La porte vient de claquer et la personne se faufile jusque dans la« suite » où logeait Kai ( qui a disparus et a décider de ne pas revenir ) ... Je comptait en refaire une chambre d'amis ...Ils n'y a plus rien là bas ... Juste des grandes pièces blanches et vides ... Et une petite salle de bain ... C'est peu être le japonais squatteur qui est revenus ? Il est 2 h du matin donc je doute que ce soit quelqu'un d'autre ... Je n'arriverai pas à dormir de toute façon et je dois en avoir le cœur net : je descend voir. En entre-ouvrant la porte je distingue allonger au sol un corps avachis sur le parquet. Un ronflement sonore monte du type à même le sol, Kai ne ronflerais pas comme ça ... Malgré la nuit je distingue la couleurs brun-chaud des cheveux de Mathéo, d'ici je vois aussi son dos découvert dont le bronzage très léger commence à s'effacer... J'irai bien le couvrir mais je sais qu'il ne veut pas me voir,qu'il me déteste alors je referme la porte et remonte me coucher. Le sommeil ne me gagne que très tard et c'est l'épuisement qui vient à bout de moi alors que le soleil menace déjà de se lever.
J'ouvre les yeux sur mon plafond blanc ... Il faut que je fasse quelque chose pour ce foutus truc monochrome ... En fait toute ma maison est monochrome et froide ... Tout comme là place à droite du lit :Mathéo n'est pas là. Je soupire et jette un coup d'œil à mon réveille : Lundi 21 Septembre, 13h24 ... 13h24 ?! Je me lève et prend une douche glacer pour me mieux me tirer du lit. J'ail'impression d'avoir des paupières de deux kilos chacune et je manque de m'endormir dans la douche. Les presque nuits blanches ça ne me réussit pas. J'avale un sandwich avant de me mettre à nouveau au travaille dans mon labo lorsqu'un poids viens s'accrocher à mes épaules. C'est mon brun qui se colle à moi et commence à geindre,peut être que finalement il ne m'en voulais pas.
« -Philippe ... J'ai mal à ma tête ... »
Qu'est-ce-que tu veut que je te dise ? Tu ne tient pas l'alcool et tu t'es déchirer hier, tu m'étonne que tu es la gueule de bois. Une minute... On est Lundi !
« -Mais qu'est-ce-que tu fou là !!
Je ... me sent pas très ... bien ... »
Je me retourne mais je le sent s'écrouler le long de mon dos. Ils'affale sur le sol et je réalise avec horreur qu'il est écarlate,sa respiration est sifflante et il semble peiner à retrouver son souffle. Son torse se soulève très lentement et il et parcourus d'énormes frissons. Je panique complètement ! Je l'enroule dans le plaid qu'il baladait sur son dos et le soulève de toute mes forces. Je le porte le plus délicatement possible jusque dans notre lit, il tousse faiblement. Je le recouvre de notre grosse couette et vais chercher le thermomètre : 40. 6 C° ... Je me rue sur mon téléphone et appelle mon médecin traitant.
« -Allô docteur Morelle ?
Docteur à domicile Jean-François Morelle. Qui est à l'appareil ?
Philippe Douhet. C'est mon compagnon il est brûlant de fièvre et ...
Calmez vous, une petite fièvre n'est pas grave et ...
Mais il tremble comme une feuille et il tousse. J'ai l'impression qu'il a du mal à respirer aussi. Il ne tient plus debout : j'ai dû le porter. Et il a plus de 40 de fièvre !
Calmez vous monsieur Douhet je serais la dans une trentaine de minutes.
Merci docteur mais qu'est ce que je dois faire ?
Vous le mettez à l'aise et vous attendez, vous pouvez lui posé des gants de toilettes humide sur le front ça devrait lui faire du bien. Ne vous en faites pas j'arrive.
Je vous attend. »
Le médecin raccroche et je vais dans la salle de bain chercher une bassine d'eau fraîche et un tissus. J'éponge un peu son front en sueur et je ne peut pas m'empêcher de m'inquiéter : il al'air tellement mal. Je le rafraîchit du mieux que je peut mais rien ne semble marcher, il me regarde avec des yeux vitreux :
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Immuable (tome 1, 2 et 3)
RomanceYaoi + lemon Philippe n'a jamais aimé personne, n'a jamais fait confiance à personne, ne s'est jamais confier à personne. De son arrogance et son égoïsme rien ne laisse penser qu'il puisse apprécier autre chose que sa propre personne. Pourtant tout...