Rencards

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Le réveille braille qu'il est sept heure trente. Je l'éteins et en regardant la date je me retourne pour chercher Mathéo à mes côté.Il n'est pas là évidemment, puisqu'il à dormis dans le divan. Le pauvre ... Il doit avoir mal dormis, il a du avoir froid en plus ...Je me dépêche de descendre et le trouve le nez dans une tasse de chocolat chaud, trop mignon. Je sourit d'une manière ridicule en buvant mon café ( non sans une envie de lécher cette moustache de lait que lui à fait la tasse ). Il me regarde plutôt férocement et mon sourire tombe d'un coup. Je tente une approche du Mathéo sauvage(oui, je suis de très bonne humeur, c'est le voir dans mon salon).Je pourrais presque l'entendre grogner quand je m'approche. Il pose sont bol et me dévisage, j'entends Marie quitter la pièce, ça sent le souffre.

Alors je tente le tout pour le tout, je passe mon doigt sur sa lèvre couverte de cacao et le met dans ma bouche. Son regard noir fond d'un coup pour céder la place à des yeux ahuris. Il rougit un peu et moi je lui sourit. Je dépose en passant un baiser sur son front et je m'assoit dans le siège d'en face.


« -Bonjour bébé.

Pourquoi tu as fait ça ?

Ça quoi ?

Ça, avec ton pouce ...

Tu avais une moustache de chocolat.

Tu es bête ou tu le fais exprès ? Ne répond pas, je sais que tu l'as fais exprès.

Oui, c'est vrai. »


Je me lève de mon siège, pose ma tasse plus loin sur la table et me penche pour pouvoir déposer sur ses lèvres entre-ouvertes un baisé. Il se lève aussi et finalement on s'embrasse au dessus de la table du petit déjeuner.

Dix minutes plus tard Marie entre à nouveau dans la pièce, je suis avec Mathéo sur le canapé, lui dans le creux de mes bras. On boit tout les deux notre petit déjeuné en regardant la télé. Je n'arrête pas de lui marmonner des excuses entre coupé de « je t'aime » et lui il répond le même genre de phrases entre coupé de « moi aussi ». J'essaye de me rassure autant qu'il me rassure :

« -Plus jamais on se dispute comme ça ... D'accord ?

Mm-mh.

On se dit tout, tout nos problèmes, toutes nos angoisses, tout.

Promis.

Je peut te posé une question ?

Oui.

Pourquoi tu me donne pas de surnom ?

Hein ?

Oui ... Moi je t'appelle bébé ou trésors, des trucs comme ça et toi tu m'appelle toujours Phil.

J'en ai bien un qui me vient mais c'est nul. Ceux que tu m'as trouvé son mignon et ils me rassure ... Le miens est nul.

Mais non, ça sera forcément génial, c'est toi qui l'as trouvé.

Fifi ... »


Je lâche un petit rire et il proteste :


« -Tu vois ! Tu te moque ! T'es pas gentil.

Je me moque pas bébé, je trouve ça mignon.

Alors pourquoi tu rigole ?

Je me demande comment on as put passé de Philippe à Fifi.

Donc tu aime pas ...

Immuable (tome 1, 2 et 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant