chapitre 18

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J'ai plutôt bien dormi, je pars en expédition avec la bénédiction de Nicolae et Sarah et moi avons traversé notre première dispute avec succès. Aujourd'hui la seule ombre au tableau c'est que je ne sais pas à quoi m'attendre tout à l'heure avec le professeur Jones, nos derniers échange sont un peu parti en cacahuète, la prochaine étape c'est quoi il se change en loup et je le fais voler dans les airs.

Une fois prête, je descends l'escalier à toute vitesse. Emportée par mon élan, je rate la dernière marche et me retrouve dans les bras de Nicolae, au rayon chevalier, je prend le vampire au cheveux long.

"- Merci Nicolae, me dents te doivent une fière chandelle.

- C'est la malédiction des chefs de famille, toujours veiller à ce que personne ne tombe dun escalier.... ou d'une falaise."

Je ne relève pas la tentative d'humour de Nicolae et lui souris. Je lui fais un petit bisous sur la joue et quitte le manoir à toute jambes.

Je suis très contente que Sarah et moi nous soyons réconciliées, mais malgré ses blagues je n'arrive pas à me sortir de la tête mon rendez vous avec le professeur Jones.

"- Ca va Gwen, t'as l'air bizarre."

Au moment ou je m'apprête à lui parler de mon rendez vous avec le prof, la sonnerie retentis, je m'empresse de ranger mes affaires. Si Sarah est surprise de ma précipitation, elle ne me pose aucune question et me fais un grand signe de la main. Je me promet de tout lui expliquer plus tard.

Dans le couloirs qui mène au bureau du professeur Jones je ne croise personne et tant mieux. Je suis devant la porte depuis quelque seconde, et quand je vais pour frapper la porte s'ouvre brusquement. Il parait que la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit je suis bien placée pour dire que c'est faux. Je suis sidérée par l'éclat magnétique de ses yeux, le professeur Jones s'efface pour me laisser entrer.

"- Bonjour professeur."

Seul le silence me répond, le bureau est éclairé par la lumière tamisé du du soleil qui passe à travers les rideaux. Tous les bons moments passé ici me reviennent douloureusement en mémoire. Le professeur Jones se place en face de moi et un courant électrique parcoure tout mon corps, mais pas question de me laisser amadouer comme ça, il a assez joué avec mes sentiments. Pourquoi il ne dit rien.

Tout à coup, alors que je me décide à bredouiller quelque chose, n'importe quoi, le professeur rompt la distance qui nous sépare et prend mon visage entre ses mains. Je me perds dans ses yeux brûlant, mon souffle s'accorde au sien. Et lorsque se lèvres se posent sur les miennes, je lâche un gémissement impatient. Cette fois son baiser n'a rien de doux, sa langue prend possession de la mienne en une danse sensuelle et langoureuse. Ses mains descendent le long de mon dos pour me plaquer contre son torse musclé. Je me serre contre lui et passe mes mains sur sa nuque pour approfondir ce moment passionné.

Je prend conscience de son désir pour moi et je frissonne de plaisir, c'est grisant qu'un homme comme lui ne puisse pas me résister. Et pourtant je n'ai rien fait pour cela en tout cas pas consciemment. Ses mains ne tiennent pas en place et elles se fraient un chemin sous mon uniforme pour caresser ma peau. Me retrouver dans ses bras me montre à quel point il m'avait manqué, ces derniers jours, j'ai l'impression de me dissoudre dans ce baiser.

Soudain alors je commence à perdre totalement pied, ses lèvres quitte le miennes. Il enfoui sa tête dans mon cou pour y déposer des baiser plus léger que des plumes. Je me sens frustrée par ce changement de rythme, j'ai tellement chaud, j'en veux plus. Mes paumes descendent le long de ses omoplates, je suis irrésistiblement attirée par lui et la force de mes sentiments m'effraie. Comme s'il avait senti mon désarroi, il relève la tête pour plonger son regard dans le mien.

Sebastian et GwenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant