chapitre 65

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Quelques minutes plus tard, nous décollons. Esteban au manette, Sebastian en co-pilote et Isabella à mes côtés. Elle aussi avait besoin de se dégourdir les aille après ses deux jours de camion, mais maintenant ça va elle est calme.

"- Señoritas y senores pasgeros, bienvenue à bord de la compagnie Air Esteban. Le vol durera environ deux heures et la température attendue à l'arrivée et de ... Hum... Bien trop chaude!" Nous dit Esteban.

Nous éclatons de rire, et le sourire sur le visage d'Esteban montre à quel point il aime piloté son avion. Même si il a déjà faillit me tuer dans ce même avion, j'ai une totale confiance en lui. L'hydravion à vraiment pris un coup de jeune et les sièges sont quand m^me confortable.

"- Les sièges sont mieux, je l'avoue mais t'es sur que t'as amélioré le moteur? J'ai l'impression qu'il avance pas ton vieux coucou!" Dit Sebastian.

Esteban fait une mine faussement vexé digne d'une télénovela.

"- Tu rigoles, hermano? T'imagine même pas le nombre de pièces que j'ai changer sur mon vieux coucou comme tu dis." Répond Esteban.

J'ai un grand sourire, j'adore être témoin de la complicité qu'il y a entre ces deux là. Et j'aime plus que tout entendre rire Sebastian de bon cœur.

"- Mais vous savez, vous pouvez toujours descendre de mon avion si vous n'êtes pas content, eh?" Nous dit Esteban.

J'observe les nuages par la petite fenêtre et ne vois pas le sol à des kilomètres en dessous de nous.

"- Et comment? On s'accroche aux pattes d'isabella et elle nous dépose au sol, c'est ça?" Je ris.

Isabella déplie ses ailes en râlant! J'éclate de rire en voyant le regard éberluer qu'Esteban jette vers la chouette.

"- Plus sérieusement, je m'étais jurer de plus jamais voler avec toi, vu la dernière fois... mais je me sens plutôt bien dans ton avion retapé. Je dis.

- Oui, c'est vrai. Et sans toi et ton avion, le voyage aurait été beaucoup plus long et pénible. Encore merci amigo. Ajoute Sebastian.

- Mais tout le plaisir est pour moi. Je suis content d'être à vos côtés à tous les deux." Répond Esteban.

Encore une fois, Isabella se manifeste, il aurait du dire à tous les trois. D'ailleurs Esteban jette encore un regard surpris à Isabella. Nous ne lui avons rien expliqué pour le moment. Il n'est pas encore au courant de la malédiction et du but de cette expédition. Tout ce qu'il sait, c'est que nous devons trouver le tombeau du mortel que Ka-Ata-Killa a aimé et poussé au suicide. Mais je pense que quand on vas lui expliquer, on sera bon pour un bombardement de question.

Soudain, un flash blanc m'aveugle. Une petite partie du miroir de vérité dépasse du sac de Sebastian. Le tissu qui le recouvrait à glisser, et j'ai presque l'impression que le miroir m'observe... Je n'avais jamais été confronter à un objet avec de tel pouvoirs, j'ai presque la sensation qu'il est vivant. Je tend la main pour le remettre au fond du sac de Sebastian. Je me vois quelque instant dedans et me prend une vague sombre d'énergie. Comme si un courant ténébreux me traversait... ce miroir est si mystérieux... si énigmatique... si attirant...

"- Gwen! Tu m'entends?"

Sebastian me secoue comme un prunier, j'ai l'impression qu'il me sort la tête de l'eau. Qu'est ce qu'il s'est passé?

"- Remet bien le tissu dessus et referme mon sac. Ne te laisse pas avoir par le miroir. Il me dit.

- Comment ça? Tu veux dire quoi? Je demande.

Sebastian et GwenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant