Les larmes de la chatelaine

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« - Monsieur ? Vous allez bien ?

- Ah ! Oui, j'arrive. »

Je referme derrière moi la porte du bureau où brille faiblement le reflet des moulures de plastiques dorées sur les étagère.

« - Quand il ne s'entraînait pas monsieur passait son temps libre dans la bibliothèque. En parlant d'entraînement : celui qu'on a fait faire à monsieur pour la petite boucle a été l'un des plus rude. Il revenait toujours dégoulinant de sueur, cette chaleur ... Pour en revenir aux livres, monsieur à bien dût choisir la moitié des ouvrages qui figurent dans cette bibliothèque. Chaque fois qu'il voulait un livre il n'avait qu'à en donner le titre et on m'envoyait le lui acheter immédiatement. Il à toujours été touche à tout et il avait tout ce qu'il voulais niveau littérature. Il était pourri gâté avec ses livres. Une vrai fortune. Et puis il mettait un de ces souk là dedans : jamais il n'a ranger un seul livre dans son rayonnage. Il les mettaient tous par terre, ouvert aux pages qui lui plaisait. Il y avait des marques pages et des notes partout. Si lui connaît par cœur cette bibliothèque c'est pour le contenus de ces ouvrages et la place où il fallait les prendre. Certainement pas pour cette où les ranger. Pourtant si chaque tranche n'était pas strictement à sa place je me faisait salement gronder par monsieur lui même. Il était très pointilleux et tenait à retrouver les choses exactement à leur place peut importe où il les avaient laissé. Il me les as fait classer par genre, thème, ordre alphabétique d'auteurs et de titres, je vous jure qu'on dirait une bibliothèque municipale. Qu'est-ce-que ça me rappelle comme caprices cette endroit : tout jeune qu'il était il piquait des colères monstres quand je ne trouvais pas l'édition exacte qu'il m'avait demander. Imaginez quand je me trompais d'œuvre. Oh et si je ramenais un doublons toute la famille me tombais dessus. Heureusement que ce n'est arriver que une ou deux fois sinon j'aurais été viré par monsieur. Très exigent les Douet-Kayer, très très exigeants, autant avec eux même qu'avec les autres. »

Pétra traverse le couloir et fait tourner une clef dans la serrure de la pièce en face du bureau, tout à droite de l'escalier. La porte s'ouvre doucement sur une pièce moitié moins grande que le salon, c'est à dire la moitié de la largeur de la maison, mais beaucoup plus sombre. Il fait noir la dedans. La pièce aurais l'air très grande ( ce qu'elle est ) si les murs n'étaient pas étouffant. Les quatre murs ne sont que de grandes étagères qui montent du sol au plafond sur l'intégralité de la surface disponible écrasant toute et trucidant le moindre rayons de soleil. Seul une petit ouverture fait le contours de la fenêtre réduit à une meurtrière. Pas un seul centimètre de rangement n'est perdu, tout croule sous une masse immense d'ouvrage sans laisser nul part un seul interstice de libre. Pétra augmente encore la luminosité à cause de la soirée qui s'approche doucement. Cette luminosité modulable attire on regard vers le luminaire. Oh mon dieu ! Je vais faire une syncope ! Je suis au paradis ! Un Lumiux XP580 !! Oh mon Dieu ! C'est une suspension d'ambiance ultra High-tech et je m'y connais en domotique. C'est quand même ma filière d'étude. Ce truc vaut la peau du cul : c'est le nec-plus-ultra de la lampe. Degré de luminosité variables, couleurs d'ambiances, enceinte de son Blu-ray intégré, effets de sons et lumières, plus de 1000 ambiances différentes ... Oh ciel ! Ce genre de suspension ne sert normalement que dans les salles de cinémas privées. Lire ici doit être une des expériences des plus incroyables.

« - Il avait ça quand il était petit Darling ?

- Qui ? Monsieur ? Oh non, c'est le maître de maison qui l'a faite posé il y a quelques années. »

Je me disait aussi que ce modèle était trop moderne pour être là dés l'enfance de Darling.

« - Vous voulez que je vous explique ce que c'est ?

Immuable (tome 1, 2 et 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant