Juste un instant après le cris mon brun s'est jeter sur moi, pendus à mon cou sans aucune contrainte ou douleurs quelconque. Lui aussi avait été secouer et délivrer de ce poids de la grossesse quand notre enfant, notre premier enfant, avait pris sa première inspiration.L'excitation est à son comble, elle pèse dans l'air de la pièce ou Mathéo et moi attendons depuis des plombes. Il m'embrasse avec fougue, passe sa langue contre la mienne et déverse en moi un flot d'émotions, de bonheur intense, presque insupportable. J'ail'impression que nous sommes plus amoureux qu'au premier jour, ce premier baisé devant la porte de chez lui, ou celui sur l'autel, et bien celui-là est au moins aussi bien et passionner. Il n'y a plus de problème, je suis léger. Un infirmier en tenue verte un peut poisseuse entre dans la pièce pour nous surprendre, moi penchez sur lui, ma jambe entre ses cuisses, dans un échange chaud et humide :
« -WOUAW ... Okay ... On va dire que je n'ai rien vus ... Désoler de vous interrompre mais ... woah ... Qui est le père ? »
Il semble complètement chambouler et je peut bien le comprendre. Nous lui faisons un sourire niais, grand jusqu'aux oreilles :
« -Nous deux.
Ooooookay ... Bougez pas je revient. »
Je retient un gloussement, en voilà un qui est traumatiser pour les six prochains mois et je n'en ai strictement rien à faire. A nouveau,l'espace d'un instant, mes lèvres rejoignent celle de mon amants.Cependant le jeune interne en pédiatrie et natalité revient bien vite avec un grand paquet de linges blanc : il porte une grande serviette un peu salis par le sang et dont le contenus, même si nous le connaissons, nous est encore invisible. Il regarde le nouveau né d'un œil attendrit avant de le poser très délicatement directement dans le creux de mes bras. Mon dieu, non, je ne voulais pas l'avoir dans les mains si petit, je pourrais le casser ou le faire tomber, ou le blesser, le briser, il pourrait me glisser des mains, m'échapper,je pourrais ... Je ne pourrais pas refuser, ou même le passer à mon maris car une vague de chaleur passionnelle m'accapare tout entier,retirant toute crainte, toute angoisse, me laissant seulement avec une volonté de fer et le besoin irrépressible de le garder dans mes bras. Je n'ai pas peur, je veut juste garder ce petit corps contre mon torse. Mathéo, dans un pique de curiosité écarte doucement le pan de la serviette qui masquait la petite chose dans les langes. Oh mon dieu, c'est un amour : elle si petite, toute petite, avec les joues rouges et les yeux plisser dans un sommeil réparateur et nécessaire. Je suis amoureux, elle est magnifique. Et je ne suis pas le seul : Mathéo brancher sur l'option papa-poule-gaga-de-sa-petite-princesse commence d'une voix grave et profonde, douce et rassurante :
« -Bonjour toi. C'est Papa et Daddy, tu voit ? On est là, comme promis. »
La toute petite chose encore sale et toute friper remue faiblement dans son sommeil au contacte des doigts de son père sur sa joue. On dirais un petit singe pourtant, à mes yeux elle est trop belle.C'est exactement ça : un peu disgracieuse mais adorable.Ma minuscule petite crevette ... Elle est si petite qu'elle tient dans le creux de mes paumes. L'infirmier nous regarde émue :
« -Né à 5h27, 2kg 450 et 44 cm. C'est un tout petit bonhomme. »
Mat'et moi on relève la tête d'un coup, stupéfait.
« -Un bonhomme ?
Oui, c'est un magnifique petit garçon. Il lui faudrait un prénom.
Un garçon ?
Oui, je doute qu'on se soit tromper la dessus : ça se vois vite ces choses là. »
Ila un petit rire en voyant nos mines déconcertée. Un garçon ?Un petit garçon ? Ce dernier bouge encore un peu, mes yeux retombes sur lui avec un regard neuf. A peine né et il nous joue déjà un drôle de tours ? Oh la la, ça va être une flèche celui-là. Je n'en revient pas : j'ai un fil. Moi, j'ai un fil ! Je suis le père d'un petit garçon !! Mathéo embrasse mes lèvres et notre bébé remue, lachant un petit cris fâché.
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Immuable (tome 1, 2 et 3)
RomanceYaoi + lemon Philippe n'a jamais aimé personne, n'a jamais fait confiance à personne, ne s'est jamais confier à personne. De son arrogance et son égoïsme rien ne laisse penser qu'il puisse apprécier autre chose que sa propre personne. Pourtant tout...