Les blessures de Magdalena.

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" Voir cette psychologue m'a fait prendre conscience que je ne suis pas seule, Sarah, Papa, Emily et Cedrine ont besoin de moi, dois je leur dire que je suis enceintes, que j'ai fuis la maison car je venais de me disputer avec William à propos de ma grossesse, ce grossier m'a dit que je l'ai pris au piège en tombant enceinte de lui, quel homme peut il dire cela. Cedrine a accepter de venir avec moi voir papa pour l'enterrement de maman et maintenant la descente aux enfers d'Emily. J'ai l'impression d'être dans un engrenage. Sarah est ma confidente, je lui parles de tout sans être jugée et lui en remercies. Ma meilleure amie qui me tourne le dos car elle sort avec mon mari, mon esprit est embrumé, je n'y comprends rien, que dois je faire ? Ma thérapeute m'a dit de tout noter pour ne pas y penser, mais au fond mes bons vieux démons me hante de nouveaux, je n'ai pas envie de parler à Papa de ce que vis, il vit assez de choses traumatisantes comme cela. " 

Une semaine vient de se passer depuis son dernier entretien, la thérapeute se tient devant la porte avec son sourire accueillant, dépose une main entre les omoplates de Magdalena et lui demande comment s'est passer la semaine, la jeune femme blonde prend place en face d'elle devant son bureau et se confie. -

- La semaine a était longue, je suis aller me promener avec Papa, nous avions besoin de nous évader, j'évites soigneusement le sujet sensible à propos de mon mari ! 

- Pourquoi ? 

- Je n'ai pas envie d'infliger à mes parents ma détresse à moi aussi. 

- Vos parents peuvent le comprendre Magdalena. 

- Je sais, mais ce que m'a dit mon mari m'a fait mal, dire que je l'ai piégés pour avoir un enfant de lui, il faut être fou pour dire une chose pareil, un enfant cela se désire ! 

La véhémence de ses mots ne choque pas la thérapeute, la jeune femme blonde en face d'elle a besoin de vider son sac, elle l'encourage à tout dire. 

- Quel est ressentit ? 

- Je me sens trahis et brisée, quels genres d'hommes peuvent ils dire des choses pareils. 

- Je ne sais pas, mais je sens que vous voulez parler mais refuser, je me trompes ? 

- Non, j'ai envie de lui dire d'aller voir ailleurs si j'y étais. 

- L'avez vous vu ? 

- Il est venu, il y a trois jours avec un bouquet de fleurs, manque de pot, je n'étais pas là, je suis aller faire une prise de sang pour ma sage-femme. 

- Il est venu chez vos parents ? 

- Oui comme une fleur. 

- Comment ont réagit vos parents ? 

- Mon père lui a dit qu'il devait avoir honte de faire une chose pareil. 

- Était il au courant ? 

- Sûrement car il s'était épanché sur ses réseaux sociaux, je parles de mon mari ! 

- Vous avez vu ce qu'il poste ? 

- Oui et je trouves cela mesquin ! 

- Parlez vous avec votre amie ? 

- Non, elle a bien essayée de se justifier mais j'ai finis par la bannir de mes amis. 

- Sur les réseaux sociaux ? 

- Partout, réseaux sociaux, mails, appels et sms, je ne veux plus entendre parler d'elle. 

- Je comprends, avez vous d'autres amis ? 

- Oui, ils ne comprennent pas ce qu'ils se passent. 

- Tout à l'heure je vous ai demandés si votre père était au courant de ce qu'il passe, vous ne m'avez pas répondue ? 

La vie de Charlie Hudson avant et après Svetlana. Le livreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant