucie lança un sourire ravi à son invité et celle-ci lui rendit.

— Il n'en finissait plus celui-là, grommela Ron en s'essuyant les pieds sur le paillasson.

— On n'a bien fait de le faire, Stan était bien innocent au final, rétorqua Harry en faisant de même.

Elles restèrent silencieuses, en attendant qu'ils se rendent compte de leur présence.

— Le pauvre, il a passé huit mois à Azkaban pour rien.

— Au moins, Kingsley a fait retirer les détraqueurs, ça doit être différent maintenant.

— Ils sont allés où d'ailleurs ?

— J'ai aucune envie de le savoir...

— Moi si, poursuivit Ron, pour ne jamais aller là-bas.

Hermione ne put retenir un gloussement et porta immédiatement une main à sa bouche pour se faire taire. Seulement, le bruit avait déjà attiré les garçons qui se précipitèrent dans la cuisine.

— Mione ! s'exclama Ron ravi en découvrant son visage.

Ils échangèrent un baiser rapide et passionné mais assez long pour que Harry et Lucie détournent le regard, gêné.

— Vous êtes tous beaux comme ça ! les gratifia-t-elle en détaillant leur uniforme.

Elle vint également prendre Harry dans ses bras.

— Comment ça se fait que tu sois là ? Les vacances ne sont que dans une semaine.

— Je me suis arrangée avec Minerva, j'ai de l'avance sur les autres septièmes années, expliqua Hermione le sourire aux lèvres.

— Ça ne m'étonne pas, fit Ron en regardant Hermione avec admiration.

Il était bon de les voir de nouveau tous les trois dans la même pièce, Lucie se sentait même de trop.

— Tu vas venir vivre au Terrier ? s'enquit Ron.

— Je ne sais pas, je pensais plutôt venir ici, si tu es d'accord, Harry.

— Bien sûr !

— De toute façon, je ne serais pas souvent là, indiqua Hermione, je vais surtout chercher mes parents, tu pourras encore m'ouvrir des portes, Lucie ?

— Quand tu veux, assura Lucie. Je vais chercher Aisline et je vous laisse tous les trois, George doit m'attendre, je lui avais promis que je passerai ce soir.

— Tu lui passes le bonsoir de notre part ! demanda Ron en étant approuvé par les deux autres.

— Je n'y manquerai pas ! A plus tard !

Elle alla chercher sa fille et ouvrit une porte directement dans le salon de des jumeaux.

— George ! On est là ! prévint Lucie en entrant.

Mais personne ne lui répondit.

— On dirait bien que parrain est en retard, déclara-t-elle. La boutique ferme à 18h normalement.

Lucie déposa Aisline dans le parc que George avait construit spécialement pour elle. L'appartement débordait de jouet pour enfant fabriqué par George pour Aisline. Il revenait quasiment toutes les semaines avec quelque chose de nouveau.