AMOUR LYCÉENS

CHAPITRE 85

Ce qui fut autrefois tiens, peut-être miens. Doutes-tu ?

Sa main qui carresse tendrement mes seins, son sexe qui durcit à vue d'œil, la sensation qu'on m'étouffe de l'intérieur, l'impression que je suis prête à exploser, l'intention de toujours vouloir aller loin, la sensation que rien ne peut nous arrêter et pourtant je sais c'est mal, mais, soyons honnêtes, dans cette situation, plus rien n'a de logique si ce n'est que ton plaisir.

Il ne s'arrête pas là, non au contraire, j'ai la nette impression que je crame, je brûle, ma température corporelle est bien plus à delà de la naturel.

Qu'est-ce qui se passe ?

Il devrait normalement être ceux à quoi je dois fuir, il est l'être qui m'est interdit, il est l'homme à ne surtout pas regardé, il est le mec de ma copine et moi je suis sa meilleure amie, c'est l'homme, l'homme qui m'est interdit et franchi l'interdit, à un certain goût, amère mais ayant cet arrière goût de douceur.

Alors oui, je me frotte plus à lui, je vais au delà de ma pudeurs, je gémis, j'étouffe la boule en moi, je suis en surtension et lui, il respire encore plus férocement que bestialement, ça y est, nous allons le faire, je vais devenir une femme, il va me prendre, il va me pénétrer, Cathïde va être pénétrer pour la première fois...

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- Allô la terre !!! À titre de rappel, nous sommes en cours, et là tu baves Cath. Me fait-elle la remarque

Qu'aussitôt je m'empresse de passer ma main sur ma bouche, effectivement, je bave.

Non mais, sérieusement, il vous arrive souvent d'être à fond sur un cours et puis, en un seul éclair, flashback sexuel ?

Honnêtement, on n'appelle pas ça flashback sexuel, le flashback c'est une remémoration d'un vécu passé, mais là c'est plus un flashback torridement fantasmé.

J'avoue, depuis que cette question me trotte l'esprit, je n'ai pas arrêté un seul instant d'être à fond, psychologiquement parlant, imaginairement détaillant et vraiment semblablement démentiel, sur lui.

Je sais très bien, voir méga consciente que je ne devrais pas m'approcher de lui, il est ce qui se rapproche plus à mon fruit défendu, mais dites-vous bien que Eve a transgressé la règle et à jeter son dévolu sur ce fruit qu'elle n'aurait jamais dû.

Non, pas nécessaire, je ne me cherches pas des explications ou des excuses équivoques, tout aussi valable que vraie véridique, non, j'essaie juste de me comprendre.

De comprendre, pourquoi, pourquoi il m'obsède autant ?

Quand je l'imagine, à chaque fois que son image s'affiche dans ma tête, c'est toujours, inlassablement sur une position de fornication.

Oui, j'ai envie de ce mec, dans le sens large du terme, qu'il me fasse autant de mal que de plaisir, autant de souffrance que de délivrance, autant de sale que de bien, je veux bipolarisée pour lui, complexé sur lui, devenir dépressive sous ses assaut répété.

Mes nuances sont aussi sombre et profond que le désir qui m'habite à chaque fois que son visage fait abstraction dans mes pensées.

Effectivement, c'est une maladie chronique, donc lui seul peut me guérir, hélas, il a fallu que mon médicaments, soit dans les bras de celle que je considère comme ma meilleure amie.