Incontrôlé, incontrôlable, indécent

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Aucun de nous deux n'écoute les plaintes de Dilan. Je bise encore la veine qui pulse juste sous mon nez. Mmmh, ce parfum, dieu. Mon homme sent beaucoup trop bon pour que ce soit sain, et puis le goût de sa peau aussi est bien meilleur que tous repas qu'on pourrais nous servir ce midi. J'entreprends de le chatouillé, je sais qu'il est hyper sensible sur les côtes. Soudain une douleur vive me lance à l'oreille :

« AIE AIE AIE AIE !! »

Mathéo pousse un petit glapissement aiguë de douleur. Marthe s'est levé et nous à chacun attraper par une oreille. Tout le monde explose de rire alors qu'elle nous tire par le cartilage. Ça fait un mal de chien ! Et puis c'est humiliant.

« - Bande de sale gosses. Vous me faites honte. Puisque vous vous comportez comme des enfants on va vous punir comme des enfants. »

Elle nous entraîne gémissant et aboyant de douleur hors de la pièce sous un rire général. On les entends s'esclaffer jusque dans le couloir. Belle-maman nous tire son fil et moi puis nous pousse dans une chambre d'ami où sont censé dormir les enfants.

« Vous reviendrez à table quand les gamins que vous êtes seront calmer. »

Elle tourne les talon et ferme la porte. J'intercepte quand même un « Nan mais je vous jure. » avant qu'elle ne disparaisse derrière le bois. On as peut être un peu trop chahuté ? Mais quand même, je l'ai juste chatouillé à table. Bon d'accord, c'était n'importe quoi ! La situation est tellement absurde, tellement cocasse qu'on se laisse tout le deux tombé sur le matelas et qu'on rit aux éclats à notre tour. Euphorie quand tu nous tient ! On est vraiment deux ados là. Je devrais avoir pitié de moi mais en fait je m'en fiche. Je souffle pour retrouver mon calme, Mathéo pareil même si ses épaules se soulèvent encore un peu par moment. On cesse de fixer le plafond tourne la tête l'un vers l'autre, il a un petit rire, on se regarde dans les yeux. J'adore la couleur amande/caramel que je vois ... C'est vraiment magnifique ... On dirais un genre d'ambre, ou un soda ? Je trouve pas de moyens de décrire ça. Il attrape ma main dans la sienne, je ne résiste plus. Ou plutôt nous ne résistons plus : simultanément nous faisons un mouvement pour rapprocher nos lèvres dans un baisé amoureux. Il roule sur moi, perdu l'un contre l'autre sur le matelas. Je l'entends soupirer d'aise, à moins que ce ne soit un gémissement. Qu'importe, rien n'a d'importance. Je l'enserre de mes bras. Chaque fois que sa bouche quitte la mienne elles se retrouvent une fractions de seconde plus tard, ça ne dure pas plus de temps qu'il faut pour reprendre un goulée d'air. Encore et encore et encore nos lèvres se touchent. Ses mains glisses sur mes joues et dans mes cheveux, les miennes sur ses courbes. Je grogne quand il joue un peu avec ma langue, il est trop sexy. Mes paumes glissent sur les vêtements qui couvre son dos, ses hanches, ses reins, ses fesses, ses cuisses ... Toutes ses formes sont parfaites, il est parfait.

« - Je t'aime.

- Moi aussi je t'aime, mais tait toi et embrasse moi plutôt. »

Il ne me laisse pas le temps de répondre après ses mots prononcé tout près de mon visage. J'aurai obéit de bonne grâce quoi qu'il en coûte. Mes bras dans son dos je roule de nouveau sur le côté pour échanger nos position. J'ai le souffle court :

« - Mathéo, pas ici et pas maintenant.

- Je suis pas un affamé tu sais. Je peut me passé de sexe pendant encore un moment alors putain ta gueule et sert toi de ta langue pour quelque chose d'utile. »

Ceux sur quoi il me donne accès à toute sa bouche sans aucune retenue. Roh fuck ! He's so sexy ... J'aime quand il m'embrasse comme ça, et j'aime aussi le câliné de la sorte. Je le fais mes prises un peu plus douce encore sur son corps, plus volatils mais en contrepartie je répond avec fougue à notre échange en me mouvant sur les draps.

Immuable (tome 1, 2 et 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant