Oh oui, j'ai envie de m'asseoir mais avec le petit dans les bras c'est impossible : le mouvement le berce et j'ai peur qu'il ne se remette à pleurer de plus belle. Mon sauveur arrive avec un bib' de lait chaud, il s'assoie et je lui passe sa progéniture criante.Mais une fois bien calé contre son papa et la tétine dans la bouche Sacha devient si silencieux qu'on dirait un ange.
Je m'assoie enfin, dans le siège juste à côté de mon maris. Mon regard est captiver par celui que porte Mathéo à son fil : il l'aime, il l'aime plus que tout, ça irradie de lui en rayons de soleils ( Ce serais clicher de dire qu'il est débordant d'amour ?Qu'importe, je le dit quand même puisque c'est le cas ).
Je ne peut m'empêcher de sourire et de murmurer un « T'es beau » qu'il n'entend pas, trop occuper à parler à son bébé :
« -Ne bois pas trop vite petit chenapan, tu vas étouffer. Doucement, Doucement ! Vilain gourmand, ralentit, ton repas ne va pas s'envoler. Oh mon dieu ! Darling regarde !
Quoi ? »
Je me penche pour regarder se qui fait monter sa voix dans les aiguë.Et bien quoi ? Oui, cet enfant est splendide, je le reconnais volontiers. Sacha plisse les petits yeux, savourant tranquillement son repas sans même se soucier de nous.
« -Il est blond.
Hein ?
Regarde sa tête, on les vois à peine mais il a pleins de petits cheveux blond extrêmement clairs. Si ça se trouve vous allez avoir la même couleur de cheveux. »
Je marmonne un juron timoré en remarquant que ce qu'a vus mon brun est vrai. C'est totalement incroyable, invraisemblable.
« -Alors mon bébé ? Ta maman était blonde comme Daddy ?C'est pour ça ? J'ai hâte de voir à quoi tu va ressembler quand tu seras plus grand. Tu es beau mon bébé, tu es très beau ...
Tu as vus la couleur de ses yeux ?
Oui, vite fait, ils sont bruns ou un peu noisette. Il va probablement brunir : les blond aux yeux bruns ne sont pas tout à fait blond. Quoi ? Déjà fini ? Quel morfale celui-là. »
Il me tend le biberons vide et lui fait faire son rot. Mes yeux commence à se fermer seuls, il va vraiment falloir qu'on rentre maintenant sinon on va avoir un accident sur la route. Et en plus j'ai du travaille aujourd'hui : on est quand même lundi. Le pire va être de convaincre mon gaga d'époux qu'il faut laisser Sacha ici jusqu'à sa sortie de la maternité.
« -Mathéo.
Quoi ?
Quand il dormira il faudra rentrer.
Déjà ? Mais on l'a depuis a peines quelques heures.
Mat' , on est ici depuis plus de quatre heures, je suis épuiser et on as beaucoup de route. Il faut rentrer, ne t'en fait pas, tu sais qu'ils prendront bien soin de lui.
Encore un peu, s'il te plaît.
Jusqu'à ce qu'il dorme et ensuite on part.
OK ... »
Son expression triste me fend le cœur mais on ne peut pas rester, j'en suis désolé. Hélas pour lui Sacha s'endort en quelques minutes :lui aussi a eu une rude journée, naître n'est pas spécialement reposant. Il sombre dans un profond sommeil et tombe comme une masse dès son repas engloutit. Mathéo me supplie du regard, je ne sais pas pourquoi il fait ça : il sait que c'est non, que nous avions un accord. Mais d'un autre côté je le comprend, comment pourrais il se séparer de l'enfant qu'il a tant désirer ?C'est comme lui demander d'abandonner ses parents et son frères dans le besoin, ça lui est quasi impossible. Il se lève un peu brusquement mais Sacha dort trop profondément pour s'en soucier, je croit qu'il espérait le réveiller pour rester un peu avec lui. Il me dévisage avec une tristesse marquée mais je n'ai pas le choix :
VOUS LISEZ
Immuable (tome 1, 2 et 3)
Любовные романыYaoi + lemon Philippe n'a jamais aimé personne, n'a jamais fait confiance à personne, ne s'est jamais confier à personne. De son arrogance et son égoïsme rien ne laisse penser qu'il puisse apprécier autre chose que sa propre personne. Pourtant tout...